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5 novembre 2009 4 05 /11 /novembre /2009 14:01


Vous aurez été prévenus: si vous passez la barrière, ce sera une balle dans la peau!
Et pourtant, ce chemin entrant dans la forêt de Charnes est classé "chemin rural", donc public. Cherchez l'erreur...

Bien dommage, car au fond de cette forêt se cachent les vestiges de la Chapelle de Charnes...




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3 novembre 2009 2 03 /11 /novembre /2009 08:43
Sur la commune de Vinon, Bannon est un village établi sur la pente sud du massif de la Pierre Goupillière. Idéalement exposé, il domine la plaine de Champagne Berrichonne et son terroir est tout naturellement voué à la culture de la vigne. Outre quelques maisons toutes simples, mais sympathiques, il possède des fontaines dont voici deux d'entre elles.



La première est située juste au-dessus du carrefour des routes de Vinon et de La Rèche, au bord d'un chemin. Elle est en bon état grâce à une restauration récente bien menée.






A l'intérieur, l'eau sourd toujours, probablement grâce à un entretien régulier.

Les murs sont construits en maçonnerie de silex provenant des hauteurs voisines où il abonde.

Le fronton d'entrée, muni d'un cordon larmier dans le prolongement du toit, est en appareillage soigné de briques plates.











A l'intérieur, grâce à la fraîcheur ambiante procurée par la source pérenne, s'est installée une flore essentiellement composée de Fougères Capillaires.









La voûte intérieure est construites en briques, et un escargot Petit-Gris y a trouvé un refuge lors des chaleurs de cet été.





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Dans le village de Bannon, sur la rue principale, trône une autre fontaine, beaucoup plus imposante. Une plaque apposée sur son fronton indique qu'elle a été dédicacée à Camille Berthelet, dont j'ignore malheureusement qui il était; peut-être un ancien maire de la commune, out tout simplement celui qui a financé sa construction.



De même style que la précédente, la fontaine Camille Berthelet est beaucoup plus grande. Elle est entièrement enduite à part le fronton d'entrée, soigneusement appareillé en briques ordinaires. Je n'ai pas pu en identifier la nature de la maçonnerie, peut-ête là aussi en silex, mais peut-être en béton, car elle semble plus moderne.




Le support en pierre placé au-dessus de son entrée était peut-être surmonté d'une croix, disparue depuis. Contrairement à la précédente, cette fontaine a perdu sa vocation initiale, et l'intérieur, entièrement bétonné, sert de... local à poubelles. C'est bien dommage, mais au moins est-elle toujours là.
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28 octobre 2009 3 28 /10 /octobre /2009 07:54
Hier, voici ce que j'ai vu, sans sortir de chez moi...



Les Coccinelles sont partout, une véritable invasion depuis quelques jours.  Ici, deux "Anatis Ocellata" (Coccinelle ordinaire) entourent une "Analia bipunctata", un peu moins répandue. Si on les regarde avec attention, on s'aperçoit qu'il y a plusieurs espèces de Coccinelles.




Ici, ce sont deux Perdrix Rouges qui, après s'être introduites dans mon atelier par la chatière, ne trouvaient pas le chemin du retour. Peut-être une occasion pour s'initier au bricolage... En tous cas, ce fut l'occasion de découvrir que la Perdrix est un très bel oiseau.
L'idée de les mener à la casserole ne m'a même pas effleuré l'esprit, et pourtant, c'est bon, la perdrix!
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26 octobre 2009 1 26 /10 /octobre /2009 09:13
Certes, Marzy n'est pas dans le Sancerrois, mais j'ai eu l'occasion de la découvrir récemment, en me rendant à l'exposition de mon ami photographe Fabrice Audier, qui se tenait juste en face. Pour ceux qui ne connaissent pas, Marzy est dans la "grande banlieue" de Nevers, juste au-dessus du Bec d'Allier.


La tour-clocher et l'abside sont d'époque romane, et il n'y a pas de transept. La chapelle Sud et la sacriste, dans laquelle a été réemployée une porte du XVIème siècle, ont été construites au milieu du XIXème siècle.







Vue de la paroi Sud de la nef, et de la chapelle Sud.


Une récente réfection des extérieurs met bien en valeur l'architecture du bâtiment.
















Le porche, tout simple, n'est pas roman.


Une statue de St-André, provenant probablement d'une ornementation intérieure, a été placée dans le tympan.











La nef. A droite, juste après la chaire (fin XVIème s.), s'ouvre la chapelle Sud. Le sol dallé en pierre de Nevers date de 1785. La séparation entre la nef et l'avant-chœur est marqué par un arc ogival qui repose sur des piliers engagés dans le mur et portant quatre têtes dont deux sont humaines. A la naissance de l'ogive, un Christ en Croix en bois sculpté est soutenu par une poutre transversale mordue aux extrémités par deux têtes de dragons. De part et d'autre de l'arc, sont posées sur des consoles les statues de saint Vincent et de sainte Agathe.





Détail de la naissance gauche de la poutre mentionnée au-dessus. la tête de dragon me fait immanquablement penser aux "vouivres" de la Tour de Vesvre (Neuvy deux-clochers)










A droite de la porte d'entrée, une grande statue en pierre de saint Christophe, datée du XVIème siècle. Elle a une histoire qui serait la suivante : arrachée à la cathédrale de Nevers lors la Révolution, jetée dans la Loire, elle s'arrête au bec d'Allier et elle est recueillie par les habitants de Marzy, qui l'installent dans leur église.












Dans la chapelle Nord, d'étranges stalles en trompe-l'oeil sont peintes sur le mur. Leur style fait penser au début du XVIème s., époque de construction de la chapelle.














La statue de Ste-Agathe, en pierre polychrome, garde le côté gauche de l'entrée de l'avant-choeur.



















A droite, c'est St-Vincent. Faut-il en conclure que Marzy était autrefois une grande région viticole?













Le banc d'oeuvre a perdu son banc où prenaient place les membres de la Fabrique responsables de l'entretien de l'église. Il reste le dossier à deux étages de six panneaux à arcatures de style flamboyant : les trois dessous en plein et ceux du dessus ajourés, Par-dessus se trouve un dais orné de clochetons et d'une galerie. On remarque aussi que les murs et les colonnes ont gardé leurs peintures polychromes, détail rare dans nos régions. Espérons qu'une restauration éventuelle saura les mettre en valeur!












Détail de l'un des panneaux sculptés sous le dais. Belle sculpture du XVIème siècle.















Dans la chapelle Sud, on remarque une statue de saint Roch, en pierre peinte classée Monument historique en 1922 ; le saint est le patron des mariniers de Loire mais aussi, à partir du XVe siècle, le saint antipesteux. Il est représenté avec une pèlerine, le bourdon (le bâton des pèlerins), une gourde, un chapeau à larges bords traditionnel du pèlerin. De sa main droite, le saint découvre sa cuisse sur laquelle l'ange désigne le bubon de la peste, un chien l'accompagne. Cette représentation rappelle la légende : en rentrant d'un pèlerinage à Rome, il entre dans une ville des Apennins d'Italie ravagée par la peste, il y guérit des pestiférés en traçant le signe de croix sur eux puis, atteint du mal, il se retire dans les bois où Dieu lui envoie un ange guérisseur, le chien lui apporte du pain.


 




Enfin, pour ceux qui auraient quelque chose à se reprocher (ce n'est bien évidemment pas mon cas), il y a le confessionnal.

Si ces vénérables panneaux de bois pouvaient parler, que de croustillantes révélations ils pourraient certainement nous faire...














Les informations historiques de cet article proviennent de la notice rédigée par Elisabeth Franc, de la CAMOSINE, qui m'a été aimablement remise à l'accueil du musée municipal Gautron du Coudray, face à l'église. Je ne puis que vous recommander de le visiter!

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 19:04
Parmi les derniers fruits, que nous offre l'automne, après les coings, et injustement oubliées de presque tous (ma mère me disait que ce n'était pas bon...), voici les nèfles. La nèfle fait partie de ces fruits dits "anciens", que l'on redécouvre aujourd'hui après avoir passé des décennies à vanter les mérites de pommes Golden insipides...




La nèfle est de la même famille que la pomme, la poire ou la corme. Le néflier sauvage pousse sur les terrains siliceux; on en trouve dans les bois du Pays-Fort (Sens-Beaujeu, la Borne)... Les variétés cultivées comme ici, plus grosses, se greffent sur de l'aubépine (ceux qui veulent des greffons peuvent me contacter, mais il faut savoir greffer, ce qui n'est pas mon cas!).




Elle contient cinq gros pépins, en fait presque des noyaux, et il faut reconnaître qu'elle n'est pas pratique à manger. Immangeable fraîche, il faut attendre qu'elle soit blette pour la consommer; elle est alors d'une couleur marron peu engageante...




La chair est très sucrée et parfumée, mais on s'en met plein les doigts en l'épluchant. On peut aussi en faire de la confiture, mais il ne faut pas mettre plus de 500 grammes de sucre par kilo de fruits pelés et épépinés.

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25 octobre 2009 7 25 /10 /octobre /2009 07:53
J'avais déjà parlé, à plusieurs reprises, du pont antique sur la Loire, à St-Thibault. Des fouilles avaient été effectuées en 2003 sous l'égide de la DRAC-Bourgogne, profitant alors du niveau exceptionnellement bas du fleuve.

Or voilà que, cette semaine, il est question de cet ouvrage dans le rapport des délibérations du Conseil Municipal de St-Satur. Notons au passage qu'au moins, on sait ce qui se dit au Conseil de St-Satur, contrairement à ce qui se passe à Veaugues... Voici donc ce qu'on peut lire dans la Voix du Sancerrois du jeudi 22 octobre:

" Vestiges du pont antique de Loire. - Il y a trois ou quatre ans (c'était en fait en 2003...), le CNRS avait réalisé des sondages de la Loire et extrait des pieux de l'ancien pont gallo-romain. De plus, en creusant, des pierres (noires) de ce pont ont été trouvées. Ces pierres, qui avaient été entreposées sur des terrains de VNF (Voies Navigables de France) avaient disparu. Elles ont été retrouvées autour du terrain de boules d'Herry!

Le maire (de St-Satur) obtient du Conseil que quelques-unes de ces pierres soient exposées en bord de Loire (posées les unes sur les autres). Un habitant de St-Thibault se propose de réaliser un panneau pour en donner les explications. Le CNRS est d'accord avec cette proposition. De plus, le Conseil accepte qu'un pieu soit exposé dans le hall du Centre Socio-culturel."


Les pierres des piles du pont gallo-romain de St-Thibault, vues depuis la rive nivernaise, lors de l'été 2003.



Il est tout de même étrange que, dans un pays où une loi de 1941 (régime de Vichy) punit toute personne faisant la moindre fouille ou ramassant le moindre témoin archéologique, des éléments aussi visibles (plusieurs centaines de kilos) aient pu se retrouver sur un terrain  municipal d'une autre commune, à 15 kms de là, au vu et au su de tout le,monde...

Gageons en tous cas que toutes les pierres soient ramenées d'Herry à St-Satur, et soient disposées de manière à être mises en valeur. J'espère aussi que l"habitant de St-Thibault" préparera des explications claires et exactes.

En tous cas, je ne peux que saluer l'initiative de Guy Poubeau, qui s'est décidé à faire réapparaître les pierres "volatilisées", et à les exposer au public. Espérons ainsi que les habitants de St-Thibault et du Sancerrois auront enfin  droit à une digne mise en valeur de leur patrimoine historique.

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20 octobre 2009 2 20 /10 /octobre /2009 08:32
Le dimanche 11 octobre, le Rétromobile-Club du Berry a choisi de faire étape sur le site de la Tour de Vesvre. Excellente idée, qui a permis à tous les participants de passer une exceptionnelle matinée.





Une trentaine de voitures, de 1930 à 1975 environ, étaient sagement rangées dans la cour de la ferme...










Cette torpédo Ford de 1933, à la présentation impeccable avec son intérieur de cuir rouge, avait vu son moteur V8 remplacé par un moteur de... camion Simca de l'armée française!










Sur fond de Tour du XIIIème siècle, une Traction Citroën voisine avec une rare Berliet 944.

On oublie souvent que cette marque, si connue pour ses camions, a également produit des voitures, essentiellement de haut de gamme.











Les Belles Américaines n'étaient pas oubliées, avec cette Ford Fairlane de la fin des années 1950.


Nul doute que, sous son interminable capot, se cache un V8 aussi énorme que gourmand...











Ce coupé VW Karmann Ghia est réalisé sur un châssis de Coccinelle, dont il reprend également le moteur.

Cette élégante voiture de sport a été produite en petites séries durant les années 50 et 60.






Le "clou" de la manifestation était cette splendide Talbot K75 de 1930, ici derrière une également superbe Citroën de la même époque. Toutes deux en parfait état d'origine (à la peinture près...), elles ont toujours été amoureusement entretenues par leurs propriétaires successifs.



Sous son capot se trouve un six cylindres en ligne culbuté de 2650 cm3.

Le petit réservoir plaqué à l'habitacle est un "exhausteur". Il permet à l'essence aspirée depuis le réservoir principal, de descendre par gravité vers le carburateur, 20 litres du précieux liquide vous seront nécessaires pour faire 100 kilomètres...



Une fois de plus, après l'Acétylène-Club et ses vieilles motos l'an passé, le site de Vesvre a encore une fois prouvé qu'il était un cadre idéal pour tout rassemblement!

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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 21:34

Point n'est besoin de se déplacer au Stade de France, ni même de payer un abonnement à une chaîne cryptée, pour voir un bon match de foot. Il suffit de deux chats, et d'un ballon de fortune, en l'occurence ici une boulette de papier alu...



Le coup d'envoi est donné!



A chacun sa technique, tackle ou dribble, pour contourner l'adversaire, tous les sens aiguisés, moustaches hérissées et muscles bandés...



... afin de filer droit au but

Le foot-chat se joue en deux mi-temps; la première, sur le terrain, d'un quart d'heure; la seconde, plus longue, sur le canapé, pour le repos des joueurs.

Quant aux spectateurs, ils se déplacent au gré de l'action. Bien que l'alcool soit autorisé dans les "tribunes", il n'y a jamais de bagarres après le match!



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12 octobre 2009 1 12 /10 /octobre /2009 14:51
Pour nous, les Sancerrois, Cosne a de tous temps été notre gare. Il y a bien des trains directs pour Paris qui s'arrêtent à Tracy, mais l'habitude est prise depuis longtemps, exactement depuis ce jour de 1966 où la ligne de Bourges à Cosne a été fermée.



Le 2 octobre 2009, le train de 18h47 en provenance de Paris entre en gare...

Vestige du traffic marchandises autrefois florissant, le locotracteur (à droite) sommeille avec deux wagons plats chargés de barres de fer.

La caténaire nous rappelle que nous sommes sur une grande ligne...



Sur ce cliché datant d'avant 1939, on voit la voie "lente", au milieu.

Disparue depuis longtemps, elle permettait de garer les convois de marchandises au passage des trains de voyageurs, plus rapides.








La gare en 1905. On voit bien la continuité des bâtiments sur la gauche.









La même vue aujourd'hui. Le fronton central a changé, et une partie des bâtiments administratifs ont disparu, peut-être suite à un bombardement (à préciser...).







Sur cette vue de 1950, les bâtiments centraux ont déjà disparu. La voie lente est toujours là alors que, à gauche, attend l'autorail pour Bourges. La marquise des quais centraux est visible. Deux autocars sont garés devant l'hôtel, en face de la gare.



Le plan des voies et bâtiments entre les deux guerres. En rouge, les voies du "Tacot", qui relia Cosne à St-Amand en Puisaye de 1905 à 1939, exploité par la S.-E. A l'écartement d'un mètre, il n'était pas directement relié au réseau principal.







La halle aux marchandises et les ateliers du Tacot, avec leurs trois voies couvertes, sont encore visibles sur le parc de la DDE. Le bâtiment des voyageurs a, hélas, été tout récemment démoli.





A l'extrême-droite, la rue Jean-Jaurès. En allant vers la gauche, l'emplacement de la voie du Tacot, puis celle de la voie de transbordement.

Elle permettait les échanges de marchandises entre les deux réseaux, et a subsisté jusque dans les années 1970, pour l'approvisionnement de la DDE en goudron liquide.





Cette vue est prise du même endroit que la précédente, mais dans l'autre sens. On y voit un "Tacot" de la S.-E. en provenance de St-Amand, qui s'apprête à entrer en gare.

En arrière-plan se situe le pont, qui permettait à la voie métrique de franchir la ligne de Paris.






Vue prise vers 1910 depuis le pont de la route de Cours, en direction de la gare. A droite, le poste d'aiguillage. A gauche, des locomotives fumantes, en attente d'affectation, sur une voie de garage. Au milieu, un train de marchandises est garé sur la voie lente, et les autres voies du faisceau de Cosne bourdonnent d'activité...



La même vue aujourd'hui. Certes, la traction électrique a avantageusement remplacé la vapeur, et ses locomotives polluantes. Par contre, les voies sont désertes, l'activité marchandises ayant pratiquement disparu de la gare de Cosne. Les voies de garage servent essentiellement à garer les navettes ouvrières Cosne-Nevers.






Vue aérienne de la gare de Cosne. En rouge, l'emplacement de la ligne du Tacot. Les camions de messagerie ont remplacé les wagons dans la cour aux marchandises.

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8 octobre 2009 4 08 /10 /octobre /2009 12:43
Personne n'a pu passer à côté, notre place a fait peau neuve en 2009, sans que cela ne soulève l'enthousiasme général, mais sans non plus soulever le moindre commentaire dans notre village où les gens ne s'expriment pas. Après six mois, où en sommes-nous?


L'église n'a pas changé de place. Il est vrai que, déjà déplacée en 1891, ce n'était pas une des priorités. Son environnement est un peu triste mais gageons que, une fois les arbres poussés, elle bénéficiera d'un écrin de verdure.


Devant l'école, le carrefour a été surélevé, obligeant les automobilistes (à part certains irréductibles se singularisant par leur bêtise) à ralentir. On s'est même fait au retour de la priorité à droite. Dommage cependant qu'un arrêt de car en site propre n'ait pas été prévu pour l'école.



Nous avons gagné de beaux trottoirs de chaque côté de la rue en face de la mairie; personne ne s'en plaindra! Fini le temps où il fallait s'accrocher aux lampadaires pour les contourner, de peur de tomber sous une voiture...




Par contre, passée la chicane (très mal placée, d'ailleurs), la tableau se gâte sérieusement. Pour les automobilistes, qui retrouvent la chaussée pleine de trous et de tranchées mal rebouchées, mais surtout pour les piétons. Ici, c'est clairement indiqué: "fin de la priorité aux piétons".

Et, comme pour enfoncer le clou, le panneau "interdiction de stationner", au demeurant peu respecté, trône dans le passage déjà étroit entre le tilleul et le poteau EDF, obligeant tout ceux et celles de plus de 1m50 à baisser la tête et rentrer les épaules pour éviter de s'assommer...

Il est vrai que la plupart des piétons empruntant cette partie de trottoir sont les pensionnaires handicapés des foyers logements, et que ces derniers oseront probablement encore moins se plaindre que les Valgyciens de base, qui de toutes façons, ne vont pas à pied...
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