Après 36 ans à Veaugues, direction Le Noyer pour vous faire découvrir son cadre, son histoire, et aussi quelques billets d'humeur...
Par sirius
Il était jusqu’il y a peu une belle rangée d’arbres bordant une allée conduisant d’un château vers la forêt seigneuriale qui en dépendait.
Tout au bout, au bord de la route, un imposant Peuplier grisard dont j’admirais en hiver la silhouette élancée…
Et en été les somptueuses frondaisons.
Son tronc faisait plus de trois mètres de tour, et je le croyais promis à une quasi-éternité.
Ici, la feuille du Grisard.
Alors que, mercredi dernier encore, il semblait prêt pour le printemps, voici le spectacle qui s’offrit à nous vendredi…
Le tronc du géant n’est plus qu’un pitoyable moignon…
Alors que ses branches, à gauche (les autres appartenant à un marronnier et peut-être un aulne) finiront probablement en cagettes ou panneaux de particules. En effet, le peuplier est un médiocre bois de chauffage, et n'est plus utilisé pour faire des chevrons ou en menuiserie.
Nous y sommes repassé dimanche mais, non, ce n’était pas un mauvais rêve.
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