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1 juillet 2019 1 01 /07 /juillet /2019 14:09

Une fidèle lectrice du blog vient de me transmettre une requête, à laquelle j’accède volontiers. Cette Valgycienne recherche la photo du mariage de ses grands-parents, Joannès Léonard et Marie Aimée « Gabrielle » Gallois, qui s’est tenu à Veaugues le 8 Septembre 1909.

 

Ces deux personnes sont présentes, à gauche de la mariée, sur cette photo du mariage de Désiré Petit et Catherine « Andréa » Seux. Le cliché a été pris sur le parvis de l’église de Veaugues en 1926.

 

Merci de me contacter par le lien « contact » en bas de page du blog ; je transmettrai.

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26 juin 2019 3 26 /06 /juin /2019 14:16

Datant probablement de mon grand-père qui dût l’utiliser pour se diriger avec sa Rochet-Schneider de 1923, dont je n’ai hélas pas de photos, ce Guide Michelin de 1929 fait partie de ma cartothèque depuis longtemps.

 

Michelin étant avant tout un fabricant de pneus, voici la méthode pour démonter le Confort-Bibendum. Il faut dire qu’à cette époque où peu de routes étaient goudronnées et exemptes de nids de poules, les crevaisons étaient monnaie courante !

 

Le remontage était tout aussi simple, et la preuve en est cette chaussure de femme…

 

Michelin produit depuis le tout début du 20ème siècle une série de cartes au 1/200.000 couvrant tout le territoire français. Le hasard a fait que ce soit la forêt d’Ivoy le Pré, non loin de Veaugues (enfin, une demi-heure) qui ait été choisie pour illustrer la qualité de la cartographie Michelin.

 

A l’époque, pas de GPS. On prenait son temps et on avait en général un(e) copilote qui guidait le conducteur. Ici, c’est Bibendum.

 

Plan de Cosne en 1929. J’y découvre que le passage à niveau de la rue des Frères Gambon était déjà condamné et dévié par un pont au-dessus des voies ferrées. Toute l’actuelle partie Sud de la ville (7000 habitants contre 11000 aujourd’hui) n’était que champs et prés. Deux hôtels y sont conseillés, et on apprend que s’ils possèdent tous deux l’éclairage électrique et le chauffage central, seul le Grand Cerf offre l’eau courante dans les chambres, chaude s’il vous plaît.

 

Aujourd’hui, les critères sont la Wi-Fi et la climatisation. Autres temps, autres exigences. Quant à ceux qui ne possédaient pas la dernière mention, on peut supposer qu'il fallait aller au fond du jardin...

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7 juin 2019 5 07 /06 /juin /2019 11:12

En entrée avant un plat dont la saveur sera probablement plus acide, cet Ophrys Abeille, photographié ce matin dans ce qui devrait être, d'après son statut, un sanctuaire pour la flore...

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1 juin 2019 6 01 /06 /juin /2019 11:29

Il est vrai que  je n’ai jamais été un inconditionnel de ces produits miracles pour lutter contre les herbes qui s’invitent dans la cour, et que mes quelques cultures comestibles en ont toujours été exemptes. Pour lutter contre ce que les agriculteurs et jardiniers appellent les adventices, j’ai ma binette, qui en est à sa troisième génération de propriétaires-utilisateurs.

 

Héritée d’un oncle maternel qui la tenait lui-même de son père (donc mon grand-père), elle doit être quasi-centenaire. Mis à part le manche, maintes fois remplacé, et les deux vis Torx qui le maintiennent, tout est d’origine. On s’en sert en poussant, et la terre passe par-dessus la lame ; je trouve que c’est moins usant pour le dos et les coudes que la binette traditionnelle qui se tire.

 

La lame est constituée d’un morceau d’acier plat soudé au bâti, et qui approche sa limite d’usure. Qu’à cela ne tienne, j’en ferai ressouder un autre le jour venu.

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12 mai 2019 7 12 /05 /mai /2019 13:44

Il y a un an, presque jour pour jour, je vous avais présenté une nichée de jeunes Bergeronnettes, mais n'avais pu assister à leur envol pour cause de vacances. Cette année, elles ont "remis ça" et j'ai eu la chance de voir les petits s'exercer dans les combles.

Une petite boule de plumes. Les photos datant du 29 Avril, il y a de fortes chances pour que ces oisillons aient pris leur indépendance.

Il semble bien que ce soit une Bergeronnette des Ruisseaux, reconnaissable aux plumes jaunes de sa queue.

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5 mai 2019 7 05 /05 /mai /2019 10:32

Le précédent article étant, comme je l’avais annoncé, un avant-goût de la visite du Musée de la Faïence de Nevers, en voici une petite sélection qui vous donnera, je l’espère, envie de le découvrir.

 

Outre les collections permanentes, il abrite actuellement une exposition sur les productions verrières de Nevers (historique téléchargeable ici) et d’autres manufactures proches. Les plus anciennes pièces sont ces verres, hélas incomplets, des 14ème (à droite) et 15ème (à gauche) siècles.

 

Même si ceux-ci ont l’air de sortir tout droit de l’époque Art Nouveau, ils sont bien du 17ème siècle !

 

Idem pour cet ensemble, dont ce curieux vinaigrier en forme de sanglier. Les pièces opaques sont en verre opalin.

 

Deux gobelets à 8 pans du 17ème siècle, soufflés en moule.

 

Un pichet de verre opalin de 1700 environ.

 

Ces curieux flacons à boule et ce pichet couvert, éclatants de fraîcheur, ont bien 300 ans !

 

Tout comme ces pièces un peu plus fantaisistes. Il est bien évident que nous sommes là loin des verres utilitaires destinés à la vie quotidienne des manants que devaient produire mes ancêtres Ponnard au 16ème siècle…

 

Une sélection de gourdes et flacons du 18ème siècle.

 

Le Musée présente aussi quelques pièces des verreries d’Orléans, créées par des maîtres-verriers venant de Nevers, comme ce calice et cette tasse à filigranes de la fin du 17ème siècle.

 

Ou ce flacon (hauteur environ 20 cms).

 

Sélection des productions orléanaises.

 

Une autre salle propose quelques affiches publicitaires comme cette « réclame » pour le Banania, très présente lorsque j’étais enfant.

 

Je trouve celle-ci moins convaincante, surtout à cause de la couleur rose qui évoque plus la mortadelle que le chocolat.

 

Le savon Le Chat, qui existe toujours.

 

Tout comme le rouge à lèvres Rouge Baiser. J’aime bien le style de ces affiches qui font plus penser à de l’art qu’à de la publicité.

 

Retour à la faïence avec ce plat décoré d’oiseaux (hérons ?), papillons et araignées.

 

Un superbe violon miniature (hauteur 30 cms)

 

De nombreuses assiettes au décor révolutionnaire. Nous sommes ici à l’époque où Louis XVI cohabitait encore avec les sans-culottes.

 

Le coq révolutionnaire et patriote.

 

Joseph Barat devait être menuisier ou tonnelier. Probablement a-t-il commandé lui-même cette assiette à son effigie.

 

Pour terminer, une aiguière monumentale haute de près d’un mètre, et qui ne devait guère trouver d’utilisation que comme décoration. Fabrique Montagnon, à Nevers, 1889.

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26 avril 2019 5 26 /04 /avril /2019 09:23

Hier, le retour tant attendu de la pluie fut une bonne occasion pour découvrir une excellente exposition proposée par le Musée de la Faïence de Nevers, et consacrée aux productions des verreries neversoises.

 

Cette exposition fera l’objet d’un article ultérieur, et j’ai choisi en avant-goût cette assiette datée de 1758, petite merveille des maîtres-faïenciers de Nevers, décorée de trois scénettes dont une véritable Ode à la Paresse.

 

Notre peintre sur faïence n’était certes pas un virtuose en orthographe, et ignorait aussi certaines subtilités de la langue française (à moins qu’à cette époque, lâche et paresseux aient eu le même sens). Cependant, ce personnage qui rêvasse à l’ombre d’un arbre, alors qu’un couple danse au coin du champ au son d’un instrument qui pourrait être une vielle, m’est bien sympathique.

 

Sains Lache, patron de la Société des Paresseux

« Bien heureux Sains lache qui possédée le royaume de la féniantisse, faite que par votre intersetions que nous puissions bien boire et bien mangé sans jamais travaillier. Ses ce que nous vous demandons grand Sains. Amen »

 

On est loin du « travailler plus pour gagner plus » de Nicolas Sarkozy, et repris par notre actuel Président !

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16 avril 2019 2 16 /04 /avril /2019 12:08

Cette humble bâtisse est tout ce qui reste de l’ancienne église paroissiale Saint Sylvain de Laverdines, livrée aux démolisseurs en 1805 après avoir été vendue comme Bien National à la Révolution. La porte de style roman que nous voyons ici donnait en fait accès au bas-côté Sud ; la nef principale, disparue, était à gauche. L’extension à droite est très récente.

 

Voici le plan qu’en donne Alphonse Buhot de Kersers vers 1870 ; notre porte est en A et, à l’époque, des bases de piliers se voyaient encore, ce qui a permis à l’historien d’attribuer à l’église la largeur de 24 mètres.

 

Détail des chapiteaux en feuilles de vigne ornant cette porte ; ils sont hélas fort dégradés par les intempéries.

 

La Carte de Cassini (1756) nous montre que la paroisse s’appelait alors Saint Silvain des Averdines. On voit aussi que la vallée était en grande partie occupée par un étang, et qu’un moulin à vent était présent sur le plateau.

 

En 1839 arrive de Normandie Jean Gabriel Lalouel de Sourdeval (1800-1862), qui appliquera aux terres de Laverdines des techniques culturales avant-gardistes. Son successeur le lyonnais Claude Gindre, un autre pionnier de l’agriculture « moderne », obtiendra dans les années 1860 des rendements céréaliers de 35 quintaux à l’hectare.

 

L’actuelle chapelle de Laverdines est le résultat d’un vœu fait par Claude Gindre en 1870. Il avait promis de la construite si l’armée prussienne ne passait pas la Loire et, chose promise, chose due, elle fut érigée en 1875.

 

Conformément aux souhaits de son commanditaire, elle fut affectée au culte paroissial ; les descendants de M. Gindre la cédèrent à la commune de Laverdines pour le Franc symbolique en 1983. Une porte sur le mur Sud donne accès à une sorte de crypte semi-enterrée, peut-être à usage de sacristie.

 

La statue de Notre-Dame de Fourvière, sainte patronne de Lyon, installée par les bâtisseurs en souvenir de leurs origines lyonnaises.

 

Le style et la qualité de construction de ces églises du 19ème siècle sont souvent décriés, mais je trouve celle-ci très belle, majestueuse et élancée. Fraîchement ravalées, ses pierres de taille ont retrouvé leur splendeur.

 

Sur le parvis, des culs de lampe servant de départ à des arcs d’ogive sont sculptés. Ici, un personnage barbu, peut-être un Christ ?

 

Une femme dont l’allure rappelle le 15ème siècle

 

Un évêque…

 

Et ce personnage grimaçant.

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29 mars 2019 5 29 /03 /mars /2019 09:58

Il y a quelques minutes, en ramassant une salade au jardin, je découvre qu'elle est "habitée" par un hôte surprise. Après la chenille du Grand Capricorne, voici donc celle de la Frangée qui, opportuniste, se nourrit de tout ce qu'elle peut se mettre sous la dent, y compris les salades de votre serviteur.

Voici l'adulte, un beau papillon de nuit qui, au repos, se confond avec l'écorce des arbres.

En bonus, cette magnifique Jonquille solitaire aux couleurs éclatantes, photographiée en début de semaine.

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12 mars 2019 2 12 /03 /mars /2019 08:20

Dimanche, alors que je fendais des bûches, l’une d’elle me réserva une surprise : elle était habitée ! Certes, lorsqu’on manipule des bûches, on remarque souvent de petits tas de sciure, mais sans jamais en démasquer les producteurs, mais cette fois, c’est fait !

 

Ce beau bébé (car c’en est un) est long comme le petit doigt de la main et sa tête fait un centimètre de diamètre tout de même.

 

C’est une larve de Grand Capricorne, un insecte impressionnant que je n’ai jamais encore eu la chance d’observer au stade adulte.

 

Le voici à présent au grand jour, où il commence à se réveiller. Certainement très riche en protéines, mais je laisse à d’autres le plaisir de s’en régaler.

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