Chaque fin de Printemps, la « Locomotion en Fête » rassemble des dizaines de milliers de passionnés de vieilles mécaniques sur l’aérodrome de La Ferté-Alais (Essonne). On peut y voir de tout, du moment qu’il y a un moteur, depuis les avions (ne me demandez pas le modèle de celui-ci) jusqu’au banc de scie, en passant par les appareils les plus inattendus…
Les belles voitures françaises de prestige comme on savait les faire dans les années 1950. Au premier plan, une Talbot Lago Baby ; en arrière, des Hotchkiss…
Une Simca Aronde pick-up visiblement juste tirée d’un long sommeil…
Une belle brochette de Renault 8 Gordini comme on en voyait dans les rallyes des années 60.
Plus modeste est ce vélomoteur auquel 3 chaînes n’étaient pas de trop pour transmettre à la roue arrière la force de son (anémique) moteur et des mollets des deux utilisateurs…
Un extraordinaire engin de l’armée italienne datant de 1960. Trois roues motrices, dont les deux arrières sont munies de chenilles ! Moteur 750 cm3 Moto-Guzzi…
La génération précédente était représentée par ce camion De Dion Bouton de la Première Guerre mondiale, qui avait fait en son temps la Voie Sacrée. Pas question de climatisation à cette époque, ni même de pneus…
Plus moderne (1962), ce tracteur routier Willème qui servait encore il y a très peu de temps, est aujourd’hui propriété d’une association de passionnés.
Son poste de conduite est certes plus accueillant que celui du De Dion Bouton, mais on mesure le progrès qui sera effectué jusqu’à aujourd’hui !
Installation autonome de sciage avec un gros moteur à essence américain Ruston, entraînant au moyen d’une courroie un banc de sciage de grumes. La densité de l’attroupement l’entourant ne m’a pas permis un meilleur cliché.
Une gamme complète de tracteurs "Société Française", fabriqués à Vierzon, était exposée; ceux-ci detant des années 1930.
Je vous avais promis de l’inattendu ; en voilà avec ce « pétrin automoteur » de 1930, animé par un moteur à essence qui lui est accolé. Gageons que les fumées d’échappement associées aux inévitables projections d’huile des moteurs de l’époque devaient conférer au pain une saveur inégalable…