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18 janvier 2019 5 18 /01 /janvier /2019 13:53

Dans la tête des Français, le mot cohabitation évoque souvent trois périodes durant lesquelles un Président de gauche dut composer avec un Premier Ministre de droite, ou vice-versa. Cette situation n’est en principe rendue possible que par le décalage dans le temps des élections présidentielles (le mandant est alors de 7 ans) et législatives (mandat de 5 ans).

 

Ainsi, en Mars 1988, suite à des législatives donnant la majorité au RPR, François Mitterrand désigna Jacques Chirac comme Premier Ministre. Même situation en Mars 1993 ; cette fois, même Président socialiste, mais c’est Edouard Balladur (RPR) qui est nommé Premier Ministre.

 

La troisième Cohabitation verra la situation inverse. Mal conseillé par Dominique de Villepin, le Président Jacques Chirac dissoudra l’Assemblée, espérant voir sortir des élections une majorité renforcée. Hélas, c’est l’inverse qui se produira, et il se verra obligé de nommer le 2 Juin 1997 le socialiste Lionel Jospin premier Ministre. Ce gouvernement de cohabitation durera 5 ans et Chirac, réélu en 2002, fera voter la réduction du mandat présidentiel à 5 ans, le faisant concorder avec celui des Députés. Le spectre de la cohabitation s’éloigne donc.

 

Connaissant bien mes deux colocataires et la froideur de leurs relations, je peux sans hésitation comparer cette cohabitation inattendue avec celle représentée par un improbable tandem Macron-Mélenchon ! Mais sait-on jamais…

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commentaires

S
Tes poilus possèdent une qualité qui fait défaut aux deux autres que tu mentionnes: eux ne sont pas humains, et dans leur cas c'est vraiment un compliment qu'on peut leur faire!
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S
Franchement, je ne voudrais pour rien au monde de Macron et Mélenchon sur mon canapé, enfin sur celui de mon matou!
L
Si tu miaulerais tes chats, tu aurais de bons assistants. Enfin moi j'y arrive avec deux des trois.
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S
Il paraît que les chats sont impossibles à dresser; tout au plus parvient-on à leur interdire certaines choses, du style piquer de la bouffe ou monter sur les tables. Je suis toujours parvenu à leur inculquer un minimum de bonnes manières afin d'en faire d'agréables compagnons, mais pas plus. De là à ce que je me mette à miauler, non!
M
Je connais peu les chats mais je trouve extraordinaire que quelle que soit l'espèce, il existe des cohabitations, voire des amitiés, parfois des amours totalement inattendus et débridés, le tout basé sur des critères que seuls les animaux ont pu établir tacitement et sans grands discours. Je pense que nous ne sommes qu'au début de découvertes à venir insoupçonnées sur leurs comportements.
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S
Les chats me passionnent à plus d'un titre. Tout d'abord, je ne me lasse jamais d'observer leur esthétique proche de la perfection, avec une préférence pour ceux à poil court et aux couleurs plutôt sombres. Vient ensuite la grâce de leurs mouvements, qui nous rappellent ceux de leurs cousins sauvages; ce sont des fauves miniature. Je précise que j'ai toujours laissé mes chats libres d'entrer et de sortir, avec les risques que cela présente pour eux (mauvaises rencontres, circulation automobile, maladies...)<br /> <br /> Enfin, une vie entière ne suffirait pas pour étudier leur comportement. Ils vivent en individus , un peu opportunistes mais très attachés à leur liberté. J'ai très vite compris qu'ils me connaissent mieux que je les connais. Ils mémorisent les sons que nous produisons, l'allure de nos déplacements, notre gestuelle, tout cela afin d'anticiper le moindre danger comme le font les animaux sauvages. Observer les relations qu'ils entretiennent entre eux est tout aussi passionnant; leurs rapports semblent aussi riches que les nôtres, et somme toute aussi proches également.<br /> <br /> S'attirer l'affection d'un chat, c'est faire entrer un peu de Nature chez soi, et aussi une formidable leçon d'humilité, car on finit par se demander ce qu'on a de plus qu'eux...
A
Ils ont l'air de bien s'entendre tes deux félins, avec notre malicieux Emmanuel nous ne sommes pas à l'abri de surprises (au pluriel) et encore un peu plus de trois ans pour tout découvrir.<br /> A pluche.
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S
Non, justement, ils ne s'entendent pas, et c'est bien ça qui fait l'intérêt de cette photo! En général, Voyou (le matou) ne tolère pas que sa colocataire monte sur "son" canapé. De plus, un grave différend les oppose depuis toujours: lui voudrait jouer, et elle non; chaque tentative se termine par des crachats et des courses-poursuite et c'est bien entendu toujours le même qui poursuit l'autre!