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2 juillet 2009 4 02 /07 /juillet /2009 10:30
Quelques clichés pris dimanche dans les rues de Sancerre, pêle-mêle...


Le "château" actuel de Sancerre a été construit à la fin du XXème siècle sur les fondations de celui du XIVème, endommagé durant le siège de 1573, et démoli sur ordre de Colbert pour affaiblir la puissance des Seigneurs (qu'on me corrige si je suis dans l'erreur...). En arrière-plan, St-Satur




Dans la rue Mac Donald (famille écossaise installée à Sancerre, rien à voir avec la malbouffe), une vieille maison qui a peut-être été une échoppe.

Les restes d'un palan au-dessus de la fenêtre du grenier laissent à penser qu'on devait y entreposer des denrées, peut-être de la farine.

Au fond, l'Hôtel de Pesselières.










L'Hôtel de Pesselières était la demeure des Sénéchaux de Sancerre. Une plaque émaillée en mauvais état indique qu'ils y ont résidé de 1338 à 1705.








Celui qui l'a rénovée a jugé bon de l'affubler de fenêtres en... PVC du plus mauvais effet!!!

Que font les "Architectes de Bâtiments de France", en général si pointilleux?





Un peu plus loin, juste en-dessous de la Maison des Sancerre, se remarque le "fantôme" d'une porte.

Son tableau était en chêne, soigneusement travaillé et chevillé.

Le reste est masqué par l'enduit.






Pour finir, j'ai craqué devant ce boîtier électrique délicieusement suranné, tout en fonte, et qui paraît être toujours en service...


L'âge du fer de l'électricité, en quelque sorte!


Pas tout à fait conforme aux normes actuelles, comment se fait-il qu'il ait échappé à la vigilance de nos dévoués contrôleurs et autres inspecteurs?

En tous cas, de quoi faire hérisser le poil à tout agent EDF qui se respecte. Peut-être évitent-ils cette rue?














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commentaires

M
En ce qui concerne la construction du château de Sancerre par la duchesse de Crussol d'Uzès, j'ai relevé cette note dans l'ouvrage de Léopold Bonnin :Les fondations reposent en partie sur les soubassements de la tour St Georges de l'ancienne forteresse. Afin d'araser les ruines, il fallut tirer pas moins de 118 coups de mine tellement les restes de maçonnerie étaient durs !
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