Les habitué(e)s du blog l’ont compris, nos plus proches voisines sont des vaches.
Du moins de la mi-Avril à début Novembre.
Il y a deux jours, elles étaient toutes rassemblées à l’entrée de leur pré, leur propriétaire ayant à escient « oublié » de garnir leur mangeoire des habituelles friandises complémentaires de l'herbe qu'elles broutent.
L’occasion de tirer quelques portraits.
Et la transhumance va commencer. Elles sont tout d’abord transférées dans le calme sous ce hangar…
Puis canalisées dans l’ordre vers cette remorque bétaillère.
Une opération à laquelle elles sont habituées.
Et voici un premier lot emmené vers leur résidence d’hiver, bien au sec. Là, les mères pourront mettre bas dès la fin du mois.
Les autres attendent leur tour. Trois voyages seront nécessaires.
Au bout d’un an de cohabitation, nous devons nous rendre à l’évidence : les vaches sont des voisines plutôt agréables, silencieuses et sans histoires ; enfin, presque.
La curiosité réciproque nous amenait à nous rencontrer, elles et nous, chaque fois que nous montions au village à pied et, un peu comme le soleil, elles vont nous manquer jusqu’au printemps.