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6 avril 2018 5 06 /04 /avril /2018 12:20

Jacques Higelin est mort ce matin.

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4 avril 2018 3 04 /04 /avril /2018 09:19

Une petite surprise ce matin en allant vider le pluviomètre.

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28 mars 2018 3 28 /03 /mars /2018 11:36

Histoire d’y voir plus clair et de tordre le cou à certaines affirmations loufoques, je me suis récemment décidé, à l’aide d’un Watt-mètre prêté par un copain à mesurer la consommation de quelques appareils électriques domestiques. Voici les résultats…

 

- informatique de bureau (12 heures) : 0,6 kWh

- TV (fonctionnement 1h 15 mn par jour) : 0,16 kWh

- frigo (24 h ; T° ambiante 21°) : 1,10 kWh

- Congélateur (24h ; T° ambiante 5°) : 0,45 kWh

- Lave-linge (cycle à 60°) : 1 kWh

- radiateur SDB (1 douche T° initiale 16° ; T° obtenue 24°) : 1 kWh, que ce soit avec un radiateur à bain d’huile ou soufflant.

 

 

Rappel des tarifs « bleu Ciel EDF » :

Prix du kWh EDF en 2017 : 0,15 € TTC.

Abonnement annuel 30 Amp (6,6 kW) : 80€ environ.

 

 

Petits appareils en fonctionnement continu

 

- Radio + 2 HP

veille : 0,02 Amp

marche : 0,03 Amp

soit environ 7 Watt lorsqu’elle fonctionne, et 4,5 Watts en veille

 

- TV (écran 80 cm)

veille : 0,02 Amp

marche : 0,44 Amp

soit environ 100 Watts en fonctionnement, et 4 Watts en veille

 

- Ordinateur (Unité centrale de bureau + écran 22 pouces)

arrêt : 0,05 Amp

veille : 0,06 Amp

marche : 0,3 Amp

soit environ 70 Watts en fonctionnement, et 16 Watts en veille

 

- Livebox : 0,05 Amp

soit environ 1 Watt en fonctionnement

 

- Téléphone : 0,01 Amp

consommation négligeable

 

Ce qui signifie que, en mode veille :

- la TV coûtera : 0,15 € x 0,004 kW = 0,0006 €/heure (soit 0,06 centimes). Donc 1,4 centimes par jour, et 5,10 € par an

 

- le matériel informatique : 0,15 € x 0,016 kW = 0,003 €/heure (soit 0,3 centimes). Donc 7 centimes par jour, et 25 € par an.

 

Evidemment, débrancher ma TV  lorsqu’elle ne sert pas me ferait donc économiser environ 5 Euros par an ; un geste fastidieux vu qu’il faut se mettre à 4 pattes sous une table, et pour une économie négligeable.

 

Idem pour l’informatique, dont je me sers de manière répétée mais aléatoire de 8h à 20h. Chaque rebranchement (3 prises) induirait un temps de remise en marche de 15 minutes environ, pour économiser 25 Euros par an.

 

Il existe nombre de prises spéciales se branchant entre les appareils et le mur, mais elles ne sont pas données (entre 5 et 3 €), et il y a fort à parier qu’elles rendront l’âme avant d’avoir été amorties.

 

Je préfère donc couper, le soir venu, l’alimentation électrique de la pièce où sont installés informatique, téléphone et TV, réalisant ainsi une économie d’environ 10 Euros par an, avec en plus la certitude qu’aucun appel téléphonique intempestif ne viendra troubler mon sommeil ! Et puis, il y a assez de multiprises et autres câbles qui traînent ça et là pour ne pas avoir à en rajouter !

 

Quant au frigo quasi-trentenaire, son remplacement par un modèle étiqueté "vertueux" (catégorie A; environ 600€, fabriqué en Asie du Sud-Est) pourrait me faire économiser 20€ par an. Amorti pas avant 30 ans, lorsque je serai probablement en train de manger  les pissenlits par la racine.

 

Alors, exit donc la légende selon laquelle les appareils en veille induisent une surconsommation électrique notable !

 

Ici, un article intéressant et objectif sur le sujet.

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11 mars 2018 7 11 /03 /mars /2018 10:42

Depuis les temps « immémoriaux », les parcelles et terroirs se sont vus attribuer des noms d’origines variées, se référant à leur forme, situation, nature ou propriétaires. En voici quelques exemples glanés sur le cadastre dit napoléonien des communes de Neuvy Deux Clochers (1829) et Veaugues (1823)…

 

Le Moulin de l’Etang, près du bourg de Neuvy. Le Champ du Bied est nommé d’après le bief du moulin, qu’il longe. La Pointe indique bien entendu la forme de cette parcelle ; c’est un nom très fréquent.

 

Ici, près de la Tour de Vesvre, nous sommes près du Ruisseau de la Tour qui, à cette époque (1829), devait prendre ses aises. La Patouille était donc un pré boueux, au moins en Hiver. Quant au Pré du Pont

 

… il borde l’ancien Grand Chemin de Bourges à Sancerre, qui traversait le ruisseau sur ce pont.

 

Le même pont vu par Alphonse Buhot de Kersers vers 1880…

 

Et tel qu’il apparaît dans l’Atlas de Trudaine vers 1755.

 

Tout ce secteur est humide, et la Rauchère dérive de "rauches", autre nom pour les roseaux. Le Pré aux Veaux devait servir à mettre à la pâture, tout près du domaine, les jeunes veaux. Quant au Champ Germain, il y a tout à parier qu’un de ses anciens propriétaires s’appelait ainsi.

 

Idem pour le Bois et la Chenevière Bouchard. Une chenevière était un terrain dédié à la culture du chanvre, et chaque exploitation agricole en avait une ; le chanvre servait alors à tisser des toiles à usage domestique. La parcelle 408 s’appelle le Pré des Anges,…

 

… desservi par un long chemin du même nom et bordé de « têteaux » de charme. L’origine de ce nom reste mystérieuse ; peut-être faut-il y voir une déformation. Les noms subissent souvent, au fil des recopies et transcriptions, des altérations qui font disparaître leur origine. Ainsi, la Croix Robin de 1782 est-elle devenue sur le cadastre de 1829 le Crot Robin, un crot étant un endroit humide.

 

Les noms de lieux (ou toponymes) réservent parfois des surprises. Ainsi voit-on ici voisiner le Pré aux Prêtres, qui doit tirer son nom du fait qu’il devait appartenir avant la Révolution à la cure de Neuvy, avec les Chiennes Chaudes. Là aussi, mystère…

 

Le septième jour d’Octobre 1524 , Damoiselle Estiennette Escoréol, veuve de feu noble homme Jean Turpin, en son vivant seigneur de Vaufreland, reconnaît tenir en foi et hommage de François de la Grange, seigneur de Montigny et Vesvre, une terre nommée « les Hastes du Poirier de Coilhe d’Asne ». Une haste (ou aste, hâte) est une terre dont la forme rappelle celle d’un fer de lance.  Il faut bien entendu voir en Coilhe une orthographe ancienne du mot « couille », ce qui laisse libre cours à l’imagination quant à l’anatomie de celui qui a planté ledit poirier… (Archives du Cher ; E 403).

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17 février 2018 6 17 /02 /février /2018 11:17

Hier, de retour d’un déplacement à Château-Chinon en matinée, la décision est prise de revenir par le chemin des écoliers. Cette sympathique balade sur de petites routes nous permettra d’intéressantes découvertes… Ici, le château de Broin (commune d’Aunay en Bazois), ou plutôt ce qu’il en reste…

 

Bâti au 19ème siècle, il a une architecture originale avec des tourelles d’angle appuyées sur des arcades en fonte. Hélas, il semble condamné.

 

Un peu plus loin, le château d’Aunay, un peu austère…

 

ses magnifiques tilleuls.

 

Nous passons ensuite à Montenoison, dont la butte porte une une église…

 

Une motte dont les dimensions ne se prêtent guère plus qu’à une tour de guet…

 

et les restes d’un château construit par Mahaut de Courtenay…

 

Une petite vidéo ici.

 

Puis direction Arthel, avec ses deux châteaux perchés au-dessus d’un plan d’eau au milieu du village. La saison nous permet de bien voir Le château de la Motte  au-travers de la végétation…

 

Une petite grimpette nous amène au niveau de l’entrée, où nous avons la chance de rencontrer le garde de la propriété, qui nous proposera très gentiment de nous y balader. Merci encore à lui !

 

Le château domine le village et son plan d’eau. Une petite vidéo trouvée sur YouTube vous permettra d’en découvrir plus.

 

A Arthel, il existe un autre château, que je découvrirai lors des prochaines Journées du Patrimoine, en Septembre.

 

Le plan d’eau, vu depuis le lavoir, n’est pas sans rappeler celui de Druyes les Belles Fontaines, dans l’Yonne.

 

Au-dessous en existe un plus petit, qui devait alimenter un moulin.

 

Une petite note d’humour local.

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10 février 2018 6 10 /02 /février /2018 12:07

Non seulement la neige nous fait voir nos paysages autrement, mais elle trahit ceux qui, aussi nombreux que discret, vivent à nos côtés sans qu’on les voie ; ou presque…

 

Ici, le Blaireau. C’est notre seul plantigrade, et il se reconnaît à ses cinq doigts placés à l’avant…

 

La maisonnette de garde-barrière des Averdines. Le dernier train est passé en Juin 1987.

 

Ici, en plein champ, c’est une vraie autoroute à Sangliers…

 

Ils devaient être toute une bande…

 

Un pied vu de près.

 

Direction les bois…

 

Une trace de Lièvre, reconnaissable entre toutes…

 

Et ici, une Martre ou une Fouine.

 

L’empreinte de la Martre, à mi-chemin entre celle du Blaireau et celle du Chat, mais plus petite.

 

Quant à l’auteur de ces traces…

 

Il est à présent bien au chaud à la maison !

 

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7 février 2018 3 07 /02 /février /2018 09:09

Voilà longtemps que ce n'était pas arrivé, il a neigé toute la journée d'hier, et ce matin il fait -2°; idem pour les jours à venir. Le manteau neigeux devrait donc tenir quelques jours. Voici quelques photos de la campagne valgycienne, prises hier après-midi...

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3 février 2018 6 03 /02 /février /2018 13:12

C’est à un vernissage auquel j’ai assisté essentiellement par courtoise pour faire honneur à une invitation, que j’ai découvert les œuvres de Josiane Chevalier. N’ayant pu m’y concentrer suffisamment sur son travail, j’ai poussé la porte de son atelier quelques semaines plus tard… (Photo Le Berry Républicain)

 

Et y ai été chaleureusement accueilli, même si je ne venais qu’en curieux ! Ici, des assiettes très chouettes, en céramique chamottée noire…

 

Une fine couche de porcelaine leur donne un aspect nacré avant l’émaillage.

 

Très originales et réussies sont ces céramiques imitant des troncs d’arbres…

 

… inspirées d’un tableau de Paule Bastidon, une autre artiste de Neuvy Deux Clochers.

 

Côté arts de la table, les créations de Josiane ne manquent pas d’imagination ; bols et saladiers sont souvent penchés, et leurs lignes ondulées sortent de l’ordinaire…

 

La même composition sous un autre angle, avec une petite retouche par un logiciel photo…

 

Une sélection d’assiettes autour d’un plat. « Tout peut aller au lave-vaisselle », m’assure leur créatrice !

 

Sortons un peu de l’utilitaire avec cette cruche enveloppée d’une curieuse « peau »…

 

Ici, vous aurez tous reconnu le Petit Prince sur sa planète…

 

D’autres créations sorties tout droit de l’imagination de Josiane…

 

Idem pour ce bronze, en lequel chacun verra ce qu’il voudra…

 

Pour terminer, un autre tableau de Paule Bastidon, qui participait à cette exposition collective. Il m’évoque un figuier indien, avec ses racines aériennes…

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26 janvier 2018 5 26 /01 /janvier /2018 11:56

C’est dans l’univers de désolation d’un château Second Empire livré à l’abandon total depuis des décennies, que j’ai ramassé il y a peu cet humble petit bout de papier…

 

Marie Bux, scolarisée durant cette année 1901-1902 à l’Ecole Communale de Filles de Clamecy, devait être une jeune fille sérieuse. 2ème prix d’Enseignement Moral et de Lecture et Récit ; accessit de Rédaction et de Géographie.

 

A quoi correspondaient 1ère Classe et 2nde Division ? Peut être qu’un enseignant m’apportera la réponse…

 

Marie Bux était-elle venue dans ce lieu en colonie de vacances ? Qu’est-elle devenue ensuite ? Une recherche sur Internet ne m’a pas permis de le savoir…

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14 janvier 2018 7 14 /01 /janvier /2018 10:02

C’est au printemps 2017 que je décide enfin de faire une visite approfondie du prieuré de Reugny, situé au bord de la route de St-Amand à Montluçon, et dont la couleur des pierres autant que l’architecture m’intriguaient depuis longtemps.

 

Sur cette vue aérienne (merci Géoportail), on voit bien le positionnement des différents bâtiments. En bas le Logis où vivaient les religieux, flanqué de ses deux tours défensives ; il en existait deux autres au Sud, mais démolies. En haut, on distingue de droite à gauche le bâtiment agricole et la Chapelle. Un petit arbre marque l’entrée éboulée d’une cave voûtée, alors qu’en-dessous, on croit distinguer le « fantôme » d’un grand bâtiment arasé.

 

Le Logis flanqué de ses deux tourelles rondes…

 

La porte du Logis, au blason bien usé…

 

La tourelle Nord-Ouest…

 

L’autre tourelle, à la porte cintrée…

 

En voici l’intérieur.

 

Le bâtiment agricole, qui devait regrouper écuries et logements des domestiques…

 

La maçonnerie du prieuré de Reugny fait appel à deux types de grès. Le grès triasique de Saulzais est utilisé pour les linteaux et jambages.

 

Différentes concentrations d’oxydes de fer lui donnent d’extraordinaires couleurs allant du jaune…

 

au violet.

 

La Chapelle date du XVème siècle. Son grès rouge, toujours de provenance locale, est beaucoup plus récent (Oligocène), et très chargé en oxyde de fer.

 

Le chevet…

 

Le porche d’entrée…

 

Cette fenêtre marie les deux types de grès cités plus haut ; une intéressante leçon de géologie ! Pour une histoire plus pointue du Prieuré de Reugny, je préfère vous orienter vers l’article d’Olivier Trotignon, spécialiste en la matière, plutôt que de le plagier.

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