12 mai 2009
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Seuls les initiés (il faut le mériter) connaissent Sainte-Lorette, au creux d'un vallon, dans les bois de Nancray (propriété privée). Aujourd'hui, il faut un oeil averti pour avoir envie de dévier du chemin qui, d'ailleurs, ne mène plus nulle part...
Le sentier longe le ruisseau, que l'on remontera jusqu'à la source...
Sur le cadastre de 1823, on distingue la Locature (petite ferme) de Ste-Lorette, et la chapelle (B); la source est en S. Le bâtiment A est le seul dont subsistent quelques ruines; tout le reste a disparu.
Non loin de la chapelle se trouve la source de Ste-Lorette, qui sourd entre les silex.
Elle ne tarit jamais, et est certainement à l'origine de l'implantation humaine en ce lieu.
On peut facilement imaginer que cet endroit, avant d'abriter une chapelle, ait été le site d'un culte paien, peut-être druidique.
Une dérivation du ruisseau alimente une mare.
Autrefois bien propre, son état laisse aujourd'hui à désirer....
Autrefois bien propre, son état laisse aujourd'hui à désirer....
Une nouvelle croix avait été érigée en 1999 en place de celle, ruinée, qui portait la date de 1882.
Hélas, elle a depuis été cassée à son tour par quelque imbécile qui passait par là...
Cette croix occupe l'emplacement de la Chapelle, déjà indiquée comme ruinée sur le cadastre de 1823.
Cette dernière était encore intacte, et munie de son autel, lors de l'état des lieux fait en 1738 par Mgr de la Rochefoucauld, évêque de Bourges.
Les parcelles cultivées étaient délimitées par des plesses, obtenues par le couchage des branches, qui se soudaient ensuite les unes aux autres, d'arbre en arbre de la même espèce.
Avec le temps et l'abandon, ces plesses ont donné des formes extraordinaires, faisant parfois penser à des bêtes fantastiques...
Ici, il est probable qu'une branche est venue d'un autre hêtre par la gauche, puis que ce dernier est mort, laissant sa branche soudée à son voisin.
Les plesses sont encore fréquentes dans le Pays-Fort, et ont donné un peu partout le toponyme Le (ou Les) Plessis.
Les plesses sont encore fréquentes dans le Pays-Fort, et ont donné un peu partout le toponyme Le (ou Les) Plessis.
Celui-ci présente une grosse branche horizontale, vestige de la haie.
Les arbres les plus remarquables de Sainte-Lorette sont certainement ces deux charmes, qui font irrésistiblement penser à un couple de danseurs, perdus dans quelque ronde endiablée...
Au fait, quelqu'un en sait-il un peu plus sur l'histoire de Ste-Lorette?
Au fait, quelqu'un en sait-il un peu plus sur l'histoire de Ste-Lorette?