Volontiers iconoclaste, parfois franchement antipathique, Jean-Louis Murat avait une manière de cultiver la différence qui me plaisait. J'aurais bien aimé connaître son avis sur le concours de l'Eurovision.
Reste maintenant à savoir quelle porte lui sera ouverte dans l'au-delà...
C’est par hasard que j’ai découvert ce guide publié par Amnesty International Suisse à l’intention de son personnel salarié et bénévole pour leur indiquuer comment s’exprimer dans le cadre de leurs missions.
Chacun connaît le langage inclusif, que cherche à mettre en place une frange de la classe politique et associative française. L’idée, au départ louable, est de mettre un terme à la primauté du masculin sur le féminin dans notre langue, surtout écrite.
Ainsi, on essaye de féminiser les noms de profession lorsque c’est possible : professeure, traductrice, etc… Indiscutablement une bonne idée.
Là où ça se complique, c’est pour le collectif ; c’est-à-dire lorsqu’on évoque un groupe constitué de personnes des deux sexes. On écrira alors : professeur.e.s ou traducteur.trices.
Malheureusement, tout ceci est déjà dépassé, voire ringard. En effet, il nous faut à présent cesser de raisonner en mode binaire, où chacun doit se positionner dans l’un des deux sexes officiellement reconnus. Fini, donc la binarité masculin/féminin, inclusive ou pas.
Il faut ajouter le cas des personnes, majoritaires à en croire certains médias et associations, qui ne se retrouvent pas dans les stéréotypes sexuels H/F. Un « x » final indiquera qu’on s’adresse aussi à ces personnes-là ; une sorte de neutralité du genre.
Et voici ce que ça donne au pluriel. Génial, non ?
Pour ces personnes euh… neutres, le pronom personnel -iel/iels devra être employé.
Le plus cocasse reste les mots-valise, que je vous laisse découvrir ici. Mais là encore, le masculin prime sur le féminin car il est en première position ; en effet, pourquoi n’écrirait-on pas plutôt tradutriceurs que traducteurices ? Sacré casse-tête !
En attendant, Amnesty-Suisse aura au moins réussi à me faire bien rire !
Point de problèmes de ce genre chez nos voisins et amis d’outre-Manche, car le pluriel est déjà une forme collective « a-genrée », non basée sur le masculin. De plus, ils (oui, je préfère écrire à l'ancienne) ne pratiquent pas cette détestable distinction entre le "tu" et le "vous" singulier; c'est "you" pour tout le monde.
Depuis une semaine et jusqu'à ce lundi se tient à Aubigny une belle exposition à laquelle participe mon épouse, ce qui en fait pour moi une raison de la visiter et la présenter.
Elle se tient dans le cadre superbe de la maison dite de François 1er, qui vaut la visite rien que pour elle seule. Elle fera l'objet d'un article ultérieur.
Peintures, photographies, sculptures et autres disciplines y sont proposées aux visiteurs. Le choix et la disposition des oeuvres est très valorisant. Il y en a pour tous les goûts.
Nous savions que les berges de la rivière bordant notre terrain abritaient des colonies de Ragondins, animaux très discrets préférant sortir surtout la nuit, et que des Ecrevisses en arpentaient le fond, glanant leur pitance entre les pierres. Il nous arrive aussi parfois de voir un poisson ou deux lorsque l'eau est suffisamment claire.
Hier après-midi, c'est une toute autre surprise qui nous attendait! Un Crocodile, ou Alligator (je n'ai pas encore appris à les différencier) barbotait tranquillement en amont de la passerelle enjambant la Sauldre au bas de notre jardin!
Quelques minutes plus tard, nous le repérons plus en aval, à moins que c'en soit un autre...
Puis un troisième! Visiblement, il va falloir nous tenir sur nos gardes, et veiller sur nos chats!
La Huppe est arrivée avec une semaine d'avance sur l'an dernier, tout comme les Hirondelles qui ont investi le bourg du Noyer dès le début de la semaine dernière. Mais que de tels monstres, habitués à une eau beaucoup plus chaude, commencent à coloniser la Sauldre montre que le réchauffement climatique est bel et bien une réalité!
Tous les ans, à la même époque, elle annonce l'arrivée du printemps. Il est vrai que des signes avant-coureurs se manifestent dès la fin Janvier avec le passage des premières Grues et l'éclosion des Perce-neiges.
Puis, dès la fin Février, le saule pleureur commence à verdir. Il y a une semaine, un Milan a survolé la maison, mais trop haut pour être photographié. Viendront ensuite les Hirondelles et autres oiseaux migrateurs...
Voici donc la Huppe Fasciée, surprise hier lors de notre déjeuner; elle faisait alors de même en se régalant de vers et d'insectes, alors que nous continuons à bouder ces sources de protéines.
Autre visiteur qui n'attend pas le printemps pour se servir dans les gamelles de nos chats, celui que nous avons appelé le Pique-Assiette. Photographié il y a une demi-heure. Surpris, il a fait profil bas, dans le vrai sens du terme, avant de prendre la poudre d'escampette.
Au départ, il y a cette performance des Choeurs Militaires de Corée du Nord...
Puis tout naturellement l'original, avec l'inimitable et grandiose Freddy Mercury
Et terminons par ce duo de deux géants du rock anglais, Mercury et Bowie. De la vraie grande musique, loin des ennuyeuses soupes "électro" ou de l'insupportable rap plébiscités par (ou imposés à; c'est comme on l'entend...) notre jeunesse actuelle.
Hier, en allant voir un ami, je photographie (depuis la route, je précise) cette étrange machine garée dans la cour d’une ferme. A première vue, sa vocation m’échappe ; elle ne ressemble pas à une moissonneuse-batteuse, ni une ensileuse, arracheuse de patates, botteleuse, etc…
Rentré à la maison, je mène mon enquête. De marque Albach et dotée d’un moteur Volvo (c’est marqué dessus), elle appartient à une entreprise de travaux agricoles sise dans le Loiret, et en affinant avec ces quelques informations, l’identification se fait. Il s’agit d’une broyeuse de bois automotrice de grande puissance (600 ch tout de même).
La voici en action.
Capable et autorisée à rouler à 80 km/h sur la route, elle emporte une petite remorque (visible sur ma photo) sur laquelle le machiniste met sa voiture pour aller de chantier en chantier.
L’an dernier, une nouvelle version encore plus puissante (798 ch) est lancée.
Comme je l’avais déjà exposé, nos haies sont attaquées de toutes parts. On voit le long de nos routes et chemins de plus en plus de ces grands tas de longs bois, qui attendentd’être avalés par ces machines qui les réduisent en copeaux. Elles sont capables d’engloutir des troncs d’un mètre de diamètre. Ensuite, direction l’usine à granulés pour le chauffage (à 25 kms d’ici) ou celle de fabrication de panneaux de particules (50 kms).
Je crains que cette façon de "faire du bois", certainement plus rentable car elle demande moins de main d'œuvre, va peu à peu marginaliser la méthode classique à la tronçonneuse qui fournit le bois en bûches que nous mettons dans nos poêles.
Il s'agit donc de l'industrialisation d'une activité restée jusqu'ici principalement artisanale. A quand l'interdiction du chauffage traditionnel? A quand l'obligation du chauffage piloté par smartphone à l'aide d'une ce ces applications qui envahissent notre vie quotidienne (enfin, pas la mienne puisque je n'ai pas de smartphone)? Application bien entendue fournie par une agence agréée…