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7 juin 2012 4 07 /06 /juin /2012 11:23

Le département des Pyrénées-Orientales regorge de territoires abandonnés qui étaient autant de paroisses. Il n’en reste souvent que le souvenir au travers de noms de lieux ou de quelques bergeries et « mas » ruinés éparpillés sur les hauteurs du Conflent et du Fenouillèdes… Parfois, une église ou chapelle aura été transformée en grange et survécu jusqu’à nos jours.

 

 Chapelle-St-Martin-La-Tour-de-F--1-.JPG

C’est le cas de la chapelle Saint-Martin, entre La Tour de France et Cassagnes. Bâtie sur un plateau granitique dominant la vallée de l’Agly, elle est entourée de vignes et de capitelles (abris de bergers). Toute simple, elle n’a pas été défigurée et son gros-œuvre est encore en bon état.

 

 Chapelle-St-Martin-La-Tour-de-F--2-.jpg

Très peu d’ouvertures éclairent la chapelle, et seule cette petite fenêtre romane percée dans le chevet semble d’origine.

 

 balade-Capitelles-2012-05-12--45-.JPG

Juste à côté, subsistent ce qui semble être une porte fortifiée, et les restes d’un mur d’enceinte ceinturent ce qui a pu être un petit prieuré ou monastère.

 

Chapelle-St-Martin-La-Tour-de-F--4-.JPG

La même fenêtre vue de l’intérieur. La voûte est bien conservée, et mériterait une restauration alors qu’il en est encore temps. Les traces d’autres ouvertures, condamnées, sont visibles en plusieurs endroits.

 

 Chapelle-St-Martin-La-Tour-de-F--5-.JPG

Vue prise dans la direction opposée. L’entrée actuelle est sur la gauche, mais rien ne prouve qu’elle date des origines du bâtiment (XIIème ou XIIIème siècles, selon les maigres sources). Une poutre avait été installée afin de supporter un plancher de stockage de produits agricoles.

 

 

Cette jolie chapelle toute simple m’avait été indiquée par Christian le menuisier comme but d’une balade facile. Un très bon conseil…

 

Voir ici l’article qu’il avait publié il y a 4 ans sur son blog

 


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15 avril 2012 7 15 /04 /avril /2012 09:19

1-Perreuse-Maisons--1-.JPG

Le village de Perreuse, qu’il ne faut pas confondre avec celui de St-Péreuse (près de Château-Chinon), se situe à une trentaine de kilomètres au Nord-Est de Cosne, dans la Puisaye. Aujourd’hui loin de tout et paraissant endormi, il fut autrefois le siège d’une importante seigneurie.

 

2-Perreuse-hotel-seigneurial.JPG

C’est durant la seconde moitié du Moyen-Age, après avoir été érigé en baronnie, que Perreuse connaît son apogée. De nombreuses maisons de caractère sont alors bâties, dont quelques-unes nous sont parvenues, comme cet Hôtel Seigneurial de la fin du XVème siècle.

 

3-Perreuse-Maisons--4-.JPG

 

 

 

 

 

 

Des fortifications érigées au XIVème siècle, il ne reste rien, pas plus que du château, ruiné durant les Guerres de Religion. Selon les habitants que j’ai rencontrés, il se trouvait au bout de la grande place bordée d’arbres au sommet du village. Plusieurs maisons Renaissance portent des inscriptions en vieux français et en latin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

4-Perreuse-Maisons--5-.JPG

Celle-ci, outre des inscriptions, arbore une curieuse façade présentant des ouvertures murées dont l’agencement m’échappe…

 

5 Perreuse Maisons (3)

 

 

 

 

 

Au-dessus de l’église se trouve une belle propriété entourée de murs…

 

 

 


 

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Au coin de laquelle trône un grand tilleul « planté du temps d’Henri IV », ce qui lui fait pratiquement 500 ans ! Renforcé par des câbles habilement dissimulés dans sa ramure, il n’attend que le printemps pour retrouver sa majesté.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Une visite à Perreuse ne peut se terminer sans un petit tour jusqu’au lavoir des Mariés, en contrebas du village, au fond d’un vallon…

 

9--Perreuse-lavoir-des-maries.JPG

Datant du XVIIIème siècle, il est dit « à impluvium », c’est-à-dire que les eaux de pluie se joignent à la source pour l’alimenter, même si cet apport doit être insignifiant. Son originalité vient de son bassin ovale, et une cheminée adossée à un coin permettait aux laveuses de se réchauffer les mains les jours d’hiver.

 

10-Perreuse-lavoir-des-maries.JPG

Soigneusement entretenu, il a servi jusqu’en 1962, puis est resté en tant que joyau du petit patrimoine local.

 

 

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30 mars 2012 5 30 /03 /mars /2012 10:22

Il y a une vingtaine d’années, Monsieur Etienne Moreux, un habitant de Veaugues aujourd’hui disparu, m’avait donné quelques vieilles pièces qu’il m’avait dit ramassées dans le champ devant chez lui. En plus de quelques rondelles illisibles, il y avait deux doubles-tournois du milieu du XVIIème siècle et ceci, plus intéressant. Il s’agit d’un jeton frappé pour la Guilde Hanséatique, qui était une corporation de marchands allemands émettant sa propre monnaie, qu’elle jugeait plus fiable.

 

 jeton-Nurenberg-envers--2-.jpg

 

De ce côté, on peut encore lire : PFENING.NURENBER.RF??EN


 

 Jeton-Nurenberg-avers--1-.JPG

 

De l'autre: HANS.KRAV?INKEL.GOT??S

 

Reste bien sûr à savoir comment cette pièce, qui remonte au XVème ou au XVIème siècle, est arrivée jusqu’à Veaugues, où elle est peut-être tombée d’une poche percée. A rapprocher peut-être du sceau trouvé près de Sancerre, et que j’avais présenté il y a quelque temps…

 

 


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4 février 2012 6 04 /02 /février /2012 09:01

Musée Angillonnais CPA

Sur cette carte postale ancienne datant du premier quart du XXème siècle, j’ai eu la surprise de constater qu’il y avait autrefois un musée aux Aix d’Angillon ! Le Musée Angillonnais se trouvait sur la route d’Henrichemont (vue ici en direction du bourg des Aix), à l'angle de la route de Menetou-Salon. Curieux détail: le personnage de gauche est un peu flou et il semble lui manquer une jambe. Il est tout simplement probable que, contrairement aux autres personnes présentes sur ce cliché et qui prenaient la pose, il ait continué à marcher; les temps d'exposition d'alors étant beaucoup plus longs que ceux d'aujourd'hui, le personnage n'a pas eu le temps d'impressionner correctement la pellicule .

Les Aix affiche musée angillonnais

C’est encore Claude Laroche qui a éclairé ma lanterne par le moyen de cette affiche ancienne vantant la richesse du Grand Musée Préhistorique des Aix, dont les collections, à lire l’affiche, n’auraient rien eu à envier à celles des grands musées de Paris… Son propriétaire-fondateur, un facteur retraité du nom de Millet, étant mort en 1940 sans enfants, le devenir de ses collections reste un mystère…

 


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31 janvier 2012 2 31 /01 /janvier /2012 09:24

Il y a un an, j’avais publié un petit article sur Les Aix d’Angillon dans lequel je proposais des vues anciennes de bâtiments qui ont depuis été détruits ou transformés.

 

Les-Aix-grange-dimes-ancienne.jpg

On pouvait entre autres voir cette belle grange que j’avais présentée comme étant la Grange aux Dîmes située dans l’enceinte castrale, à mi-chemin entre l’église du XIème et le presbytère. Grâce à la perspicacité de Monsieur Claude Laroche, passionné par l’histoire de sa ville des Aix et qui m’a envoyé un commentaire mettant en évidence mon erreur, je dois faire amende honorable en rectifiant.

 

dime-1830.jpg

Cette grange se trouvait en fait à Valentigny, derrière le cimetière, et aurait d’après Mr Laroche, été démolie vers 1940. Voici un extrait du cadastre dit « Napoléon » de 1830, sur lequel elle figure en vert. En rouge, l’ancienne église paroissiale, située dans le cimetière actuel.

Merci donc à ce lecteur dont je salue le souci d’exactitude !

 


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22 janvier 2012 7 22 /01 /janvier /2012 09:20

Serge est un passionné de parapente motorisé, et m'a tout récemment apporté de nombreux clichés en me proposant d'en mettre en ligne sur le blog. Les habitants de Veaugues vont ainsi pouvoir découvrir leur quartier vu du ciel, et les "étrangers" se faire une idée de notre village de la France profonde...

 

1-vue-generale-Sud.JPG

Vue générale prise depuis le Sud. Au premier plan, la route venant d'Azy, et l'ancienne voie ferrée. En arrière-plan, à doite, le vignoble du Sancerrois.

 

2-Rue-de-la-Gare.JPG

La Rue de la Gare est l'artère principale de l'agglomération.

 

3-Mairie---eglise.JPG

La mairie, la salle des fêtes et l'église...

 

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Le chemin des Averdines, qui se dirige vers les bois des Hospices...

 

4a-les-bois-des-Hospices.JPG

Au premier plan, la Loges des Averdines, séparée du village par les bois des Hospices, ainsi nommés parce qu'ils étaient une source de revenus de l'ancien hôpital de Veaugues. Les inesthétiques zébrures correspondent à l'alternances de bandes de feuillus (hêtres, chênes, alisiers...) et de résineux dont la plantation constitue un errement des années 1960...

 

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Vue prise depuis le Nord avec, au premier plan, le lotissement du Bois Garceau...

 

6-lotissement-du-Fourneau.JPG

Le lotissement du Fourneau, sur le route de Montigny...

 

7-route-du-Coteau.JPG

Sur la route du Coteau...

 

8-le-Moulin-d-en-Haut.JPG

Le Moulin d'en haut, en remontant le cours du ruisseau de la Planche-Godard.

 

 Et, pour finir, un grand merci à Serge...

 


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9 décembre 2011 5 09 /12 /décembre /2011 10:39

marche-2011-12-09--4-.JPG

Comme tous les  vendredis, et depuis longtemps à en croire l’ « Almanach des Postes et télégraphes » de 1898, c’est aujourd’hui marché à Veaugues. Un petit marché, certes, mais actif et où on trouve tout ce qui est nécessaire à notre sustentation : fruits et légumes, viande, poisson, fromage ; quelques vêtements aussi et même parfois des livres saints…

 

 

Veaugues-le-marche--1907--2-.JPG

J’ai retrouvé quelques vues anciennes du marché, datant toutes du tout début du siècle dernier. Celle-ci porte la date de 1907 au dos. Seule la forme de la place n’a pas changé. La grosse maison, à droite, a été démolie pour laisser la place à un bâtiment plus moderne probablement peu après la prise de vue, d’après son style.

 

 

Veaugues-le-marche-vers-1900--1-.jpg

Cette autre vue, prise l’été, remonte à peu près à la même date que la précédente, si on en juge à la taille des arbres. Tous les tilleuls ont été abattus en 2008 lors de la réfection de la place. A l’époque, certaines personnes venaient à pied ou avec un âne vendre la production de leur jardin…

 

 

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Une fois par an, en Septembre, se tient la fête de la Saint-Loup. Bal-parquet, bien sûr, buvettes, chariots fleuris, attractions pour les enfants… Ombrelles décorées pour les dames et chapeaux à rubans pour les messieurs, tout ce petit monde est très fier de prendre la pose pour le photographe ! Aujourd’hui, la Saint-Loup consiste surtout en une course cycliste dans le bourg…

 

Merci à M et Mme Pioger pour les anciennes cartes postales...

 


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21 novembre 2011 1 21 /11 /novembre /2011 08:58

1-Veaugues-epicerie---coiffeur-1.JPG

Vue de l’emplacement actuel de l’école, au coin de la route de Vinon, vers 1905. Il y avait alors une boutique de « coiffeur-dentiste », et mieux valait sûrement avoir affaire au premier qu’au second. En face, se tenait l’ « Epicerie Parisienne qui, à lire les inscriptions de la façade, proposait toute une gamme de boissons….

 

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Aux dires de Monsieur Potelune, maire de Veaugues de 1982 à 1994, l’école a ouvert ses portes en 1927, et il fut parmi les premiers élèves à être accueillis dans le nouvel établissement. A cette époque, c’était un honneur que d’être photographié et de passer ainsi à la postérité, voire l’éternité. Il n’était en ces temps bénis pas question de flouter visages, plaques d’immatriculation ou marques…

 

3-ecole-Veaugues-2011-11-20--3-.JPG

Si l’école n’a guère changé aujourd’hui, il n’en est pas de même pour l’épicerie qui a disparu à la fin des années 1980, convertie en habitation particulière.

 

4-epicerie---route-de-Vinon-v.-1905.JPG

L’amorce de la route de Vinon vers 1905. On y remarque des barriques dans la cour de l’épicerie, signe que le commerce du vin (sûrement une infâme piquette venue du Sud…) se portait bien. Au second plan, une autre boutique, dont la nature m’échappe…

 

5-epicerie---route-e-Vinon-2011.JPG

 

 

 

 

 

La même vue aujourd’hui. Les commerces ont disparu.

 

 

 

 

 

 

 


 

 


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4 novembre 2011 5 04 /11 /novembre /2011 09:08

motte-de-Beaujeu--1-.JPGLe « château de la Motte », initialement appelée Motte-Seuly (ou Sully) faisait partie des forteresses implantées par la famille Sully sur les hauteurs de la Sauldre, probablement au cours du Xème siècle. La famille de Beaujeu apparaît dans les textes en 1151 et 1187 lors de donations faites à l’abbaye de Fontmorigny.

 

 

Beaujeu-situation-air.jpg

Vue aérienne de la vallée de la Sauldre aux alentours de Beaujeu. Alors qu’à Vesvre, les trois époques ont vu les constructions (Motte, Tour, puis Manoir et ferme et Manoir) coexister sur le même site, les Seigneurs de Beaujeu ont préféré déplacer chaque fois l’emplacement de leur demeure.

 

 

Vieux-Beaujeu---2-.JPG

Vers la fin du XIIIème siècle, Eudes III de Sully fit bâtir à un kilomètre au Sud-Est de la Motte, dans la plaine, un nouveau château de plan rectangulaire, entouré de hauts murs et peut-être équipé de fossés secs.

 

 

Vieux-Beaujeu---1-.JPG

Il n’en reste aujourd’hui que des ruines informes au milieu d’un bosquet, qui permettent tout juste d’en préciser les limites extérieures…

 

 

Vieux-Beaujeu---3-.JPG

 

 

 

 

 

 

Le Logis seigneurial était orienté à l’Ouest/Nord-Ouest, avec vue directe sur la Motte-Sully. Il n’en subsiste qu’une ouverture béante dans ce qui devait être une tour-porche d’accès.

 

 

 

 

 


 

 

Beaujeu-chateau-actuel.JPG

Au milieu du XVIème siècle, nouveau déménagement pour la Seigneurie de Beaujeu. Jean Du Mesnil-Simon fait bâtir le nouveau Beaujeu au pied du coteau de Sens, à un kilomètre au Nord-Est. Il est terminé en 1566, et c’est celui que nous connaissons aujourd’hui. Son fils Charles II fit ériger la châtellenie de Beaujeu en Marquisat formé par les paroisses de Crézancy, Jars, La Chapelotte, Le Noyer (succursale de Jars), Menetou-Ratel, Neuilly, Neuvy et Sens.

 

 

Merci à Olivier Trotignon pour les informations qu’il m’a aimablement communiquées.

 

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16 août 2011 2 16 /08 /août /2011 09:08

L’architecte Charles Guillard est né à La Charité sur Loire en 1821, et son travail a marqué l’architecture du Sancerrois tout au long de la seconde moitié du XIXème siècle. Diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts e Paris en 1848, il effectua toute sa carrière comme Architecte de l’Arrondissement de Sancerre (qui fut sous-préfecture jusqu’en 1926), poste auquel il sera nommé le 28 Décembre 1848, et qu’il occupera durant près de 60 ans !

 

Il reconstruisit notamment entièrement 5 églises, dont Bué, Thauvenay, Beffes, Gardefort, sans parler de celles qu’il a agrandies ou transformées (Jalognes, Azy, Couy, Le Noyer, Sancerre). Pas moins de 46 écoles publiques sont également de sa facture.

 

1-presbytere-Veaugues.JPG

 

 

 

A Veaugues, Guillard remania profondément le presbytère, qui fut réhaussé et flanqué de deux ailes (1870). C’est dans cet état qu’il nous est parvenu.

 

 

 

 


 

2-preau-Veaugues.JPG

 

 

 

Il construisit également le préau de l’école des garçons en 1866. Il effectua également des travaux d’agrandissement à l’Hospice (1863), ainsi qu’à l’école de filles, dont l’emplacement exact ne nous est pas connu avec certitude (peut-être dans les emprises de l’Hospice).

 

 

 

 

3-eglise-Jalognes.JPG

 

 

 

 

 

Charles Guillard obtint aussi le marché de la quasi-reconstruction de l’église de Jalognes en 1863. Des malfaçons (lézardes dans la voûte) conduisirent à la fermeture de l’église en 1868, et la commune attaqua l’architecte, qui se retourna contre l’entrepreneur. Après remplacement de l’entreprise de maçonnerie, l’édifice ne fut finalement terminé avec l’édification du clocher qu’en 1875.


 

4-eglise-Bue.JPG

 

 

 

 

 

A Bué, l’église était devenue beaucoup trop petite, et il fut décidé de la reconstruire entièrement sur un autre emplacement. Ce chantier fut confié à Guillard, et la nouvelle église consacrée le 6 Décembre 1871, bien que certains travaux n’aient pas été achevés, comme le perron.

 

 

 

 

 


 5-expo-Guillard-.JPG

Le nouveau cimetière de Sancerre fut aménagé 1860, puis agrandi en 1877 et 1896. Les pierres utilisées proviennent de carrières locales pour les moëllons, et de Suilly la Tour et Bulcy (Malvaux) pour les pierres de taille. Suite à la demande du curé Peny, il fut décidé que Catholiques et Protestants auraient chacun son entrée, ce qui explique la présence de deux portails. Aujourd’hui, seul celui de gauche (celui des Catholiques) sert encore. En 1877, une maison de garde fut ajoutée, pour loger le gardien du cimetière, ainsi qu’un hangar destiné à abriter les employés et les visiteurs en cas d’intempéries.

 

6-expo-Guillard.JPG

 

 

Les grossistes qui entraient dans Sancerre pour y livrer des marchandises aux commerçants, devaient acquitter un droit d’octroi (taxe de l’ordre de 1% de la valeur de biens concernés). Jusque vers 1900, sancerre comportait 4 octrois, qui furent remplacés par deux établissements. L’un se situait en contrebas de St-Romble, et l’autre, représenté ici, à la Croix Saint-Ladre, route de Bourges.

 

 

 

 

7-la-halle.jpg

 

 

On lui doit aussi, entre autres, la construction à Sancerre du groupe scolaire de la Porte-César (vers 1885), et de la Halle (1884). Cette dernière, en maçonnerie et charpente, était plus petite que la précédente, afin de faciliter la circulation. Elle fut démolie vers 1980 pour laisser place à la « Nouvelle Place », dont la conception n’a pas dû faire trop fumer les méninges de ses géniteurs…

 


 8-expo-Guillard-.JPG

En 1869, Charles Guillard s’installe à Sancerre dans une belle maison qu’il a fait construire. Somptueusement décorée, elle est entourée d’un jardin agrémenté de plantes rares et d’une fontaine. C’est aujourd’hui le siège de la MSA.

 

9-expo-Guillard.JPG

 

 

 

 

Une passionnante exposition conçue, réalisée et présentée par Simon Maudry, qui se fera un plaisir de vous expliquer et commenter son travail agréablement illustré de nombreux plans et photos Elle est visible à Sancerre (esplanade derrière la mairie) jusqu’au 28 Août. Horaires 10h-12h ; 15h-19h ; fermé le mardi.

 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

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