Moulins-Engilbert est situé entre Château-Chinon et Luzy, et occupait une position stratégique sur l’ancienne route Nevers-Autun. C’est aujourd’hui un bourg vivant au centre duquel se dresse un éperon rocheux où avait été bâti un château, dont il ne reste que des ruines.
On accède à la cour du château depuis l’Ouest au moyen d’un escalier débouchant sur une poterne…
Plan du Château. Il s’étage sur trois niveaux, depuis l’entrée principale (au Sud) : la basse-cour, la terrasse (aménagée au XIXème siècle), et la cour du château, ou haute-cour. Cette dernière est flanquée au Sud par le donjon qui renfermait le logis seigneurial.
La haute-cour est le point culminant du château. On peut encore y voir la façade Sud du logis seigneurial, qui a été reconstruit au XIIIème siècle par les Comtes de Nevers.
L’intérieur du mur Sud du logis seigneurial.
Une archère… Le sol de la pièce était bien plus bas, et a été rehaussé par les gravats tombés au cours de 5 siècles d’abandon.
Des maçonneries en opus spicatum (en arêtes de poisson) attestent que l’origine de la construction remonte au Xème siècle, époque où on construisait le plus souvent des mottes plutôt que des châteaux de pierre.
Vue Sud du logis seigneurial. Au premier plan, la basse-cour ; juste derrière, la terrasse est percée d’un couloir, aménagé au XIXème siècle, et qui constitue aujourd’hui le seul accès aux caves du donjon.
La haute-cour et le donjon vus depuis la basse-cour.
Depuis la terrasse, on mesure l’étendue de la basse-cour avec, au fond, la porte principale du château. A l’arrière-plan, le bourg et l’église de Moulins-Engilbert. Au milieu, l'emplacement d'un puits.
Vue depuis l’extérieur de l’enceinte castrale, la porte principale du château est défendue par deux tours en éperon. Elle vient d’être restaurée.
Le bourg de Moulins-Engilbert était entouré de fossés et de remparts sur les trois-quarts de son pourtour…
Une des tours de l’enceinte extérieure. Pour tout savoir sur cette place-forte, le mieux est de vous rendre sur le site des Amis du Vieux Château, où vous découvrirez l’historique complet, des plans, de nombreuses photos, et l’actualité des recherches. Lors de ma visite, en Août de cette année, j’avais eu la chance de rencontrer Florian Bonhomme, alors en pleine campagne de relevés, dont j’avais pu mesurer la passion au travers des explications qu’il nous a gracieusement fournies. Merci à lui et courage à ceux qui s’appliquent à restaurer et mettre en valeur ce bel élément de notre patrimoine !