Pour nous, les Sancerrois, Cosne a de tous temps été notre gare. Il y a bien des trains directs pour Paris qui s'arrêtent à Tracy, mais l'habitude est prise depuis longtemps, exactement depuis ce jour de 1966 où la ligne de Bourges à Cosne a été fermée.
Le 2 octobre 2009, le train de 18h47 en provenance de Paris entre en gare...
Vestige du traffic marchandises autrefois florissant, le locotracteur (à droite) sommeille avec deux wagons plats chargés de barres de fer.
La caténaire nous rappelle que nous sommes sur une grande ligne...
Sur ce cliché datant d'avant 1939, on voit la voie "lente", au milieu.
Disparue depuis longtemps, elle permettait de garer les convois de marchandises au passage des trains de voyageurs, plus rapides.
La gare en 1905. On voit bien la continuité des bâtiments sur la gauche.
La même vue aujourd'hui. Le fronton central a changé, et une partie des bâtiments administratifs ont disparu, peut-être suite à un bombardement (à préciser...).
Sur cette vue de 1950, les bâtiments centraux ont déjà disparu. La voie lente est toujours là alors que, à gauche, attend l'autorail pour Bourges. La marquise des quais centraux est visible. Deux autocars sont garés devant l'hôtel, en face de la gare.
Le plan des voies et bâtiments entre les deux guerres. En rouge, les voies du "Tacot", qui relia Cosne à St-Amand en Puisaye de 1905 à 1939, exploité par la S.-E. A l'écartement d'un mètre, il n'était pas directement relié au réseau principal.
La halle aux marchandises et les ateliers du Tacot, avec leurs trois voies couvertes, sont encore visibles sur le parc de la DDE. Le bâtiment des voyageurs a, hélas, été tout récemment démoli.
A l'extrême-droite, la rue Jean-Jaurès. En allant vers la gauche, l'emplacement de la voie du Tacot, puis celle de la voie de transbordement.
Elle permettait les échanges de marchandises entre les deux réseaux, et a subsisté jusque dans les années 1970, pour l'approvisionnement de la DDE en goudron liquide.
Cette vue est prise du même endroit que la précédente, mais dans l'autre sens. On y voit un "Tacot" de la S.-E. en provenance de St-Amand, qui s'apprête à entrer en gare.
En arrière-plan se situe le pont, qui permettait à la voie métrique de franchir la ligne de Paris.
Vue prise vers 1910 depuis le pont de la route de Cours, en direction de la gare. A droite, le poste d'aiguillage. A gauche, des locomotives fumantes, en attente d'affectation, sur une voie de garage. Au milieu, un train de marchandises est garé sur la voie lente, et les autres voies du faisceau de Cosne bourdonnent d'activité...
La même vue aujourd'hui. Certes, la traction électrique a avantageusement remplacé la vapeur, et ses locomotives polluantes. Par contre, les voies sont désertes, l'activité marchandises ayant pratiquement disparu de la gare de Cosne. Les voies de garage servent essentiellement à garer les navettes ouvrières Cosne-Nevers.
Vue aérienne de la gare de Cosne. En rouge, l'emplacement de la ligne du Tacot. Les camions de messagerie ont remplacé les wagons dans la cour aux marchandises.