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24 juillet 2013 3 24 /07 /juillet /2013 07:55

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Certains arbres présentent d’étranges particularités naturelles. Ainsi, sur le tronc de quelques hêtres des bois de Veaugues, on aperçoit de grosses « loupes ». Cette excroissance, aussi appelée broussin, est en fait une tumeur ligneuse, dans laquelle les vaisseaux du bois se développent anormalement. Les causes de son développement peuvent être variées.

 

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D’autres hêtres présentent à leur base une dense touffe de minuscules rameaux formant un buisson serré. J'ai toujours cru, peut-être à tort, que ce foisonnement était dû au broutage répété par les Cervidés et les Lièvres.

 

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Les loupes, qu’elles proviennent du hêtre, de l’orme, ou d’autres espèces d’arbres, sont très recherchées par les ébénistes, qui les utilisent en placage. L’aspect veiné de leur bois est du plus bel effet. Ici, de la loupe d’Orme

 

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Ce hêtre présente à la fois une loupe, et un foisonnement à sa base. Y a-t-il un lien entre les deux ? Une anomalie génétique qui aurait déréglé la multiplication cellulaire ?

 

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Un ami, que de nombreux lecteurs du blog reconnaîtront aisément (), m’a récemment, lors d’une balade en forêt, donné une toute autre explication. Après avoir remarqué que le hêtre que je lui montrais présentait, outre une loupe et un foisonnement à sa base, des branches particulièrement tortueuses, il m’a expliqué que nous étions face à une « cheminée cosmo-tellurique ».

 

En fait, c’est un transfert d'énergie extrêmement puissant qui s’opère entre la Terre et le Cosmos par cette cheminée invisible. Dans notre cas, cet arbre avait eu la mauvaise idée de pousser dans l’axe de ladite cheminée, un peu comme un enfant dont on aurait eu l’idée saugrenue d’installer le couffin à la sortie du tuyau d’échappement d’un camion. La cheminée tellurique a ainsi bloqué son développement ! Simple, non ? Comment n’y avais-je pensé plus tôt !

 

 

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23 juillet 2013 2 23 /07 /juillet /2013 11:44

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L’Eté est le moment ou jamais pour admirer les Papillons. Pourtant, le Citron se montre dès le début du Printemps, à condition toutefois que ce dernier soit suffisamment clément et propice, ce qui ne fut guère le cas cette année.

 

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La floraison de la Lavande attire de nombreux papillons, dont le Moro-Sphinx et, bien sûr, notre Citron qui est de la même famille que la Piéride du Chou, le « papillon blanc » si commun..

 

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La chenille verte du Citron vit sur le Nerprun Purgatif, un arbrisseau qui se plaît sur les terrains calcaires de Veaugues. Ne présentant pas de caractères très particuliers, le Nerprun est aisément confondu avec d’autres espèces plus communes, telles le Cornouiller Sanguin, ou le Pommier Sauvage.

 

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Voici maintenant notre Citron au repos sur une feuille de Figuier…

 

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Puis en train de butiner le nectar des Pois de Senteur (ou de Cent Heures, comme on voudra…).

 

 

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21 juillet 2013 7 21 /07 /juillet /2013 09:17

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Le Domaine de Tréloup, aujourd’hui propriété de l’APAHS (Association des Parents et Amis des Handicapés du Sancerrois) se situe près de la route D 955 Bourges-Sancerre. Le voici vers 1910 sur une carte postale de Désiré Pinson. Curieusement, alors que le bâtiment principal avait été reconstruit en 1876, l’enduit semble déjà dégradé moins de 40 ans après sa réalisation.

 

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Cet extrait du cadastre dit « Napoléon » montre le domaine tel qu’il se présentait en 1823. Le « château » est le bâtiment du bas, d’orientation approximative Est-Ouest. La grand-route avait été achevée depuis peu à cette époque, et le « Grand Chemin de Bourges à Sancerre » passait à une centaine de mètres au Sud. Tréloup, qui faisait peut-être partie de la Seigneurie des Porteaux , était situé en 1344 sur le « chemin allant des Portaux à Veaugues en passant par Trillou » (J. Néraud).

 

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Face au portail donnant sur le parc depuis la route principale, trône cette grande croix (environ 4 mètres de haut) en calcaire, de très belle facture. On la remarque déjà sur le plan de 1823, mais elle a été refaite depuis. Que marquait-elle ? Le carrefour avec le « Grand Chemin (en quel cas, elle aurait été déplacée à l’ouverture de la route actuelle) ? Qui l’a rebâtie, probablement au cours du XXème siècle ?

 

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La propriété de Tréloup a appartenu à la famille de ma mère jusqu’en 1924, date où elle fut vendue par mon grand-père, son frère et sa sœur, « à la bougie » à la famille Boyer, de Sancerre. Les bâtiments ont progressivement été reconstruits au cours de la seconde moitié du XIXème siècle. Sous le « château » se trouve cette cave, dont l’entrée et un soupirail, tous deux murés (à gauche), se trouvent aujourd’hui à l’aplomb de l’intérieur du bâtiment. On peut en conclure que cette cave correspondait au bâtiment antérieur à 1876.

 

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Souhaitant compléter l’étude de Tréloup que j’avais présentée à la demande de l’APAHS (que je remercie au passage pour leur gentillesse et leur accueil très chaleureux) lors de leur AG il y a deux mois, je fais appel à tous celles et ceux qui auraient des informations relatives à son histoire, des photos, ou toute anecdote s’y rapportant. Pour tout contact, utiliser le lien « contact » en bas de page. Merci d’avance aux personnes qui pourraient ainsi contribuer à la connaissance de l’histoire de ce lieu-dit de la commune de Veaugues !

 

 

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20 juillet 2013 6 20 /07 /juillet /2013 07:44

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Un peu comme ces cambrioleurs qu'on retrouve endormis dans le canapé de leurs victimes dont ils ont dévalisé le stock d'apéritif, cet escargot "Petit-Gris" s'est assoupi sur le lieu-même de son dernier repas; des groseilles bien mûres...

 

Un petit conseil pour tenir éloignés ces visiteurs indésirables: saupoudrer de cendre le sol autour des végétaux qu'on veut protéger. Ils n'aiment pas ça et, de plus, la cendre est inoffensive pour vos chats et chiens, contrairement aux granulés bleus vendus en jardinerie!

 


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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 11:28

1-vue-bois-du-Chaillou-2013-07-04--2-.JPG

Ce n’est qu’au bout d’une bonne demi-heure d’un parcours digne d’Indiana Jones, dans une jungle marécageuse où les immenses fougères disputent la place aux mousses, aux troncs en décomposition et… aux moustiques que, tel la Terre Promise, le fameux pont apparaît soudain…

 

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Non, nous ne sommes pas en Birmanie sur ce qui a été la ligne du Pont de la Rivière Kwaï, construite à la hâte bar des milliers de bagnards, mais bien aux confins du Sancerrois, sur la commune de Neuilly en Sancerre. Ce pont enjambe le modeste Ruisseau du Chaillou, qui alimenta autrefois le Moulin Sauvage et celui du Sanglier, avant de se jeter dans le Vernon, puis la Petite Sauldre…

 

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Il fut construit pour la ligne d’intérêt local joignant Neuilly-Moulin Jamet à Vierzon, qui fonctionna du 1er Janvier 1914 au 31 Décembre 1939. Appelée localement le « Tacot », comme tous ces petits trains à voie métrique, elle transporta voyageurs, bestiaux et marchandises (essentiellement bois et cailloux) pendant un quart de siècle.

 

4-pont-du-Moulin-Sauvage--2-.JPG

Alors que la voie fut rapidement démontée après la fermeture, histoire d’en récupérer la ferraille, les ponts de la ligne ont subsisté, dont celui-ci. La tôle a cependant mal vécu, et je ne me suis pas hasardé à le traverser…

 

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La rambarde émerge au milieu de la végétation. Isolé comme il l’est, il est sûr de ne convoiter aucun ferrailleur indélicat… Il subsiste quelques anciens qui ont pris le petit train, qui mettait 3 heures pour faire les 67 kms du parcours Vierzon-Neuilly.

 


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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 09:40

Le site de Vesvre rassemble trois principales époques matérialisées sur place par la Motte (IX-Xème siècles), la « Tour » (XIIème), et la ferme (XVIème). Il est probable que d’autres constructions aient existé, mais sont aujourd’hui disparues ; on en saura plus au fur et à mesure des recherches menées par les archéologues qui travaillent sous l’égide de Victorine Mataouchek (INRAP Orléans), mais il faudra être patient !

 

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Voici pour commencer une proposition de restitution (travail de Denis Fargeot et Jean-Marie Tournefier) du site tel qu’il se présentait à son apogée, au XVIème siècle. La Motte, vraisemblablement abandonnée, est en-dehors de la vue, sur la gauche. Au premier plan, la ferme, alors toute neuve, en laquelle on entrait par la porte flanquée de deux tourelles. En arrière, passé le pont-levis qui enjambe les douves, la Tour à laquelle est adossée une construction récente, que nous appelons « le Manoir », dont j’avais déjà parlé sur le blog, et qui date vraisemblablement de l’extrême-fin du XVème siècle.

 

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Passons progressivement au réel avec, dans un premier temps, une vue de 1884, prise du Sud-Ouest. Le manoir a vraisemblablement été bâti à l’initiative de Guillaume de Fontenay (1437-1516), alors Seigneur de Vesvre, pour y loger confortablement sa « petite » famille, qui comptait 17 enfants ayant atteint l’âge adulte, tous avec la même épouse, Philiberte Digoine (1448-1516). Le tas au premier plan est une meule de foin.

 

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Puis une carte postale de 1900 environ, montrant qu’un appentis a été accolé à l’Ouest du manoir, à l’emplacement précédemment occupé par la meule de foin. Au premier plan, la tourelle de garde de l’angle Sud-Ouest de la plateforme de la Tour. Il n’en subsiste aujourd’hui que les fondations.

 

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Nouvelle avancée dans le temps, avec deux vues des années 1960. Le bâtiment, inhabité depuis 1900, est à présent dans un état de délabrement avancé ; la toiture s’est effondrée, et les murs sont sérieusement fissurés. On remarque un détail intéressant : sous la toiture de la tourelle centrale (en haut à droite) dépassent deux corbeaux de pierre. Que soutenaient-ils ? On voit mal des latrines à l’aplomb d’une porte, ne fût-elle que de service… Alors, une bretèche destinée à protéger ladite porte ? De toutes façons, la tourelle devait comporter à l’origine un niveau supplémentaire.

 

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Même époque avec, au premier plan, le puits. Même si les tableaux d’ouvertures sont un peu différents ils semblent tous accuser l’époque renaissance (fin XVème ou 1ère moitié du XVIème siècle). On voit bien les corbeaux mentionnés au-dessus. A droite, la face Ouest de la Tour, couverte de lierre.

 

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Et voici ce qu’il en reste aujourd’hui ! Faute de temps, de moyens et à une époque où l’intérêt pour le patrimoine bâti en péril était moindre qu’aujourd’hui, les murs se sont écroulés les uns après les autres entre 1975 et 1983. On reconnaît l’escalier d’accès au RDC surélevé du Manoir ; à sa gauche, l’ouverture béante donnant sur les caves semi-enterrées…

 

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Ces caves comportent deux travées communiquant par une porte aux voussures chanfreinées, très abîmée par les intempéries. L’accès depuis l’extérieur est à droite.

 

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Ici, la seconde travée, éclairée au fond par une meurtrière donnant sur les douves côté Nord.

 

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Selon un aveu notarié de 1683, le manoir comportait « une cave, deux cavereaux, une salle, une chambre, un lieu appelé le Trésor, attenans, une boullangerie et une cuisine attenans; cinq chambres haultes et les greniers dessus, le tout aussy couvert de thuille, avec quelques cabinets… ». Il est probable que la boulangerie et la cuisine se trouvaient de l’autre côté du pignon visible sur ce cliché, dans une partie que je vous présenterai lors d’un article à venir. En tous cas, voici ce qu’il reste de tout cela aujourd’hui… Les deux ouvertures superposées, à droite, permettaient de mettre le Manoir en communication avec la Tour par l’intermédiaire de bâtiments disparus il y a longtemps.

 

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Détail du pignon Est du Manoir. On voit des corbeaux qui soutenaient les porte-solives des étages disparus, ainsi que d’anciens placards aménagés dans l’épaisseur du mur, comme il était de coutume à cette époque. Au-dessus des placards, un arc de décharge en briques est décalé, ce qui laisse à penser qu’il correspondait peut-être à une ouverture disparue avant la construction des placards. Juste au-dessus de cet arc se remarquent difficilement trois pierres taillées semblant faire partie d’un arc d’ouverture… Si seulement elles pouvaient avoir la parole !

 

Manoir Virtuel denisPour terminer, voici une vue virtuelle imaginée par nos deux amis "bâtisseurs virtuels" (et virtuoses...) du Manoir tel qu'il pouvait se présenter au début du XVIème siècle, animé par la petite famille De Fontenay...

 

Souhaitons tout de même que ces ruines fassent l’objet d’un programme de sauvegarde, car elles sont essentielles pour comprendre l’histoire extrêmement complexe de cette partie du site de Vesvre, sur laquelle je ne manquerai pas de revenir !

 

 

 

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 12:50

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Le Sureau Hièble (ou yièble) est un cousin du Sureau Noir et du Sureau à Grappes. On le trouve principalement sur les talus des routes et chemins.

 

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Contrairement à ses cousins qui forment de petits arbres pouvant vivre des dizaines d’années, le Hièble est une plante à racines vivaces, mais produisant des tiges qui ne durent qu’une année.

 

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Chaque tige produit une inflorescence en ombelle à son extrémité. Les feuilles dégagent une odeur désagréable lorsqu’on les froisse.

 

4-Sureau-Hieble-.JPGAlors que le Sureau Noir fleurit en Juin, le Hièble fleurit en Juillet. Des baies noires très semblables à celles de son cousin, mais toxiques, succèderont à ces fleurs. A éviter pour la confiture, donc…

 


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8 juillet 2013 1 08 /07 /juillet /2013 08:14

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Afin de se remettre d'une journée passée à l'ombre d'un buisson, et avant d'affronter une nuit de sommeil bien méritée, rien ne vaut une bonne sieste!

 


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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 18:30

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L’Iris Fétide est un Iris sauvage qui croît sur les terrains calcaires, et on le trouve communément dans les Bois de Veaugues. Il doit son nom, tout comme l’Ellébore Fétide, à l’odeur assez désagréable que dégagent ses feuilles quand on les froisse.

 

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Il se plaît le mieux à mi-ombre, dans les haies ou les bois clairs, où il est très difficile à repérer en raison de sa couleur discrète de ses feuilles. Contrairement à celles de l’iris Nain qui pousse (entre autres) sur les Causses et qui produit des fleurs d’un jaune éclatant, ses fleurs bleu pâle sont assez difficiles à découvrir dans la pénombre.

 

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Elles éclosent fin Juin ou début Juillet, et leurs trois pétales virent rapidement au brun… Toutes les touffes ne fleurissent pas chaque année.

 

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C’est en général en Octobre, lors de l’ouverture des fruits, qu’on repère ses touffes.

 

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Le fruit arrivé à maturité s’ouvre en trois, découvrant les graines, atteignant presque la taille d’un petit pois. Elles sont d’un rouge-orangé éclatant.

 


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6 juillet 2013 6 06 /07 /juillet /2013 14:47

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Les Escargots et autres Limaces sont, par leur nature, faciles à photographier. Pour les Araignées et les insectes butineurs, c’est un peu plus difficile. Le plus réticent à se laisser prendre est probablement le Moro-Sphinx, vif comme l’éclair. Hier, et pour la première fois, ce sont des Grenouilles qui se sont offertes à mon objectif, dans un fossé exposé au soleil.

 

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Leur présence n’est détectable que de par leurs mouvements, tant elles sont difficiles à repérer au milieu des plantes aquatiques. Ici (et sur la vue précédente), ce sont des Grenouilles Rousses…

 

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Et là, soit une Grenouille Rieuse, soit une Grenouille Verte. Rien d’étonnant à ce qu’elles pullulent dans ce fossé : les bois environnants grouillent des Moustiques dont elles se délectent !

 

 

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