Face à la Tour de Trémoine...

Alors que, de retour de ma cure semestrielle de désintoxication médiatique et informatique, je découvre les derniers soubresauts de l’agonie de notre système politique, je vous propose un petit retour en arrière, précisément samedi dernier. Ici, le village de Planèzes (Pyrénées-Orientales)…

Plein Sud, le Pic du Canigou, encore vêtu de quelques lambeaux de son manteau hivernal…

Partout autour de nous, le paysage est rude, rocailleux, à l’apparence hostile. Les pentes sont raides, même si les crêtes au premier plan de dépassent pas 370 mètres, et 600 pour l’horizon…

Les vignes des Coteaux du Roussillon épousent les caprices du terrain. A l’horizon, le célèbre Pic de Bugarach, qui devait être investi par les extra-terrestres le 21 Décembre 2012…

Difficile d’échapper à l’omniprésence dans le paysage, de la Tour de Trémoine (altitude 272 m) qui a donné son nom à la cave viticole du village voisin de Rasiguères, et qui propose d’excellents vins rouges (il est rare que je fasse de la pub sur mon blog). La prochaine fois, il faudra que j'aille voir cette tour de plus près…

En remontant le flanc d’un ravin, nous découvrons de mystérieux bâtiments éparpillés dans les broussailles. Une ligne électrique et un câble téléphonique, pourtant récents, semblent se perdre au milieu de nulle part…

Nous continuons sur le chemin balisé, qui franchit un escarpement par cette chaussée construite en surplomb, et dont l’importance nous intrigue…

Après avoir passé une sorte de gouffre inquiétant et quelques ruines, un court sentier nous mène à cette galerie…

De la hauteur d’un homme, elle s’enfonce horizontalement dans la montagne, et un éboulement nous arrête au bout d’une trentaine de mètres. Un boisement peu rassurant nous invitant à la prudence, et ne disposant que d’une lampe frontale pour deux (plus le chien), nous décidons de retourner vers la lumière…

J’avais naturellement entendu parler d’anciennes mines de fer dans la région. Certaines sont très visibles, comme à Lesquerde, mais ici, ces humbles vestiges ne permettent pas d’imaginer que, de 1913 à 1931, on a extrait un million de tonnes de minerai !

Mes recherches sur Internet m’ont conduit vers ce site qui en restitue l’histoire. Dommage que le lien « contact » ne fonctionne pas. Je me permets cependant de publier ce plan, qui en est extrait, et donne une idée de l’importance des travaux de l’époque…

Comments

[Thaddée]

C'est réellement magnifique ! ...

[sirius]

Oui, une ambiance "hors du temps"...

[Jean-Michel Guilleminot]

Bonjour, je me permets un conseil consernant la Drôme: visitez Le Palais Idéal du Facteur Cheval à Hauterives, une construction très atypique pour l'époque de sa création par ce modeste
facteur. Renseignements: www.facteurcheval.com  A+

[sirius]

Voilà certainement une idée qui plaira à mon ami Anatole, même si ce dernier, faute de cheval, fait ses tournées en fourgonette!

[anatolem]

J'ai un peu regardé sur une carte pour situer ta ballade et j'ai remarqué que l'accés à la tour de Trémoine n'était pas des plus aisé, mais je n'ai peut-être pas toutes les informations en ma
possession. En tout les cas faudra bien qu'un jour nous allions y faire un tour, cette année je pense que nous irons dans la Drôme qu'on ne connait pas.


A pluche.

[sirius]

Le sentier montant à Trémoine n'est pas indiqué sur les cartes. Il est réputé escarpé et glissant, surtout à la redescente, et c'est ce qui me fait hésiter car je n'ai pas des pieds de chamois...
Quant à notre balade, elle est indiquée en rouge sur Géoportail.


 


La Drôme est un endroit très sympa, à condition d'y aller hors saison (Juillet-Août).

[Christian lemenuisiart]

Superbe ta balade , elle est superbe la photo avec la vigne .
J'ai bien vu ta photo elle est bien belle


A bientôt

[sirius]

Une région dont on ne peut se lasser!

[Ségaline]

Eh bien au moins ça valait le coup de se passer d'internet, TV et Cie. Le retour a dû être bien rude.

[sirius]

Mieux encore s'il avait fait beau!


 


En fait, j'avais deviné pourquoi les bras t'en tombaient. N'ayant rien reçu avant mon départ le samedi 17, n'étant aucunement motivé par des partis qui ne proposent qu'à voter contre leurs
adversaires, et n'ayant jamais été informé par les médias du fonctionnement du Parlement Européen, je fais partie de ceux qui n'y sont pas allés.


 


Le jour où l'irréprochabilité sera la première qualité requise pour se présenter, et où nos députés auront pour principal souci le bien-être de tous les citoyens et le respect de l'environnement
(le vrai, pas les grands discours sur la "planète"...), je verrai les choses autrement. Mais, d'ici là, de l'eau aura coulé sous les ponts...