Nous sommes en gare de Veaugues vers 1955, et un autorail FNC s’apprête à repartir en direction de Bourges. Le poste de conduite étant dans une guérite située sur le toit, les passagers ont une vue dégagée vers l’avant, ce qui semble émerveiller les petits !
A gauche, on voit la grue hydraulique (noire et blanche), qui servait à alimenter en eau les locomotives à vapeur. Au fond la maisonnette du PN 39 et la direction de Sancerre.
Ici, une petite vidéo particulièrement savoureuse à propos de la mise en service de ces autorails conçus par les syndicats de cheminots dans une tentative de sauvetage des lignes rurales. Une action qui serait bienvenue aujourd’hui !
Les lignes du réseau de la Compagnie du Chemin de Fer de Paris à Orléans utilisaient alors des rails dits « double champignon ». Ils avaient la particularité de pouvoir être retournés lorsqu’ils étaient usés, et donc avaient en principe une espérance de vie bien plus longue. C’était donc le cas en gare de Veaugues.
Alors que les rails classiques (type Vignole) sont fixés directement sur les traverses au moyen de deux tirefonds…
… les rails DC sont posés sur des coussinets et calés au moyen de coins métalliques élastiques.
Pour bien faire la différence sur le terrain, voici le raccordement d'une section ancienne en rail "double champignon" (en haut) avec une section plus récente en rail "Vignole" plus récent (bas de la photo). Nous sommes ici à Bannay.
Un coussinet avec ses trous de fixations.