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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 08:40

volcan-2.jpg

 

 

Il n'aura fallu qu'une éruption volcanique en Islande, petit pays de 350.000 habitants dont peu se souviennent qu'il est en Europe, pour que toute l'activité économique soit paralysée.

 

 

 

 

 

 

volcan 1

 

Touristes bloqués obligés de passer plusieurs nuits à même le sol des halls d'aéroport, sans pouvoir se changer ou même prendre une douche. Hommes d'affaire, ministres et autres personnalités indispensables au fonctionnement de notre société dans l'incapacité de vaquer à leurs occupations... Le chaos total. Et les scientifiques n'écartent pas que le phénomène dure plusieurs mois!

 

 


 

erup sol

 

 

Sur le Soleil, il y a aussi des éruptions, appelées éruptions solaires. Nous ne les voyons pas, car elles sont trop loin de nous. Consistant en jets de gaz brûlants (plusieurs centaines de milliers de degrés), elles perturbent le champ magnétique terrestre.

 

 

 

 

 

erup sol 2

 

 

Imaginons un seul instant l'impact qu'aurait une "méga-éruption solaire" sur Terre! Tous les satellites de télécommunication seraient complètement déboussolés, ainsi que les antennes et relais, nous privant d'un coup de radio, télévision, Internet, téléphone portable...

 

 

 

 

Peut-être est-ce ce qui nous attend autour du 21 décembre 2012, jour où s'arrête le calendrier Maya...

 

Décidément, aussi vaniteux que soit l'Homme moderne, il est autant à la merci des éléments naturels que ses ancêtres les Gaulois ou même les Néandertaliens.

 

 


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11 avril 2010 7 11 /04 /avril /2010 13:26

Autant à l'écart des grands axes de circulation que Saint-Verain, le village de Bulcy offre aux visiteurs avertis des vestiges intéressants.

 

remparts-vue-ouest.jpg

 

En venant de Mesves, voici ce qui s'offre au regard: des restes de fortification,s avec une tour ronde, et une section de courtine percée de cinq fenêtres au cintre polylobé. Restes d'une chapelle castrale?

 

 

photo-montage Bulcy

 

Situation des éléments mentionnés dans l'article. La direction de Mesves est en bas, à gauche de la vue. De l'enceinte fortifiée qui devait défendre un ensemble castral, il ne reste que la tour ronde, la courtine et, peut-être, la tour carrée isolée. Le manoir occupe-t-il l'emplacement de l'ancien logis seigneurial?

 

 

manoir

 

Pour voir le plus intéressant, il faut prendre la rue en impasse menant à l'église. On arrive devant ce ravissant manoir de style italien, dont la construction paraît remonter au XVIème ou XVIIème siècles. Sa façade Sud est élégamment ornée d'une double galerie.

 

 

église Bulcy

 

Après le manoir, voici l'église. Toute simple, elle a visiblement été construite en deux étapes et serait à l'origine celle d'un prieuré dépendant de celui de La Charité.


 

 

porche église

Le porche Sud, de style roman.

 

 

Le tympan semble être orné d'un personnage peint vu de profil.

 

Le porche principal, orienté à l'Ouest, est beaucoup plus récent.

 

 

 

 

 

 

 

tour ronde

 

 

Ici, nous sommes sur l'autre face des fortifications remarquées au départ. On aperçoit alors bien la tourelle de l'escalier d'accès à la tour ronde. La ferme a été adossée au rempart, sans qu'il soit possible d'affirmer qu'elle l'a réutilisée. Seule une visite approfondie permettrait de le déterminer.

 

 

petite maison

 

 

Accolée au rempart, en limite de la courtine aux fenêtres polylobée, cette jolie petite maison  est en cours de reconstruction. Visiblement  rebâtie avec des matériaux récupérés sur le site, occupe-t-elle l'emplacement exact d'une construction ancienne?

 

 

 

 

 

tour isolée

 

Dans le pré entre l'église et la rivière le Mazou, cette massive tour carrée est peut-être un vestige de l'enceinte fortifiée. l'intérieur est muni de plusieurs niveaux de planchers, hélas effondrés. Un escalier extérieur, dont les premières marches ont disparu, permettait d'accéder aux étages supérieurs, par des portes situées sur la face Ouest.

 

 

porte tour isolée

 

 

Vue rapprochée de la porte du rez-de-chaussée de la tour carrée.

 

Le linteau à coussinets semble remonter au XIVème siècle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Moulin de Bulcy (1)

 

A la sortie Nord du village, sur la route de Neuville, on peut voir ce très vieux moulin sur le Mazou. Il a été soigneusement restauré.

 

A part un court article paru dans le N°48 des Annales des Pays Nivernais, datant de 1986, je n'ai trouvé aucune information sur l'histoire de Bulcy. Bien dommage, car ces quelques vestiges laissent imaginer un passé intéressant...

 

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30 mars 2010 2 30 /03 /mars /2010 16:22

 

JM Lemétayer

 

« Une détermination encourageante ». « Le président a affiché beaucoup de volonté, mais il faut que tout cela soit suivi d'actes. La crise n'est pas finie » a fait valoir Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA.

 

(La Nouvelle République du 7 mars 2010)

 

 

 

 

Duflot & Cohn-Bendit

« Sarkozy ne comprend rien à l'agriculture durable » (Les Verts). « Entre discours martial et promesses creuses, Sarkozy a surtout démontré qu'il n'avait rien compris aux enjeux de l'agriculture durable » a estimé Cécile Duflot, tranchante chef de file des Verts.

(La NR ; 7 mars 2010)

 

Note de l'auteur: la petite Cécile sait-elle que le vilain Cohn-Bendit est en train de réfléchir à comment se débarrasser d'elle après les élections?

 

 

 

 

Sarko & vache 2

 

 

 

Nicolas Sarkozy : « Je voudrais dire un mot de toutes ces questions d'environnement, parce que là aussi ça commence à bien faire. Je crois à une agriculture durable. […] Mais il faut que nous changions notre méthode de mise en œuvre des mesures environnementales en agriculture. »… « Sur les normes environnementales, je souhaite qu'on montre l'exemple mais qu'on avance en regardant ce que font les autres, parce que sinon il n'y aura plus d'éleveurs de porcs bientôt chez nous. »

(Rue89 ; 7 mars 2010)

 



 

 

M. Lemétayer (FNSEA) a également salué le "pragmatisme" de l'Etat en matière d'environnement, qui pourrait se traduire par un allègement des contraintes écologiques qui pèsent sur l'agriculture.

(Le Figaro ; 7 mars 2010)

 

 

Notre Président semble ainsi avoir cédé aux pressions de la frange la plus réactionnaire de nos agriculteurs, qui s’entête à considérer que la protection de l’environnement est la cause de la plupart de leurs malheurs et un frein à leur prospérité. Accrochés à leurs objectifs productivistes, ils continuent à affirmer qu’agriculture « classique » (celle qui prévaut actuellement), agriculture biologique et cultures OGM peuvent coexister. Ceci dans le but évident d’obtenir l'allègement de la réglementatio concernant l'environnement, et la légalisation des cultures OGM qu’ils considèrent comme remède à tous leurs maux.

 

Mr Sarkozy dit que « bientôt, il n’y aura plus d’éleveurs de porcs chez nous ». Il faut simplement que le consommateur soit prêt à payer son prix réel pour une viande produite dans le respect de l’environnement, avec les contraintes que cela sous-entend, comme le traitement efficace des effluents. Et également que les « intermédiaires » prennent moins de marge au passage.


 

Algues vertes Des algues vertes sur une plage bretonne.


Ce sont les lisiers des élevages intensifs de porcs qui, transportés par les rivières jusqu'à la mer, favorisent la prolifération de ces algues qui dégagent des gaz très toxiques en se décomposant. C'est le prix à payer si on veut continuer à manger de la viande à bas prix sans se préoccuper des conditions de sa production.

 

 

 

 

D’autre part, si Cécile Duflot est animée de bonnes intentions, la citadine qu’elle est ne comprend guère plus le monde agricole que Nicolas Sarkozy. Prisonniers d’un système dévoyé, travaillant pour certains à perte malgré des centaines d’heures de travail mensuel (cas de beaucoup d’éleveurs), coincé entre les directives bruxelloises, les contraintes toujours plus dures et absurdes de la mondialisation, et celles de la protection de l’environnement, leur vie n’est certes pas facile.

 

Alors, au lieu d’opposer agriculture et environnement comme on le fait actuellement, pourquoi ne pas opter pour une démarche constructive et pédagogique, qui permettrait de les concilier ? Encore faudrait-il s’affranchir de tout sectarisme et de beaucoup d’idées reçues, et être prêt à remettre en cause certaines pratiques et idéologies.

 

Ainsi peut-être n’entendrions-nous plus de propos imbéciles tels ceux du président de la FNSEA, ou sectaires comme ceux des Verts pour qui, hélas, le monde rural et son mode de vie restent inconnus. Obliger les gens à rouler à vélo en ville est une chose ; concilier agriculture prospère et environnement préservé en est une autre.

 

sarko & taureau

 

Alors, notre Président saura-t-il prendre le taureau par les cornes?

 


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20 mars 2010 6 20 /03 /mars /2010 08:59

saint-patrick.JPG


Il y a deux jours, le fils d’amis à moi, âgé de 13 ans, me demandait pourquoi, lors de ses cours d’Anglais, il n’était question en cette mi-Mars que de Saint-Patrick.


Je lui expliquai alors que St-Patrick était le très populaire Saint-patron de l’Irlande, et que cette période de l’année était l’occasion pour les Irlandais de se livrer à de nombreuses festivités.

 



Ensuite, je lui demandai qui était le Saint-patron de la France :

saint-nico sarko

 



«  Euh… Ah oui, je sais ! C’est Nicolas Sarkozy !

 

-- Tu en es sûr ?

 




-- J’sais pas…

 

Jeanne d Arc5


-- Et Jeanne d’Arc, tu n’as jamais entendu parler d’elle ?

 

-- Ah oui ! C’était une Anglaise à qui on a coupé la tête »

 

Comme cela doit être dur d’être prof d’histoire de nos jours…


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18 mars 2010 4 18 /03 /mars /2010 14:51

De passage à St-Hilaire de Gondilly, on ne peut manquer sa petite église, qui trône au milieu d'un espace de verdure. Avec une petite poignée de maisons, l'ensemble constitue le chef-lieu de la commune, dont la majorité de la population habite au village de Beaurenard, plus au Sud.

St-Hilaire-de-GOndilly--13-.JPG


St-Hilaire de GOndilly (1)
Au lieu de s'ouvrir traditionnellement à l'Est (du côté de Jérusalem), le porche de l'église de St-Hilaire fait face au Nord.


Placée à l'origine sous le patronage de l'abbaye de St-Laurent, près de Cosne, elle est au départ de style roman, puis fut remaniée au cours des siècles.




St-Hilaire de GOndilly (5)
Vue côté Ouest.

Une haie empêche malheureusement d'avoir une vue complète de l'édifice. Il m'aurait fallu un objectif à grand angle.

Cette église est toute simple, mais de proportions harmonieuses, et fort bien restaurée.





St-Hilaire de GOndilly (10)
Sur cette vue, prise depuis le Sud, on remarque le transept à un seul bras. Sans information détaillée sur l'édifice, il m'est impossible de dire s'il existait à l'origine un autre bras, côté Est. Une abside semi-circulaire termine l'édifice au Sud.



Saint-Hilaire vécut au IVème siècle. Originaire d'Aquitaine, il fut exilé  en Orient pour avoir défendu la foi trinitaire dans une Gaule acquise à l'arianisme. Rentré en Gaule vers 367, il fut nommé premier évêque de Poitiers.


Fontaine St-Hilaire de Gondilly

Un peu au Nord de l'église, de l'autre côté de la rue, se trouve cette jolie fontaine, également bien mise en valeur et entretenue.

En arrière-plan, un lavoir à cien ouvert. Peut-être était-il par le passé couvert?






Fontaine St-Hilaire de Gondilly (1)

La fontaine capte une source, qui coule toujours aujourd'hui.

Une canalisation souterraine en pierre mène son eau vers le lavoir.






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14 mars 2010 7 14 /03 /mars /2010 08:36
Cela se passe au carrefour des Fouchards, là où la route Cosne-St Satur rejoint celle venue de Léré / Boulleret, et  la plus modeste RD 55 se dirigeant sur Sury en Vaux et Ste-Gemme.

carrefour
Derrière nous, le pont du canal; en face, la route de Sury en Vaux et, à gauche, celle de St-Satur. Le carrefour étant situé en agglomération, la vitesse y est bien sûr heureusement limitée à 50 km/h. L'itinéraire longeant le canal est prioritaire sur les deux autres routes, munies d'un Stop. Les usagers venant de Boulleret (sur notre droite) disposent d'une file spéciale pour tourner à gauche en direction de Cosne. Un carrefour aménagé avec bon sens, en somme, et où, à ma connaissance, on ne déplore jamais d'accidents graves, ni même de bouchons.

panneau

Alors que bien d'autres carrefours attendent impatiemment des aménagements beaucoup plus urgents, voici que notre Conseil Général va dépenser 850.000 €  pour construire .. un giratoire aux Fouchards. Encore plus cher que ce qu'a coûté l'aménagement de notre place de Veaugues!

Combien d'emplois aurait-on pu créer ou simplement maintenir dans des secteurs comme l'Education ou la Santé avec 850.000 €?

A l'heure où tant de charges financières ont été transférées, souvent sans compensations, de l'Etat vers les Collectivités Locales, est-il vraiment raisonnable d'utiliser l'argent du contribuable à de telles réalisation à l'utilité discutable?

Ou bien alors les caisses de notre département sont bien mieux garnies qu'on ne nous le dit... Et que le lobby du BTP est plus puissant que la détermination des personnels de santé et d'éducation...


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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 11:33
Il y a quelques jours, un ami m'a apporté ce qu'il pensait être un sceau "datant d'avant la Révolution". Il l'avait trouvé à Sancerre, Chemin des Grous, il y a une vingtaine d'années, alors qu'il travaillait à la réfection d'un trottoir.

Sceau-1.jpg


D'un diamètre de 14 millimètres, le sceau est en bronze, et dans un parfait état de conservation, au point qu'on le croirait sorti de fonderie.

Il représente deux personnages, vus de profil, entourés d'une légende.

Le personnage du premier plan, barbu, est visiblement un homme.

Pour le second, seule l'impression en "positif" nous permettra de mieux y voir.










Sceau 2
Haut de 20 millimètres, notre pièce porte en son sommet un anneau qui servait à l'enfiler sur une chaînette portée autour du cou.

Son propriétaire l'avait ainsi toujours à sa disposition lorsqu'il s'agissait de signer et d'authentifier un document.

Il lui suffisait alors de sortir son bâton de cire, de le chauffer de manière à ce que quelques gouttes tombent sur le document. Il appliquait ensuite son sceau sur la cire encore molle pour le marquer.






Sceau 3


La partie supérieure du sceau est gravée de deux étoiles, qui sont la marque de son fabricant.


Il devrait ainsi en principe être possible de l'identifier.

Le bronze est un alliage de cuivre et d'étain, et c'est la qualité de sa fabrication qui a permis à cette magnifique pièce de traverser les siècles sans s'oxyder.





Afin d'en savoir un peu plus, j'ai interrogé Olivier Trotignon, médiéviste et animateur de l'excellent blog "Moyen-Age en Berry". Pour lui, il s'agit du sceau d'un marchand du XIV ème ou du XVème siècle.


sceau 4
Une impression dans de la pâte à modeler nous montre le motif et l'inscription "à l'endroit", avec cependant moins de finesse que dans de la cire. On y voit bien les deux visages, qui semblent bien être deux hommes, peut-être des associés. A droite, les lettres "LA", à moins que le "A" soit en fait un "E" renversé. A gauche "NGLOIS". Le nom serait donc soit Langlois, soit Lenglois, nom courant à cette époque dans la région selon O. Trotignon. Peut-être deux frères associés dans une société commerciale.



Comment ce sceau est-il arrivé sur un trottoir de Sancerre? Il est peu probable qu'il ait été perdu sur place il y a 500 ans. Je pencherais plutôt pour des gravats qui auraient été étalés pour faire le troittoir. Ces gravats provenaient-ils de la démolition d'une maison, ou bien d'une carrière? On peut même, avec un esprit imaginatif, supposer que le sceau ait été perdu sur la Voie Jacques Coeur toute proche...



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6 mars 2010 6 06 /03 /mars /2010 09:06
Voici ce qu'on pouvait lire dans la "Voix du Sancerrois" du 18 février dernier, à propos d'une réunion du Conseil Municipal de Veaugues, qui s'était tenue le 24 janvier.

conseil veaugues
Y comprenez-vous quelque chose? Moi, rien! C'est probablement ce qu'on appelle la "transparence"...





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27 février 2010 6 27 /02 /février /2010 15:02

Début 1796, une rébellion royaliste fut menée à l’encontre des autorités révolutionnaires dans le Sancerrois. A la tête de l’ «  Armée Catholique et Royale du Sancerrois » avait été placé un jeune officier d’artillerie, Louis Edmond Le Picard de Phélippeaux, et cette action se situait dans la mouvance des chouanneries qui sévissaient dans l’Ouest de la France. Son but était de contribuer au retour de la Monarchie Française, en établissant sur le Trône Louis XVIII (ce sera chose faite en 1815 après la chute de Napoléon).

 

Si Phélippeaux fut le chef militaire de cette rébellion, le personnage qui nous est le plus connu est sans contestation l’Abbé Antoine Buchet, curé de Jalognes et prêtre réfractaire (ayant refusé de prêter serment devant les Révolutionnaires).

 

L’armée de Phélippeaux comptait environ 1500 hommes, dont 900 du pays ; les autres étaient venus en renfort de l’Orléanais et de Vendée. En face, les troupes du général « bleu » Desenfans (révolutionnaire), bien armées, étaient fortes de 2500 militaires de terrain.

 

croix-Vendee-Sancerroise-.JPG

 

Les "Amis de La Vendée Sancerroïse" firent ériger à la sortie de Sancerre, sir la route de Bourges, une croix dont le socle porte l'inscription suivante, surmontée d'une fleur de lys :

 

2 avril 1796

L'adjudant général

LE PICARD de PHELIPPEAUX

chef de l'armée

catholique et royale

s'empare de Sancerre

Le 12 avril Combat de Sens-Beaujeu

L'abbé Buchet

curé de Jalognes,

aumônier volontaire

des troupes royales,

en secourant des adversaires, meurt en martyr.

En 1966

En mémoire de sa fidélité et de celle de ses compagnons,

ce monument a été élevé

par le « Souvenir Sancerrois »,

héritier de la même volonté,

de la même foi et des mêmes espérances.

 

Il est surmonté d'une croix portant un cœur en son centre.  Le Cardinal Joseph Lefebvre, arche­vêque de Bourges, ayant, pour sa part, demandé aux membres du clergé de son diocèse de ne pas donner cette bénédiction, cette dernière fut donnée par un prêtre d'un autre diocèse.




En mars 1796, les troupes royalistes sont cantonnées dans Sancerre. Un soulèvement général est initialement prévu pour le 15 avril. Les chefs de la rébellion se cachaient, eux, dans les bois de Jars, alors que des dépôts de munitions avaient été approvisionnés dans des fermes de ce secteur.

 

Un soldat bleu du nom de Chigot et se disant déserteur vînt s'engager dans les troupes rebelles. En réalité, il s'agissait d'un espion envoyé par le général républicain Desenfans. Une fois connu l’itinéraire des trois colonnes devant rejoindre Jars, il rejoindra le dit Desenfans pour le mettre au courant de la marche des troupes de Phélippeaux ; c'est ce qui permettra aux Bleus de tendre le guet-apens de Sens-Beaujeu.

 

croix Vendée Sancerroise détail

 


Le monument érigé à Sancerre est surmonté de cette croix fleurdelisée.


A noter que la famille de l'Abbé Buchet, toujours présente dans le secteur, n'a pas été jugée digne d'être conviée à la cérémonie de bénédiction.


Peut-être ne sont-ils pas assez catholiques, ou suspectés de complicités révolutionnaires, comme le Cardinal Joseph Lefebvre...




 

 

 

 







C'est le 11 avril au soir que l'armée de Phélippeaux, forte d'environ 1.300 hommes, quitta Sancerre qu'elle occupait depuis le 2 avril. Elle fut divisée en trois colonnes qui, par trois routes différentes, devaient gagner le lieu du rendez-vous. La moins forte de ces colonnes devait passer par le bourg de Sens-Beaujeu. Elle comprenait environ deux cents hommes qui escortaient les voitures de munitions et de vivres. Les deux autres devaient rejoindre Jars par des routes diffé­rentes.

 

Sens-Beaujeu--7-.jpg


L'église de Sens-Beaujeu vers 1910.

 


Le mardi 12 avril 1796, à trois heures trente du matin que l’ armée royaliste entra dans Sens-Beaujeu. Immédiatement, le tir des Bleus se déchaîna et un combat d'une extrême violence commença qui se poursuivit jusqu'à huit heures du matin.

 

C'est durant cette bataille que périt, sous les balles des troupes de Desenfans, l'aumônier de l'armée catholique et royale, l'abbé Buchet, en allant porter le dernier sacrement aux morts et mourants de la bataille. Les rebelles royalistes furent, soit tués sur place comme l’Abbé Buchet, soit pris plus tard dans la journée dans les environs, et massacrés. Suite à cette tragédie, de nombreux interrogatoires eurent lieu dans les bourgs des environs, parfois suivis d’exactions.

 

croix Abbé Buchet (1)

 

 

 

 

 

 


Sur la place de Sens-Beaujeu, entre l'église et la fontaine, se dresse cette modeste croix en la mémoire de l'Abbé Buchet.


Ni coeur, ni Fleur de Lys, même pas d'inscription, mais des proportions beaucoup plus harmonieuses que son homologue sancerroise...







 

 

 

 


Il se dit aussi que le « trésor de guerre » des Royalistes fut caché dans un moulin proche de Neuilly en Sancerre, où il se trouve peut-être toujours, son dépositaire ayant entre-temps été tué. Le meunier fut ainsi assassiné le 11 janvier 1800 par des inconnus qui repartir sans avoir trouvé ce qu’ils cherchaient…

 

Phélippeaux mourut d’insolation en 1799 à St-Jean d’Acre (Syrie), après avoir contribué à l’arrêt des armées napoléoniennes devant cette ville.

 


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21 février 2010 7 21 /02 /février /2010 15:30
Depuis des semaines,  je scrutais les bois environnants pour un signe du printemps. Pas le moindre gonflement de bourgeon; pas la moindre plantule soulevant les feuilles mortes. Depuis la floraison des Ellébores (roses de Noël) en décembre, rien. A désespérer!

crocus-2010-02-21.JPG

Et puis, ce matin, j'ai trouvé ça, tout près de la maison. Alors, loin de mes oreilles les bêtises du genre" la neige restée dans les fossés en appelle toujours d'autre".

Le Printemps arrive enfin!


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