En rangeant des revues, je suis tombé sur un Code de la Route estampillé 1954...
Après l'avoir parcouru avec attention, j'y ai relevé quelques détails intéressants...
D'abord, pas de pare-brises ou de vitres en tôle ou en contreplaqué (tiens, ça me rappelle quelquechose...). Ils doivent être transparents.
Quelle peut bien être cette étrange exception?
Il est vrai que nous sommes en 1954. Je me souviens qu'à Cosne, jusqu'au début des années 1960, la Glacière Cosnoise (Rue Jean Jaurès) livrait encore des pains de glace (tout le monde n'avait pas un frigo), avec une carriole à cheval.
Image délicieusement désuète, sur laquelle on reconnaîtra aisément une 2CV, une Traction et une Peugeot 203. Notons au passage que la signalisation des carrefours a changé depuis.
Boire ou conduire, il fallait déjà choisir, à l'époque! Par contre, l'état d'ivresse restait à l'appréciation de la maréchaussée, car il n'y avait pas d'appareils de mesure. Pas plus d'assurance obligatoire (elle le sera en 1957), ou ceinture de sécurité que de limitations de vitesse hors agglomération non plus. Le bon vieux temps, en somme, sauf qu'il devait y avoir 10 ou 20 fois plus d'accidents graves par kilomètre parcouru qu'aujourd'hui!