La stalactite tombe et la stalagmite, elle, monte.
La stalactite tombe et la stalagmite, elle, monte.
Samedi matin, on apprend à la radio et dans la presse que "Vendredi soir, l'humoriste et metteur en scène a été victime d'un accident de la route alors qu'il était au volant d'une voiture en Seine-et-Marne. Son pronostic vital est engagé." La victime un peu rapidement désignée par les journalistes comme telle étant Pierre Palmade.
En fait, il aurait été plus avisé d'écrire quelque chose du genre "une famille qui rentrait tranquillement chez elle a été percutée par la voiture d'un comédien qui roulait sous l'emprise de la cocaïne, et dont les passagers ont lâchement pris la fuite après l'accident".
Il m'aime, certes, mais n'a pas été jusqu'à sortir sa carte bancaire pour régler la note à ma place. Et pourtant, ça m'aurait arrangé.
... Jusqu'à maintenant, il était autorisé de chasser bourré et shooté?
Il serait temps que, tout comme l'Eglise, le monde de la chasse fasse le ménage dans ses rangs et se sépare de ses brebis galeuses! (image Libération)
il y a quelques jours, nous avons fait une de nos balades favorites, pas bien loin de chez nous, sur la commune de Jars. Le jour où nous étions allés ramasser des champignons, il y a un bon mois, nous y avions bien vu des machines forestières (abatteuses, broyeuses et déchiqueteuses diverses), mais étions loin d'imaginer le saccage qui s'y préparait. Ci-dessous des photos « avant-après » on ne peut plus parlantes.
L'arrivée sur le site
OK, en haut c'est l'été et le ciel est bleu, mais tout de même!
Même la route en a pris un sacré coup! Le long du chemin qui monte en haut à droite de la photo, il y avait deux magnifiques haies de gros arbres; maintenant, c'est un désert.
Ceux qui habitent là, autrefois un petit paradis, ne doivent avoir que leurs yeux pour pleurer...
Auparavant, ce bosquet abritait une jolie mare où s'ébattaient grenouilles et autres petits animaux...
Maintenant, on dirait le théâtre d'un bombardement...
Certes, je conviens qu’on doive contenir la pousse et l’expansion des haies pour conserver la surface cultivable, mais pourquoi ce massacre ? Et pourquoi avoir abattu de gros arbres, chênes, charmes et érables champêtres, de plus d'une façon aussi sale qui compromettra leur repousse?
Toutes ces haies et bosquets, probablement partis faire des granulés pour poêle à bois ou des panneaux de particules, non seulement contribuaient à l'identité paysagère du Pays-Fort, mais abritaient une abondante faune très utile aux cultures, obligeant à substituer à leur action de nouveaux pesticides. Certes, les haies n'ont pas été à proprement parler arrachées, mais le mal est fait, et le biotope qu'elles abritaient détruit pour des années, voire des décennies.
De plus, ce massacre a exigé une semaine de travail de nombreux engins très coûteux, et je me demande comment cette dépense peut être rentabilisée par la remise en culture de quelques arpents (au plus 2,5 hectares) de terres labourables, soit environ 10.000€ à leur valeur actuelle. Sauf, bien sûr, avoir bénéficié de subventions au titre de la PAC (Politique Agricole Commune)…
A l'heure où gouvernement, médias et associations nous abreuvent de grands discours sur le "climat", ce genre de saccage est donc encore permis!
Quitte à choisir entre le conformisme qui exulte en ce week-end de Noël, et la vulgarité teintée de mauvais goût, je préfère encore cette dernière. Cette vidéo envoyée ce matin par un copain qui sait combien je déteste Noël et son cortège de rites incontournables, nous a bien fait rire, mon épouse et moi-même. Et bonne fin d'année à tou(te)s!
Comme les habitué(e)s du blog le savent, nous avons quitté Veaugues à la fin de l’été 2021. La maison a été rapidement vendue, et les documents signés début Juin 2022, actant le changement de propriétaire. Les divers abonnements (EDF, eau) ont donc changé de titulaire. Concernant l’eau, la somme de 1,73 €, correspondant à notre dernière semaine de consommation avant notre déménagement a été réglée le 1er Octobre 2022. Je pensais donc en avoir fini avec Veaugues…
Surprise hier, je reçois cette facture de 50 € correspondant à la « fermeture de l’abonnement ». J’appelle donc la mairie où on me répond aimablement qu’il s’agit d’une nouvelle disposition récemment votée par le Conseil Municipal, et on m’explique qu’elle correspond au relevé du compteur et au traitement du dossier. C’est-à-dire au plus 15 minutes pour l’employé communal, et une simple saisie par secrétariat ; donc, pour moi, aucune prestation réelle contrairement à l’abonnement (mise à disposition du compteur et entretien du réseau ; 60 €/an) ou la consommation (pompage, traitement et fourniture de l’eau).
Sur le site de la commune de Veaugues (très bien fait au demeurant), je finis par trouver le compte-rendu de la séance du 20 Décembre 2021, très clairement et agréablement présenté (bien des communes devraient s’en inspirer…), relatant cette nouvelle taxe, car tel est son nom. Je remarque tout de même que trois conseiller(e)s se sont abstenu(e)s et un(e) a voté contre.
Je fais donc part de mon irritation, d’autant plus que, contrairement à d’autres administrés qui ne payent ni l’abonnement ni la consommation depuis des années, je me suis toujours acquitté de mon dû.
Cela fait d’autant moins plaisir que, durant plus d’un an, les Valgyciens (habitants de Veaugues) ont dû subir bien des désagréments conséquents aux travaux (jusque dans notre cour, avec un trou béant qui est resté plus de 3 mois) de renouvellement du réseau d’eau potable, puis de l’extension de l’assainissement. Sans parler des coupures d’eau, annoncées… ou pas !
Il ne nous a pas fallu plus de 20 minutes à deux pour remplir ce panier de Trompettes de la Mort
Il va de soi que nous serons très discrets sur le lieu de leur cueillette
Tare du panier : 900g. Il y a donc un peu plus de trois kilos de champignons
Après leur avoir fait rendre leur eau, elles seront congelées, à part quelques-unes qui figureront à notre menu de demain…
Il y a peu, une personne bien inspirée m’a proposé ce petit livre qui faisait partie de la bibliothèque d’un érudit local récemment disparu. A la lecture de son titre, je me suis dit « encore un récit à faire pleurer dans les chaumières avec, cerise sur le gâteau, de nombreuses citations ou passages en patois ! ». Je l’ai donc pris avec l’intention de le refiler à quelque connaissance qui raffole de ce genre d’exercice.
Heureusement que j’ai eu la bonne idée de l’ouvrir avant de m’en débarrasser, et de commencer sa lecture, car j’ai dévoré — au sens figuré — avec passion Papa Jean, paysan berrichon !
Evidemment, le fait que cette histoire se déroule en pays connu a ajouté au plaisir que j’ai pris à sa lecture. Jean Cafiou, issu d’une famille de la Creuse, naît dans une ferme de Saligny le Vif, près de Baugy, en 1863 et nous le suivons jusqu’à sa mort, toujours à Saligny, en 1949.
C’est la vie d’une humble famille de manœuvres et journaliers agricoles que nous découvrons, jour après jour, année après année. Leur quotidien, souvent difficile, leurs peines et leurs joies, le tout très simplement écrit, sans misérabilisme et avec beaucoup de sensibilité et d’objectivité. Un régal !
Depuis plusieurs jours, elles passent, passent, passent...