Le mot adventice est un terme technique utilisé par les agriculteurs pour désigner ce que nous appelons les mauvaises herbes. Pour combattre ces importunes (ici, l'Amarante), ils ont un arsenal mis au point par des « Bienfaiteurs de l’Humanité » comme Monsanto ou Bayer, dont le célèbre Roundup, dont je reconnais honteusement utiliser parfois le générique, beaucoup moins cher, dans les allées lorsque je suis dépassé par les évènements.
Dans mon potager, les adventices sont arrachées à la main. Certaines vont se recycler en compost, alors que d’autres partent à la soupe ou même en salade. C’est le cas du Chénopode, sorte d’épinard sauvage, qui pousse en grandes quantités dans nos jardins. Crue, sa feuille en losange peut être ajoutée à une salade composée (laitue, tomate, etc…) ; cuite, elle donne bon goût et une belle couleur verte à la soupe, ou peut être consommée préparée comme les épinards.
L’Amarante est aussi une de ces envahisseuses de nos potagers. Cueillie jeune, avant que ses feuilles ne deviennent coriaces, elle peut être utilisée de la même manière que le Chénopode.
Chez la plante de sauvage, les feuilles et les inflorescences sont vertes, mais l’Amarante a donné de nombreuses variétés ornementales aux tiges rouges ou jaunes, et aux grandes inflorescences pendantes colorées. (Photo Wikipedia).
Indéfectible compagne des deux précédentes, voici la Mercuriale. Son aspect inoffensif est trompeur, et si les locaux l’appellent « chie-mou », ce n’est pas pour rien. Alors, évitez de la mettre dans vos salades ou dans votre soupe !