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27 décembre 2020 7 27 /12 /décembre /2020 08:41

Il me semble avoir déjà parlé de mon plaqueminier ici, mais le revoici.

 

Planté à un bon mètre de la maison, il a produit cette année une exceptionnelle fructification, tant par la qualité, la taille et l’abondance de ses fruits.

 

Les feuilles virent au rouge éclatant dès la Toussaint…

 

… et ne restent vite que les fruits, appelés kakis, qui prendront encore tout leur temps pour mûrir (photo prise le 11 Novembre).

 

On peut d’ailleurs les cueillir avant maturité totale et terminer la maturation dans une cagette, au frais.

 

Et c’est ces jours-ci que nous les dégustons. De quoi satisfaire à 100% à la devise si chère aux écolos « local et de saison ». Et, cerise sur le gâteau, également 100% bio puisque mes arbres ne voient jamais l’ombre d’un produit chimique. Qui dit mieux ?

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6 décembre 2020 7 06 /12 /décembre /2020 08:03

Pour une fois qu'on peut saluer l'annonce de la fermeture d'une entreprise! Espérons seulement que les salariés retrouveront du travail, de préférence dans une activité plus glorieuse.

https://www.humanite.fr/pourquoi-la-ferme-des-1000-vaches-plie-boutique-697185

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1 décembre 2020 2 01 /12 /décembre /2020 09:14

Il est bien connu que la grande distribution n'aime pas les fruits qui sortent de la norme, un peu comme la société le fait avec les individus. Je n'ai pas pu résister cette aubergine, dans mon magasin "bio" habituel.

Une autre vue avant qu'elle ne finisse sur la planche à découper, puis dans la poêle. Corps rond, gros nez et queue en tire-bouchon; à chacun d'y reconnaître l'homme politique qu'il voudra...

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28 novembre 2020 6 28 /11 /novembre /2020 13:53

Jeudi 26 Novembre à la Tour de Vesvre, peu après 17h. Dans les frênes, trois silhouettes se détachent sur le ciel bleu. A gauche, un nid de corneilles. Plus à droite, un peu plus bas, ce qui ressemble de loin à un énorme oiseau ventru, perché...

APN posé sur le  tableau de bord, je zoome au-travers du pare-brise, et c'est un nid de frelons asiatiques qui apparaît.

Haut d'environ 70 centimètres, il est tout de même resté là tout au long de l'année sans que personne ne s'aperçoive de sa présence, et jusqu'à la chute des feuilles.

 

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22 novembre 2020 7 22 /11 /novembre /2020 11:04

Certes, elle est lourde (2,5 kgs), mais inusable ! Confiture, compote, ratatouille, bourguignon, blanquette, et j’en passe, continuent à être mitonnés dans cette cocotte-minute d’un autre âge. Mais qui savait (moi pas, en tous cas jusqu’à ce matin) que l’autocuiseur (nom officiel de ce genre d’appareil) avait été inventé en 1679, puis commercialisé pour la première fois en 1898 ?

 

La mienne, une Hermès, a été produite de 1950 à 1959, et portait déjà l’écusson  « NF Cuisson », ce qui signifie qu’elle satisfaisait aux normes alors en vigueur en France, qui ne s’appliquaient pas encore à l’Europe.

 

Deux solides poignées de bakélite verte permettaient de porter le pesant ustensile, et une autre d’ouvrir son couvercle. Je n’ai hélas jamais eu la soupape de sécurité, probablement égarée par ma grand-mère de qui je tiens cette pièce de musée.

 

J’ai récemment eu la chance de trouver sur Internet son manuel d’utilisation, bien dans le ton de l’époque.

 

On y découvre ainsi les temps de cuisson de divers aliments à la mode dans les années cinquante.

 

Toile cirée blanc et vert, gazinière à émail moucheté, évier basique en faïence, tout le parfum de ces années-là, mieux encore que dans ces incontournables diaporamas qui tentent de nous faire croire que « tout était mieux autrefois », (sauf peut-être les WC au fond du jardin…).

 

La famille-modèle de l’époque. Si chacun est bien à sa place, on peut se demander ce qu’ils regardent tous trois car, à cette époque, la TV ne s’était pas encore généralisée. Probablement la cocotte Hermès !

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3 novembre 2020 2 03 /11 /novembre /2020 13:51

Alors que nous nous enfonçons vers l'Hiver et un engourdissement social, voici quelques photos prises dimanche matin en revenant de courses à Fontenay. Juste pour le plaisir des yeux. Cette année, les vignes, majoritairement du plant de Sauvignon (vins blancs) avec un peu de Pinot Noir (rouges) sont particulièrement colorées.

 

 

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29 octobre 2020 4 29 /10 /octobre /2020 12:16

Je viens de l’apprendre ce matin, l’ami Bernard Dubois nous a quittés cette nuit, trois jours seulement après son épouse Maguy ; ils avaient tous deux 90 ans. Bernard était un complice depuis près de quarante ans et une « célébrité locale ».

 

Je l’avais rencontré avant même de m’installer à Veaugues en 1985, lors d’une « expédition » à  la Tour de Vesvre, alors ouverte à tous les vents. Nous avions rapidement sympathisé, et j’avais été conquis, faute d’être converti, par perception un peu particulière de notre environnement, comme par son immense savoir en matière de jardinage.

 

C’est lui l’ami féru d’ésotérisme dont je parle dans cet article consacré à une cheminée cosmo-tellurique ! Lorsqu’il percevait mon scepticisme, il me disait « je sais bien que tu n’y crois pas, tu as l’esprit trop cartésien ! » En quoi il avait tout-à-fait raison ; et nous nous mettions à en  rire.

 

Bernard savait faire plein de choses. Ce jour-là, je lui avais apporté une pioche dont le manche avait rendu l’âme ; non seulement il m’en avait confectionné un neuf, dans le fil du bois comme il convient, mais aussi allumé sa forge pour redresser et donné du tranchant à mon outil, fatigué par un siècle d’usage répété (je tiens cette pioche de mon grand-père, mort en 1960).

 

Il m’avait aussi greffé avec succès des arbres fruitiers, et permis de sentir, au moyen d’une baguette métallique dont nous tenions chacun une extrémité, la présence de la canalisation d’eau alimentant sa maison, à  Neuvy. « Tu n’as pas le don », avait-il conclu, désolé.

 

Anecdotes pas toujours très crédibles, histoires de souterrains et d’oubliettes, faisaient partie des explications qu’il livrait aux visiteurs à Vesvre, au grand dam de celles et ceux qui, comme moi ou l’équipe des archéologues de l’INRAP (comme ici  lors des Journées du Patrimoine en 2019), étaient attachés à  des considérations plus palpables.

 

Je garderai de Bernard le souvenir d'un homme adorable, d'une grande gentillesse et l'oeil toujours pétillant de complicité. C'était toujours un plaisir de le rencontrer, et de bavarder avec lui, que ce soit pour s'enrichir de ses connaissances ou pour le taquiner sur le terrain de sa "pseudo-science"; piques qu'il savait prendre avec humour. Paix à eux deux.

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16 août 2020 7 16 /08 /août /2020 12:05

Conjointement aux expositions précédentes qui continuent, le site de Vesvre propose durant tout le mois d’Août les oeuvres de Nick Rowswell, un Anglais installé à Bourges depuis des décennies, et qui se régale à créer des collages à partir de revues anciennes, principalement des Paris-Match des années 1960…

 

Tout est assaisonné avec l’humour de Nick, pour commencer par la mode…

 

Il faut parfois savoir regarder de près pour trouver la perle…

 

Un petit clin d'oeil à une chanson...

 

L’incontournable guerre des lessives, qui fourbissaient des arguments percutants pour vanter leurs mérites…

 

Les vertus de la  télévision…

 

Pour celles (et aussi ceux…) qui sont en recherche, mais disposent de peu de moyens…

 

Il faut aussi habiller cet  homme une fois qu’on l’a trouvé…

 

Quant à celui-ci, on verra d’ici un peu moins de deux ans si son teint plaît toujours…

 

Trop tard pour celui-ci…

 

Tout comme celui-là.

 

Un petit clin d’œil aux voitures des années 60 pour terminer. Je vous conseille aussi  vivement le blog de Nick, qui y présente ses réflexions sur certains aspects de notre société…

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1 juin 2020 1 01 /06 /juin /2020 08:26

 

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24 mai 2020 7 24 /05 /mai /2020 13:56

Le Troène Commun est un arbrisseau à la ramure flexible, "extrêmement commun en Europe dans les haies, les bois et notamment leur lisière", nous dit C. L. Glatin dans son excellent ouvrage sur les Arbres, Arbustes et Arbrisseaux Forestiers (chez Paul Lechevallier; Paris, 1913). Cet éminent botaniste nous a tout dit! Le Troène n'est pas difficile quant au terrain, mais préfère les expositions lumineuses pour bien profiter, comme ici au bord d'un chemin près de chez moi.

 

En Mai, ses hampes florales exhalent un très agréable parfum qui, avec ceux du Lilas et de l'Acacia, me projettent quelques décennies en arrière à l'époque de mon enfance. Fait également partie de ces odeurs celle des feuilles mortes de platane, que faisaient brûler les employés communaux parisiens…

 

Les insectes sont friands du nectar des fleurs du Troène, tels ce Syrphe Ceinturé. Attention, les syrphes sont de la famille des mouches (Diptères) et non des parents des guêpes.

 

Même espèce, mais robe un peu différente pour celui-là. Photos prises dans mon jardin ce matin. Glatin disait du Troène que "les jeunes pousses sont utilisées en vannerie, les baies contiennent une matière colorante  utilisée en ganterie et teinturerie, et les graines une bonne huile à brûler". Mais nous étions alors il y a un siècle; les colorants chimiques de synthèse ont remplacé les extraits de baies sauvages, et les centrales nucléaires l'huile de Troène ou de Cornouiller Sanguin…

 

En Automne, le Troène se charge de baies noires qui, bien que toxiques pour l'Homme, font le régal des oiseaux. De nombreux cultivars d'ornementation, aux feuilles et baies diversement colorées, dérivent du Troène Commun.

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