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13 août 2009 4 13 /08 /août /2009 08:27
J'ai trouvé de nouvelles images des anciens ponts de Cosne. Les trois concernent le "grand pont", c'est-à-dire celui qui est le plus près de la ville, sur le bras principal de la Loire.


L'entrée du pont suspendu, côté Cher. Deux bâtiments, l'un en pierre, l'autre en bois, étaient construits sur la culée du pont, à gauche. Ces ponts ayant été à péage dans leurs débuts, peut-être s'agit-il là du bureau de ce dernier. On distingue une publicité pour les pneus Goodrich.



La plage de Cosne, au pied du grand pont. On distingue encore les piles en bois de la passerelle provisoire ayant dervi durant la construction du pont, ce qui situe le cliché en 1928 ou 1929.



Un premier bombardement détruisit dès 1940 le pont en béton construit en 1928. Il fut remplacé par une passerelle en bois, elle-même détruite plusieurs fois, soit par de nouveaux bombardements, soit par les crues de la Loire. Elle ne céda définitivement la place au pont que nous connaissons aujourd'hui qu'en 1960. Le cliché ci-dessus date probablement de l'immédiat après-guerre.
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7 août 2009 5 07 /08 /août /2009 08:19


Elle n'était ni plus sucrée, juteuse ou parfumée que les autres, mais c'est la première mûre qu'il m'a été donné de croquer cette année, le dimanche 2 août.

Elle donne le coup d'envoi de la saison des confitures et gelées, compotes et autres fruits au sirop, qui viendront avantageusement remplacer dans nos assiettes les fruits venus de ces lointains pays où les OGM se disputent la vedette aux produits chimiques douteux...











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3 août 2009 1 03 /08 /août /2009 17:48

De nombreuses cartes postales anciennes de Veaugues et des villages environnants portent la mention : « D. Pinson, photo, Veaugues (Cher) ». Elles ont toutes été prises entre 1903 et 1913.

 


 



Désiré Pinson, photographié par lui-même le jour de son mariage.

 

Son appareil photo sophistiqué disposait en effet d'un mécanisme de retardateur.













 

 

 

 


Désiré Pinson est né en 1880 à Veaugues, et travaille tout naturellement chez son père François, qui est maçon. Nourrissant une passion pour la photo, il décide alors de s’acheter un appareil photo, alors que son épouse Ernestine, née Joulin, exécute toutes les opérations de tirage.


 



 Le premier matériel de Désiré Pinson fut acquis chez Photographie Vulgarisa­tion, 6 à 8, rue des Petites-Ecuries, Paris-Xc. L'appareil est un modèle "Chambre de voyage", format 13 x 18, type 1890, équipé d'un objectif Zeiss.



 


 

Il exercera ce qui est devenu son véritable métier jusqu’en 1913, date à laquelle il quitte Veaugues pour Henrichemont, puis Asnières les Bourges en 1914, où il décèdera en 1953. Il se déplace à vélo puis, à partir de 1907, en utilisant le tacot, faisant suivre son vélo pour rayonner autour des gares de la ligne.

 

 


 


 

Cliché de la place de Veaugues, un jour de foire ou de marché.







 



Son travail est aujourd’hui une précieuse source d’information pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de nos villages. En effet, malgré leur âge, ses clichés sont d’excellente qualité, principalement en raison de la taille des négatifs (13 x 18 cms) qui permettait un grain très fin.

 


 


 



La gare de Groises







 




Le second appareil de Désiré Pinson.

 

Ces appareils utilisaient des plaques de verre enduites de nitrate d'argent comme négatifs.

 

Leur grande taille permettait d'obtenir un grain très fin, et donc de très belles photos.


 

 




Le village d'Azy, comme tant d'autres, possédait sa mare.

 

celle-ci a été comblée pour élargir le carrefour de la route d'Etréchy.





 

 

 

C'est grâce à des photographes professionnels comme Désiré Pinson que nous savons à quoi ressemblaient nos villages autrefois, car  la pratique de la photographie était hors de portée du commun des mortels. Il a entre autres immortalisé les communes de Veaugues, Groises, Azy, Montigny, Neuilly, Neuvy, Bué, Vinon, Crézancy, Sens-Beaujeu, Sury en Vaux, Charentonnay, St-Andelain et Tracy.



Je tiens à remercier Monsieur Rousselet et son épouse Martine, qui est la petite-fille de Désiré Pinson pour l’information qu’ils m’ont aimablement communiquée.

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30 juillet 2009 4 30 /07 /juillet /2009 08:32
Depuis que nous savions que l'émission "La Carte au Trésor" devait se dérouler dans le Sancerrois le 27 juillet, nous comptions les jours jusqu'à cet évènement! Notre Sancerrois sous les feux de la rampe, le temps d'une émission dépassant le cadre de la Région administrative!



En plus, mon copain Patrick avait participé à l'émission dans le parc du Château de la Verrerie; il me tardait de le voir en vedette à l'écran!










Voici Toufou, le dernier arrivé à la maison. Il  juste 3 mois, et pense qu'à jouer...













Donc, à 20h35, j'étais rivé devant ma TV, mon chat sur les genoux. On a vu, et revu les trois équipes foncer à droite et à gauche, sans arriver à nous repérer vraiment. A la Borne, j'ai vu la maison de ma copine Jacqueline, mais rien sur les techniques potières. Tout au plus saurais-je à présent comment fermer un tonneau...





Visiblement, le petit matou s'ennuie devant la télé, et trouve le lave-linge, qui tourne, beaucoup plus intéressant..















De Patrick, on n'a entrevu que le maillot quelques fractions de secondes, alors qu'il équipait en hâte les grimpeurs; qu'il a dû être décu, alors que toute sa famille s'attendait à le découvrir en héros national!. Plus intéressante, la visite des Studios Jacana. Arrivé à Nançay, j'ai décidé que je n'étais assez ennuyé, et ai troqué les bras de Nath
alie Simon pour ceux de Morphée...





Lui, n'a pas attendu si longtemps...








Après en avoir discuté avec les copains et copines autrefois  "accros" à l'émission, nous sommes tous d'accord: la nouvelle formule n'arrive pas à la cheville de l'ancienne. Le côté "découverte" a fait place au côté "compétition", et il ne faut plus espérer découvrir une région grâce à la "Carte au trésor"!


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28 juillet 2009 2 28 /07 /juillet /2009 08:29

Après celles de Veaugues et de Neuvy La Tour, voici un bref historique de la gare de Neuilly Moulin Jamet. De 1907 à 1948, cette gare construite en rase campagne fut un mini-nœud ferroviaire, à l’échelle locale, bien sûr !

 

 



Comment s'imaginer que cette petite gare abandonnée fut, quarante ans durant, le siège d'une intense activité?










Située sur la ligne de La Guerche à Argent des Chemins de Fer Economiques (S-E), elle fut ouverte le 26 août 1907, en même temps que la section Veaugues-Argent de la ligne. Ce n’était alors qu’une petite gare de passage, censée desservir le village de Neuilly en Sancerre, mais cette situation ne dura pas longtemps.


 

 

La gare de Moulin-Jamet peu après son ouverture. la direction de La Guerche est au fond, tout droit; celle de St-Satur dans le prolongement des voies de gauche. Au premier plan, la manche à eau.

 

 

 

La section Veaugues-Argent fut inaugurée douze jours avant son ouverture au public par une commission composée d'élus locaux et d'officiels. Voici l'horaire de ce train spécial du 14 août 1907:

 

         Veaugues               08h 05

         Neuilly MJ           08h 21

         Vailly                    09h 45

         Argent        A       10h 40

                            D       11h 00

         Vailly          A       11h 46

                            D       13h 35

         Neuilly MJ           14h 40

         Veaugues               14h 57

 

Le 29 mai 1908 fut ouvert l’embranchement permettant de gagner St-Satur par Crézancy, Bué et Sancerre. Il desservait aussi le port du canal, à St-Satur, où étaient transbordés sur les péniches les cailloux provenant des carrières d’Argent. La gare fut alors équipée d’une plaque tournante pour retourner la locomotive de St-Satur, ainsi que d’un château d’eau.


 

 


Les horaires de la section Neuilly-St Satur en 1924.


Il fallait 50 minutes pour parcourir moins de 16 kms...










La desserte était composée de trois aller-retours sur la ligne « principale », ainsi que trois trains par jours vers St-Satur. Des correspondances permettaient d’aller sur Sancerre en venant de Vailly ou de Veaugues, et vice-versa.


 

 Plan des voies après l'ouverture de la ligne de Vierzon. Deux voies furent rajoutées et le plan remanié.

 



Nouvel accroissement de l’activité avec l’ouverture, le 1er janvier 1914, de la ligne de Vierzon, par Henrichemont. Le train officiel d'inauguration, parti de Vierzon à 9h 23, arriva en gare de Neuilly-Moulin Jamet (67 kms) à 14h 15, soit une vitesse moyenne de 16km/h… Une remise fut érigée pour abriter la loco de la ligne de Vierzon pendant la nuit ; un réfectoire et un dortoir attenants étaient réservés à son personnel.

 


 

 




Horaires de la ligne de Vierzon à son ouverture en 1914.



 

 

 

 

 

 

 

 






Sur cette vue, la remise et le château d'eau sont bien visibles en arrière-plan.







 



L’heure de gloire de la gare de Moulin Jamet dura une vingtaine d’années. Dès 1935, les cars prennent le relais de la plupart des trains, ces derniers n’étant maintenus que les jours de foire à Sancerre, Vailly ou Henrichemont. La ligne de Vierzon disparut le 31 décembre 1938 après seulement 24 ans d’existence.


 

 



Le train à quai est en partance pour la Guerche.

 

A droite, une voiture à voyageurs est remisée, en vue d'être ultérieurement ajoutée à un train.



 

 




Les pénuries de carburant de la Seconde Guerre Mondiale firent ressortir les trains à vapeur, qui connurent alors une affluence record. Ce fut hélas le chant du cygne ; la ligne d’Argent à la Guerche et son embranchement de St-Satur furent définitivement fermés le 15 août 1948.

 


 

 

Aujourd'hui, les emprises de cette gare autrefois si active sont désertes...

 

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26 juillet 2009 7 26 /07 /juillet /2009 09:19
L'étude des cartes postales anciennes nous révèle souvent d'intéressantes informations. Les originaux étaient produits à partir de plaques photographiques de verre de grande taille, ce qui permettait d'obtenir un grain très fin, malgré la qualité moyenne des objectifs de l'époque.

Une fois scannées (et non pas photocopiées!) avec les moyens informatiques modernes, on peut les agrandir de nombreuses fois, et ainsi découvrir plein de détails passionnants..


L'étude de quatre cartes postales, dont les copies m'ont aimablement été fournies par Mr et Mme Pioger (à Veaugues), m'a permis de découvrir que la maison faisant l'angle de la route de Sancerre et de la Grand Rue ( numérotée 349 sur ce plan de 1823, et coloriée en plus foncé) a été totalement reconstruite, probablement entre 1905 et 1920. Ceci serait aisément vérifiable en consultant les matrices cadastrales.





Photo prise avant 1907 du carrefour "des trois stops". La place est au fond. La maison étudiée est au premier plan à gauche, dans son état ancien, avec sa toiture basse.



La carte date de 1926; les travaux ont donc eu lieu avant. On voit que le bâtiment semble avoir été totalement reconstruit: la toiture est plus haute que celle de la maison suivante; les ouvertures ont changé de place; deux lucarnes ont fait leur apparitions sur la toiture, ainsi que trois oculus à l'étage, pour ventiler les combles.




Ici, nous voyons le chantier en cours, avec les ouvriers posant pour la photo. Les murs sont montés jusqu'à la base de la toiture. Des planches d'échafaudage sont appuyées contre les murs.



Nous sommes maintenant vers 1920, et la maison du carrefour a à peu près son aspect actuel. Le saule têtard a disparu dans les années 1980.




La même vue en hiver 2009. Une ouverture supplémentaire a été percée dans le mur faisant face au carrefour.













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25 juillet 2009 6 25 /07 /juillet /2009 18:33
A part le pont gallo-romain de St-Thibault, dont j'ai déjà parlé, et le pont de La Charité, dont les sources font remonter les origines au XIII, XV ou XVIèmes siècles, ce n'est qu'en 1833 que les rives nivernaises et berrichonnes de la Loire furent reliées par un pont. Avant cette date, le fleuve se franchissait par de nombreux bacs.


C'est en 1833 que furent ouverts les deux ponts de Cosne.

Voici celui du grand bras.







Ils étaient tous deux suspendus, mais d'architectures différentes.

le Grand Pont vu en direction de Cosne.










Même vue, prise de l'amont










Si les piles étaient en pierre, et les câbles et acier, le tablier et les parapets étaient en bois.










En 1926 commença le chantier de reconstruction des ponts de Cosne.

Au premier plan, la passerelle provisoire permettant le passage.

En arrière, le nouveau pont en construction.






Ouverts en 1928, les nouveaux ponts de Cosne étaient en béton armé.


Celui du grand bras fut démoli par les bombardements de 1940.







De 1940 à 1960, plusieurs passerelles provisoires se succédèrent.

Ce n'est qu'en 1960 que fut inauguré le pont actuel, également suspendu.







Le pont sur le petit bras, dit la "Petite Loire", fut également construit en 1833.

S'il était lui aussi suspendu, ses piles étaient différentes, plus massives et faisant arche au-dessus de l'ouvrage.






Vue de la culée côté Cher du pont de la Petite Loire.

Le pont en béton armé qui le remplaça en 1928 eut plus de chance que son frère du grand bras, puisqu'il ne fut reconstruit que vers 1980.





 
Le pont suspendu de St-Thibault fut ouvert en 1834. D'architecture très proche de celui de la Petite Loire, à Cosne, il en différait par la forme plus carrées de ses piles, et par ses câbles, qui passaient dans des orifices aménagés dans la maçonnerie, au lieu de reposer sur le haut des piles.




L'arche côté Nièvre avait été construite en imitant un arc de triomphe, lui donnant une certaine élégance...









Egalement en 1928, le pont de St-Thibault fut reconstruit en béton armé. Différentes de celles  des ponts de Cosne, ses piles étaient ajourées.

Affaibli par les bombardements; il dut être reconstruit à son tour vers 1982.




Le pont actuel de Saint-Thibault.




Si les ponts suspendus de Cosne et St-Thibault n'avaient pas été reconstruits, ils auraient peut-être subi le sort de celui de Sully sur Loire, de même architecture, qui s'écroula dans le fleuve au passage d'un camion en 1985... Plus de peur que de mal heureusement!

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21 juillet 2009 2 21 /07 /juillet /2009 08:39
Voici, juste pour le plaisir des yeux, quelques clichés de papillons et chenilles, pris dans mon jardin, à Veaugues.


L'Argus Bleu nacré




Le Flambé, et non le Machaon, comme je l'avais dit au départ. Merci à un lecteur du blog de m'avoir fait corriger cette erreur!




Un Sphinx Gazé butine une fleur de Pied d'Alouette; il produit un bourdonnement sourd caractéristique.



Une chenille de Sphinx de l'Euphorbe traverse la cour...




Je n'ai pas réussi à identifier celle-ci, qui est verte, avec deux rangées de bosses roses..






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19 juillet 2009 7 19 /07 /juillet /2009 10:33
Vu qu'il n'y a pas de vieux ponts sur la commune de Veaugues, et que tant bien qu'il y en aurait, je serais certainement le seul à m'y intéresser, je me propose de vous en faire découvrir ailleurs, en l'occurence près de Sournia, dans les Pyrénées-Orientales.

Il s'agit d'une région qui ne lasse pas d'émerveiller par ses paysages sublimes, sa nature très riche et ses témoins de l'architecture passée. Ce sont les amis que je visite depuis des années qui m'ont fait découvrir ces deux vénérables ouvrages, probablement autrefois situés sur des itinéraires d'importance.



Carte du confluent de la Désix avec le ruisseau de Ferrière, montrant les deux ponts anciens, et les chemins qu'ils portaient (en rouge).


Le pont sur la Désix comporte deux grandes arches. Il a été sauvé de la destruction par un bétonnage de l'extrados des arches, leur évitant ainsi de s'écrouler.








De construction soignée, il possédait aussi des ouvertures aménagées dans les culées, pour faciliter l'écoulement de l'eau en temps de crue.

Dispositif efficace, puisque le pont est toujours debout!







A l'origine, le tablier était horizontal, ou légèrement en dos d'âne, mais pas en double bosse comme aujourd'hui.

N'étant pas expert en matière de ponts, je suis incapable de le dater.






Côté Sournia, le pont est prolongé par ce chemin, soigneusement tracé et terrassé, avec de nombreux murs de soutènement.

S'il est probable que le pont a été supplanté par l'actuel au XIXème siècle, ce chemin devait être l'itinéraire principal pour rejoindre Sournia depuis la vallée de la Têt.

On peut (voir la carte) d'ailleurs le suivre sur plusieurs kilomètres  en direction de Sournia.










Après avoir traversé la D 619 en direction de Sournia, le chemin plonge à nouveau dans la vallée de la Désix.

En contrebas du carrefour précité se trouve la chapelle Ste-Félicité, datée par un panneau du XIème siècle. Doit-on y voir la confirmation de l'importance ancienne de cet itinéraire?






A un kilomètre en amont, sur le ruisseau de Ferrière, se trouve un autre pont paraissant de la même époque, constitué d'une unique arche principale encadrée de deux arches plus petites.

Lui, devait être légèrement en dos d'âne.







Noyé dans la végétation, le pont de Ferrière est peu propice à la photographie.

On distingue cependant bien ici une des deux arches secondaires, ainsi que l'avant-bec chargé à soulager la pile de la force du courant.

Le premier pont n'en possède pas.





Le tablier et les parapets sont bien conservés. peut-être ce pont a-t-il été maintenu en utilisation plus longtemps que son "frère".

Il est comme lui prolongé par un beau chemin sur environ un kilomètre, en direction de Campoussy. Au-delà, il est hélas détruit par l'aménagement d'une piste forestière de défense contre les incendies (DFCI).


Gageons que les autorités locales sauront préserver ce petit patrimoine qui, bien que modeste, n'en est pas moins élégant et de toute beauté. Il nous permet aussi de nous replonger dans une époque, pas si éloignée, où les villages de montagne n'étaient desservis que par d'étroits chemins par lesquels se faisaient tous les échanges, hommes et marchandises.


















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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 09:25
Pour certains, ce fut l'évènement de leur vie, celui qu'on n'ose espérer quand on habite dans un village de la France profonde. Moi, je voulais juste voir à quelle vitesse ils roulaient...
Alors, en attendant le reportage détaillé de Gwen sur la venue de Dave à Vailly, voici ce que j'ai vu du Tour de France.



Nous sommes aux Pivets, entre Montigny et Veaugues. J'avais choisi cet endroit parce que c'était la seule côte de cette partie de l'étape, histoire de voir si les légendes de la route montaient bien les côtes plus vite que nous les descendons...

Ici, on avait fauché les blés avant terme pour permettre l'installation de la mascotte, et des spectateurs avec leurs voitures.







Là, ce sont essentiellement des voisins qui ont fait une petite pause pour venir voir...

Ailleurs, d'autres sont venus exprès en camping-car depuis l'autre bout de la région, ou sont là depuis l'aube pour glaner quelques saucissons ou casquettes lancées par la caravane publicitaire.




Des voitures bardées de publicité passent, des motos de journalistes, tout un tas de véhicules certainement indispensables... Puis ce sont les motards de la Gendarmerie; ça devient sérieux, les spectateurs se lèvent de leur siège pliant... Les hélicos arrivent enfin, il y en a cinq!




Avec un quart d'heure d'avance sur le planning, voici les deux échappés; ils ont trois minutes d'avance sur le peloton, et ne seront rattrappés que 5 kms avant l'arrivée.








Voici maintenant le peloton. On dirait un banc de harengs comme on en voit dans "Thalassa", tant ils sont serrés les uns contre les autres! Seule leur couleur les distingue les uns des autres. Je suis déçu, car ils ne pédalent pas plus vite que les papys qui passent devant chez moi le dimanche; et puis, ça ne dure que quelques secondes!



Zoom sur le Maillot Jaune.

Il est bien à l'abri du vent au sein du peloton.

Je n'ai pas le temps de reconnaître Armstrong, que les Français détestent simplement par ce qu'il leur fait de l'ombre...





 

Pas de retardataires. Voici maintenant le bataillon des voitures d'assistance.

Ils sont passés. C'est fini.

Et dire que tant de gens font des centaines de kilomètres juste pour voir ça!





Il est loin le temps des premiers Tours, où les concurrents emportaient dans leur musette le casse-croûte, la carte routière et les rustines...

Certes, aujourd'hui il faut toujours pédaler, mais j'ai plus l'impression d'avoir vu une manifestation publicitaire qu'une course sportive. Je me demande, entre une étape du Tour et une manche du championnat de Formule 1, laquelle consomme le plus de carburant! Et on dit que le vélo, c'est écolo...

Et je me prends à rêver de ce temps où les voiliers s'appelaient "Pen Duick" ou "Manureva", et pas encore "Fleury-Michon" ou "Areva"...


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