A l'heure où on nous rabâche que rouler en diesel est devenu péché mortel, voici comment la SNCF participe à l'effort visant à persuader les automobilistes à se tourner vers le train! On attend la réaction des syndicats de cheminots, si prompts à "défendre le service public"...
Une vue de la gare de Nevers vers 1910. Les quais étaient abrités par une marquise en fonte, et la locomotive est un modèle du 19ème siècle.
Autre vue prise du même endroit une dizaine d'années plus tard, avec une machine plus récente, plus puissante et aérodynamique.
Aujourd'hui, la technique est omniprésente. Les gourmandes machines à vapeur (rendement entre 6 et 10%) ont définitivement cédé la place au diesel vers 1970, puis la ligne Moret-Nevers-Clermont a été électrifiée à grands frais vers 1990.
Il y a 100 ans, l'activité marchandises était florissante. Aujourd'hui, même les halles visibles à l'arrière-plan ont été démolies pour faire place à un parking, et les voies sont au mieux désertes, au pire enlevées.
La rotonde à l'époque où l'équipage des machines travaillait le nez au vent, devant alimenter le foyer de leur cheval mécanique... à la pelle à main.
Après la disparition, il y a 4 ans, du train du dimanche matin qui permettait de passer la journée à Paris au départ de Cosne puis celle, annoncée, du Nevers-Paris le dimanche, la SNCF aura tous les arguments pour imposer le "TGV Grand Centre"...
Celles et ceux qui souhaitent le retour à un service de qualité, digne de ce nom, sur la ligne Paris-Cosne-Nevers, et l'enterrement de ce projet aussi démesuré qu'inadapté aux besoins des régions qu'il doit traverser, peuvent signer la pétition "NON au POCL", voire adhérer à l'association.