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Après 36 ans à Veaugues, direction Le Noyer pour vous faire découvrir son cadre, son histoire, et aussi quelques billets d'humeur...

Bientôt le clap de fin

Voici que j’apprends ce matin dans le Journal du Centre que l’ancienne remise aux machines de la gare de Cosne va incessamment être détruite. La voici sur cette photo. De gauche à droite : le foyer-logement des cheminots de passage, l’atelier puis la remise proprement dite. Une architecture typiquement ferroviaire qui se reconnaissait au premier regard.

 

Pour moi, elle faisait intégralement partie du paysage cosnois (enfin, de mon Cosne), et un tel affront était tout simplement impensable ! Enfant, une de mes promenades favorites était de remonter la rue Jean-Jaurès, siège de la maison familiale, jusqu’au « Pont de Cours », où nous guettions les machines à vapeur, puis de redescendre par la rue Eugène Perreau qui passe derrière ladite remise. Une certaine activité y régnait, avec un peu d’entretien de matériel (crédit photo le Régional de Cosne ; 2021).

 

Un fourgon-chaudière destiné à assurer le chauffage de certains trains y fut longtemps garé (ici en 2014).

 

Nous refranchissions la ligne par la passerelle Gambon, côté Sud de la gare, et qui nous donnais un aperçu différent de cette dernière. On la voit ici en 1965 en arrière-plan, et elle disparut vers 1988 lors des travaux préparatoires à l’électrification de la ligne.

 

La remise en 1932, à une époque plus glorieuse de la gare de Cosne, qui était aussi le départ de lignes pour Bourges, Clamecy et St-Amand en Puisaye.

 

Un demi-siècle plus tard, elle abrita quelque temps une locomotive à vapeur appartenant à une association. L’autorail vu ici devait assurer les navettes Cosne-Nevers.

 

En Janvier 1985, voici la machine sous la neige.

 

Les deux gamins (qui se reconnaîtront peut-être) ont depuis  pris quelques décimétres et un peu de galon…

 

Sera-t-elle encore là lors de mon prochain passage à Cosne ? Suite dans un prochain article.

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A
C'est malheureusement triste de voir disparaitre le cadre qui a bercé son enfance.<br /> A pluche.
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S
On peut, comme moi, voir les choses ainsi, ou se dire que ce cadre était trop vieux, usé. C'est probablement ce que se disent les commanditaires de cette opération. On peut aussi avancer, avec une certaine raison, que la SNCF a mieux à aire de ses maigres ressources qu'entretenir des bâtiments inutiles. Espérons que la gare de Cosne ne subira pas le même sort, et ne se verra pas un jour remplacée par un simple abri-bus...
V
quelle idée de détruire ce bâtiment, ça fait partie du patrimoine!!! sympa les vieilles photos, j'adore!! bisous. cathy
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S
Oui, ça fait partie du patrimoine. Seulement ce patrimoine, il faut l'entretenir et, pour une fois, je me montrerai compréhensif envers la SNCF, propriétaire des lieux. Elle paie des taxes foncières sur son bâti, et doit de plus entretenir ce dernier, dans parler de sa responsabilité en cas d'accident avec les "scouatteurs"" qui y séjournent régulièrement.<br /> <br /> La solution aurait été de céder pour l'Euro symbolique (ce que rechigne à faire la SNCF...) à une collectivité; à cette dernière de trouver un usage rémunérateur pour ces bâtiments devenus inutiles avec la mutation du chemin de fer, mais qui manqueront aux anciens... comme moi!