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Après 36 ans à Veaugues, direction Le Noyer pour vous faire découvrir son cadre, son histoire, et aussi quelques billets d'humeur...

Pétrole à tous les étages

De passage cet après-midi dans une petite ville voisine pour quelques courses, je remarque ce chantier dont l’objet est visiblement l’élagage automnal des jeunes platanes de la place. On appréciera l’importance de l’équipe qui, outre une nacelle (bien utile), un camion-benne et un tractopelle (ici occupé à vider des feuilles dans le camion), ne comporte pas moins de cinq agents. Un autre camion aux couleurs d’une entreprise locale d’élagage, garé à proximité, me laisse penser qu’agents du privé et de la commune s'y côtoient peut-être.

 

Pour ramasser quelques malheureuses feuilles, pas moins de deux souffleurs, bien entendu à moteur thermique. Je veux bien que, lorsqu’on a affaire à un grand parc, ce genre d’équipement puisse se révéler utile. Par contre, lorsque je vois le nombre de particuliers et de collectivités qui y font appel pour pousser quelques feuilles, ça me fait bien rire !

 

Les feuilles et brindilles sont ensuite chargées dans ce tractopelle pour être ensuite déversées dans le camion. Là aussi, les moyens sont-ils bien proportionnés ?

 

Quelques feuilles qui pensaient s’en tirer à bon compte sont dûment ramenées dans le rang…

 

Alors qu’on nous rebat sans cesse les oreilles avec le réchauffement climatique et ses effets dramatiques à venir, et que l’écologie punitive (genre essence à 5 Euros le litre) est prônée par certains politiques, je préfère ne pas imaginer le bilan-carbone de ce chantier ! Sans parler des nuisances sonores infligées aux riverains et passants…

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L
Je me suis fait à peu près la même réflexion en regardant l'unique cantonnier d'une des communes où je travaille manier son souffleur toute la matinée pour rassembler les feuilles des quelques platanes de la place: beaucoup de bruit pour une efficacité et une rapidité toutes relatives... je suis sûre qu'au râteau il serait allé aussi vite, et il ne m'aurait pas cassé les oreilles toute la matinée. Mais il est des ouvriers qui n'ont l'impression de travailler que lorsqu'ils ont un moteur entre les mains... Le monde d'avant a vraiment un bel avenir.
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S
Ces souffleurs à feuilles sont une véritable aberration, et à tout niveaux; une plaie de notre société. Aussi inefficaces que bruyants. Pour ramasser les feuilles, rien ne vaut d'attendre qu'elles soient humides après la pluie; un râteau à feuilles, une brouette et une bonne paire de gants. A la rigueur, je le conçois, un camion muni d'un aspirateur qui charge rapidement les grands tas de feuilles pour les collectivités. Pas un tractopelle!
M
Les mêmes qui viennent en jet et en limousines pour un nième cob sur le climat cherchent à nous culpabiliser à propos de tous tous faits nos gestes, un peu comme l'Eglise le faisait sous l'Ancien Régime ; elle vendait des indulgences pour racheter ses péchés, on taxe hardi petit aujourd'hui... Et votre article montre bien l'incongruité d'un système qui se prend les pieds dans le tapis.
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S
Et que fait l'église aujourd'hui pour racheter ses péchés, à part "muter" les pécheurs?...
É
Oui ce ne sont pas nous les plus grands pollueurs. <br /> <br /> J'ai ENFIN vu aujourd'hui L'ARTICLE du mois, du siècle. Il est dans le blog de Mireille du Sablon, du blog Metzptitsbonheurs, et il me réconcilie avec la blogosphère, prouvant qu'il y avait encore des gens sur les réseaux sociaux enclins à démontrer les dangers du racisme, de la montée de l'extrême-droite et du sinistre Eric Zemmour que bon nombre de blogueurs/euses admirent parce qu'ils n'ont pas su voir la dangerosité du guignol. J'espère qu'elle aura plein de commentaires allant dans le sens de l'humanité, de la tolérance et de l'amour d'autrui quelle que soit la couleur de sa peau ou son orientation sexuelle. L'homophobie est une monstruosité au même titre que le racisme. Cet article me prouve enfin que la blogosphère peut parler d'autre chose que de chats ou de papillons qui clignotent, qu'il y a encore des gens "lanceurs d'alerte" ou dénonceurs d'injustices sur les réseaux sociaux. Elle nous réveille et nous montre qu'il y a encore de l'espoir en nous et même bien au-delà des crises sanitaires ou climatiques, et que le débat entre blogueurs n'est pas un vain mot. Les échos que j'en ai (par mail) sont éloquents pour cet article que nous attendions tous et redonnent un moral d'acier aux petits blogueurs que nous sommes.<br /> Je sais que tu es débordé, Sirius, que tu ne publies pas souvent, mais, là, franchement, elle mérite amplement que tu commentes son article ; ce à quoi nous assistons, avec ce sinistre Zemmour, est trop grave.<br /> Merci pour elle.
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S
Oui, Eliane, je suis débordé, et pas en forme en ce moment à cause d'un rhume carabiné qui nous tient tous les deux. Mais j'ai aussi fait le choix de ne plus aller sur les blogs qui font de la politique, histoire de garder le moral. Ce qui ne m'empêche pas d'avoir des conviction, proches des tiennes comme tu les sais. Un blog est un moyen d'expression qui laisse champ libre à son animateur, qu'il veuille parler de racisme ou de ses chats; on est libre de lire ou pas. Ma façon de combattre l'homophobie? Plutôt et ne faisant aucune différence entre mes ami(e)s hétéro et homos (nombreux, même dans mon coin de France profonde). Passe une bonne journée!
G
Superbe article et agréable blog Passe une bonne journée . Cordiales amitiés & à +
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S
Merci de ta visite, qui m'a de plus permis de découvrir ton blog!
A
On peut remarquer que la sécurité n'est pas mise de coté, rubalise, panneau de signalisation, quand je pense que notre pauvre employé communal n'est même pas signalé (sauf avec son gilet fluo) quand il balaie les caniveaux de la N151.<br /> A pluche.
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S
Il n'était en effet pas question d'entrer dans le périmètre de travail, encore qu'avec le bruit des engins, les agents n'auraient peut-être rien remarqué! Evidemment, les conditions de travail de ton collègue ne sont peut-être pas parfaite, mais comment faire? Peut-être poser, lors de ses heures d'action, une limitation à 30 km/h sur la zone concernée?
V
on marche sur la tête depuis quelques temps dans ce pays... bisous. cathy
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S
Là, tu prêches un convaincu!