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1 janvier 2014 3 01 /01 /janvier /2014 09:02

lever-soleil-2014-01-01.jpg

En ce premier matin le soleil semble avoir eu autant de mal à se lever que la plupart de mes concitoyens, d'ailleurs, il s'est rapidement éclipsé pour laisser place à un dégradé de gris... Que cela ne m'empêche pas de vous souhaiter à tous, lectuers du blog ou pas, une excellente année!

 

Pour tous ceux et celles qui auraient des idées préconçues quant au temps qu'il fait dans le Sancerrois, et plus précisément à Veaugues, voici mes relevés pour l'année 2013. Notons tout de même une pluviométrie excessive, la moyenne étant d'environ 780 mm par an.

2013

jan

fév

mars

avril

mai

juin

juillet

août

sept

oct

nov

déc

année

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

T° mini

-6  

-7

-4

-2

4

8

10

11

8

1

-3

-5

-7

T° maxi

11

10

18

27

22

30

33

35

34

24

15

11

35

T° moy-enne

2,34

1,63

5,71

9,52

10,66

16,73

21,84

20,15

16,95

11,96

5,67

4,24

10,62

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

précipi-tations

81

77

106

102

113

37

41

37

67

138

137

39

975

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30 décembre 2013 1 30 /12 /décembre /2013 08:45

Pour ce qui sera probablement mon dernier article de l’année, j’aurais pu choisir de vous parler d’un footballeur dont la carrière sur le déclin le plonge dans la perspective angoissante d’être relégué au rang des has-been , et qui s’est livré à un geste consternant de bêtise pour prouver qu’il est toujours vivant. Eh oui, force est de le reconnaître : argent et célébrité ne riment pas forcément avec intelligence et bon goût. Il aura cependant obtenu ce qu’il voulait : qu’on parle à nouveau de lui, grâce à la bêtise de la presse !

 

Chapelle-Ricard--1-.JPG

J’ai préféré vous relater la découverte, au hasard d’une agréable balade avec un ami, à la sortie d’un village voisin de Veaugues, cette petite chapelle privée à l’abandon. Au bord du chemin, un portillon dévoré par la rouille impose une exploration approfondie des lieux…

 

Chapelle-Ricard--2-.JPG

Au fond de ce qui semblait un petit verger, une construction disparaissant sous le lierre…

 

Chapelle-Ricard--3-.JPG

Une porte en arc brisé, style néo-gothique, soigneusement appareillée en grès ferrugineux…

 

Chapelle-Ricard--4-.JPG

L’intérieur n’est pas très spacieux, mais un autel monolithe en calcaire trône encore contre le mur Est…

 

Chapelle-Ricard--5-.JPG

Si la maçonnerie de pierre a relativement bien résisté, il n’en est pas de même de la toiture. Une ouverture béante, peut-être causée par la chute d’une branche, laisse à présent la pluie dégrader l’intérieur, ainsi que l’arase du mur Sud…

 

Chapelle-Ricard--6-.JPG

Le plafond était aussi d’une facture soignée, avec des voûtes plâtrées imitant des croisées d’ogives, dont il ne reste hélas plus grand-chose. Au Nord comme au Sud, les murs sont percés de fenêtres en ogive…

 

Chapelle-Ricard--7-.JPG

Détail de la base d’un des piédroits de la porte d’entrée, montrant les quartiers de grès soigneusement taillée, et chanfreinés.

 

Chapelle-Ricard--8-.JPG

Une enquête de voisinage m’apprend que cette chapelle a été édifiée probablement vers 1900, par une famille du village pour servir de caveau familial. Les corps ont été retirés vers 1980 pour être mis dans le cimetière municipal. Reste que des petits malins ont creusé un trou au pied d’un des murs extérieurs, pensant ainsi accéder à un quelconque « trésor ». Probablement déçus d’entr’apercevoir des parois bétonnées et des supports en cornière métallique, ils ont abandonné là leurs travaux. Un peu dommage de voir cette construction soignée et encore facilement restaurable à l’abandon total…

 

 

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22 décembre 2013 7 22 /12 /décembre /2013 12:47

1-Pradines-Hiver-80--1-.JPG

C’est suite à la récente découverte par une amie, au fond d’une boîte à chaussures, de clichés que je croyais hélas disparus à jamais, que ces souvenirs d’une époque heureuse et insouciante remontent à la surface… Nous étions en 1979-80, et le village fantôme de Pradines (commune de Clermont l’Hérault) était alors notre terrain de jeux. Baignade et pêche l’été ; balades l’hiver ; un monde merveilleux à moins d’une heure de route. Nous aimions tout particulièrement l’ambiance de ses quelques rues bordées de maisons construites avec le basalte qui abonde tout autour…

 

2-Pradines---Salagou-1946.jpg

Pradines était desservi par une petite route se détachant de la Nationale 9, qui passait tout en bas, dans la vallée. Sur cette vue aérienne IGN de 1946, on voit bien la RN9 en bas à gauche, et Pradines (tout en haut à droite) au bout de sa petite route.

 

3-Pradines--34-Clermont-l-H.-.jpg

Plan de Pradines vers 1830.

 

4-pont-chemin-Pradines-1970.jpg

Lors de la mise en eau du barrage du Salagou, destiné à assurer l’approvisionnement en eau de Clermont L’Hérault ainsi qu’à l’irrigation des cultures, en 1970, et après la déviation de la RN9, la vallée fut noyée. Ici, le pont d’accès (plus d’images ici)…

 

5-Pradines-1970.jpg

Pradines en 1970. Le niveau de l’eau « lèche » le bas du village à présent déserté par ses habitants expropriés, mais encore debout. On voit l’amorce de la route descendant dans la vallée.  Je me souviens des bornes qui émergeaient encore de l’eau en 1979…

 

6-Pradines-Hiver-80--2-.JPG

Jérôme, un marginal, était alors le seul habitant ; il s’était installé dans une maison abandonnée avec des moyens de fortune. On y accédait par un escalier extérieur…

 

7-Pradines-Hiver-80--3-.JPG

Après lui avoir remis un « cubi » de vin rouge apporté en offrande, nous nous asseyions sur un vieux pneu de tracteur disposé à cet effet au milieu de son unique pièce. Il nous préparait alors un thé et nous tournions les verres pour essayer de trouver un endroit à peu près sain pour y poser nos lèvres…

 

8-Pradines-Hiver-80--4-.JPG

Après avoir servi de décor, avec le village voisin de Celles promis au même destin mais toujours debout aujourd’hui, pour le tournage du film « Zone Rouge », Pradines fut rasé en 1986 pour dédouaner l’Etat (les ruines du village servaient d’abri à toute une « faune »), propriétaire du site, de toutes responsabilité en cas d’accident. Des scènes de cette démolition sont visibles dans le film lorsqu’on voit une pelleteuse en action. Peu auparavant, Jérôme avait été envoyé par l’administration dans un « mouroir », où il s’éteignit rapidement.


9-vestige-Pradines.jpg

Il y a peu, ces quelques vestiges épargnés par le couperet de l’administration étaient encore visibles, mais il me semble que ces humbles témoins ont également disparu. Mes recherches sur l’histoire de Pradines m’ont amené à entrer en contact avec Michel, un personnage hors du commun qui m’a longuement raconté son enfance à Pradines ; c’est sur la page de son frère Antoine que Pradines est cité. Je ne désespère pas de le rencontrer un jour…

 

10-Salagou-2011-03-28--26-.JPG

Aujourd’hui, maintenant que le décor, et hélas aussi certains de mes compagnons de route de cette époque révolue, ont disparu, restent ces somptueux paysages. Ici, le lac du Salagou, dans son écrin de ruffes (argiles consolidées rouge sang), fréquenté par une foule de gens qui ignorent tout de son histoire…

 

 

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16 décembre 2013 1 16 /12 /décembre /2013 10:27

On a plutôt coutume de considérer que notre coin de "France Profonde", bien à l'abri spasmes de la décadence de notre société, est aussi très en retard technologiquement. Eh bien non, et cet article de notre journal départemental vous prouvera le contraire:

 

http://www.leberry.fr/cher/actualite/2013/12/16/innovation-quand-la-route-seclaire-pour-vous_1803666.html

 

Aubinges, petite commune rurale entre Les Aix d'Angillon et Morogues, vient d'inaugurer un système révolutionnaire d'éclairage public. Révolutionnaire, enfin pour le domaine public, car il y a belle lurette que ma cour est éclairée ainsi. Ce sont d'ailleurs souvent mes chats qui, m'entendant arriver par la route, déclenchent l'allumage des lampes...

 


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14 décembre 2013 6 14 /12 /décembre /2013 09:27

1-Bue-deux-eglises-cadastre.jpg

Il y a 3 ans, j’avais proposé un article expliquant la coexistence, à Bué, de l’église actuelle avec les vestiges de l’ancienne. La superposition de l’église actuelle (en haut à gauche) sur le cadastre de 1819. L'ancienne église dont il reste le clocher et une partie de la nef, est figurée sous le n° 1377, et le cimetière était alors juste au Nord de l'église. La place était autrefois plantée d’une croix…

 

2-eglise-Bue--2-.JPG

Ici, une vue prise en 2010, de l’église Sainte-Radegonde, construite en 1870-71 (1875 pour le clocher) selon les plans de l’architecte Charles Guillard, auteurs de nombreux bâtiments civils et religieux dans le Sancerrois en cette fin de 19ème siècle.

 

3-Bue-eglise-2013-12--9-.JPG

La vue ci-dessus montre le clocher de l’ancienne église (au premier plan), et l’actuel, vus depuis un raidillon le long de l’ancienne église…

 

4-Bue-eglise-2013-12--2-.JPG

Eh bien, la commune de Bué vient d’offrir un ravalement complet à son église ; opération particulièrement réussie, qui donne une toute autre allure à cet édifice à l’allure auparavant austère…

 

5-Bue-eglise-2013-12--5-.JPG

Et qui met bien en valeur quelques éléments architecturaux, réalisés en pierre de Malvaux (à Bulcy, près de Pouilly) qui passaient inaperçus. Cette baie géminée « néo-romane » en plein cintre est divisée par une colonnette surmontée d’un chapiteau représentant, pays de vignes oblige, une grappe de raisin !

 

 

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8 décembre 2013 7 08 /12 /décembre /2013 13:52

vieilles-pommes-2013-12-08--1-.JPG

Les étals des supermarchés nous proposent des pommes calibrées, aux couleurs vives et à la peau aussi brillante que leur saveur est insipide. Nombreux sont encore dans nos campagnes les arbres offrant des fruits "sans allure", mais si savoureux! Quelques associations, comme la Société Pomologique du Berry ou, plus près d'ici, les Amis de Pesselières, s'appliquent à répertorier et multiplier ces variétés anciennes, qui font partie de notre patrimoine. Ici, à gauche, des Cravert, petites pommes tardives acidulées, sucrées et parfumées qui se conservent jusqu'au Printemps; à droite une varité inconnue, que je me suis procuré de la même manière que le "voleur de pommes" de Georges Brassens, fidèle à ma mauvaise réputation.

 

Pour les amateurs de compote, un conseil pour ne pas obtenir une mixture digne d'un petit pot pour bébé: ne pas mouliner votre compote! Pour la parfumer, ajoutez-y avant cuisson quelques clous de girofle, des raisins secs ou un peu de gingembre confit coupé en tout petits dés (pour ma part acheté au magasin bio). Bon appétit!

 


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7 décembre 2013 6 07 /12 /décembre /2013 08:58

1 Concressault Château 2013-12 (1)

Il y a quelques jours,  une « promenade digestive » me fait découvrir Concressault à l’issu d’un agréable déjeuner chez un ami. Direction, bien sûr le château, dont les ruines informes (et interdites au public) ne laissent rien deviner de sa splendeur passée.

 

1a-Concressault-CPA--9-.jpg

Au début du 20ème siècle, comme le témoigne cette carte postale, le site était moins embroussaillé, et la taille des blocs de maçonnerie épars, vraisemblablement tombés lors de l’écroulement des murs, témoigne de l’épaisseur de ces derniers…

 

2-reconstitution-DF.jpg

Voici un essai de reconstitution proposé par mon regretté ami Denis Fargeot, qui s’est basé sur les quelques études réalisée par les historiens, et une visite qu’il avait faite sur place il y a 30 ans. L'entrée se faisait par une barbacane, sorte de fortification avancée permettant de retarder l'éventuel assaut…

 

3-Concressault-rue-de-l-enfer.JPG

Mon ami nous fait ensuite remonter la Rue de l’Enfer…

 

4-Concressault-cave-medievale-2013-12--11-.JPG

Nous nous arrêtons devant une petite maison « dans son jus », et lions conversation avec son propriétaire, un vieil homme à l’œil pétillant qui, après nous avoir montré les ravages causés par le récent incendie (il est vrai qu’en habitant rue de l’Enfer, il y avait des risques…) sur son autre maison voisine, nous entraîne dans la cour de cette dernière.

 

5-Concressault-cave-medievale-2013-12--15-.JPG

Le monsieur nous propose de nous montrer les prisons. Croyant à une plaisanterie, nous nous engouffrons dans l’escalier qu’il nous découvre derrière une simple porte de cave et, ô surprise, voici ce qui nous attend ! De splendides caves voûtées en croisées d’ogives, certainement médiévales. Peut-être pas les prisons du Bailliage de Concressault, qui avait autorité de justice sur un grand territoire allant approximativement de Sancerre à Aubigny, mais certainement des caves qui ont appartenu à une demeure cossue, probablement rasée depuis longtemps…

 

6-Concressault-ancien-cafe-2013-12.JPG

Difficile de réaliser que Concressault fut une importante châtellenie aux 14 et 15ème siècle, tant les rues sont désertes. Seule trace de commerce, ce café fermé depuis un bout de temps…

 

7-Concressault-vieilles-maisons-2013--3-.JPG

De nombreuses maisons typiques de cette région argileuses sont encore visibles, comme cette longère en colombages et torchis, soigneusement restaurée.

 

7a Concressault rue Mère-Dieu

Ici, toutes les voies ont des noms savoureux, et c’est par la rue de la Mère-Dieu, que nous poursuivons notre chemin.

 

8-Concressault-maison-dite-du-bailli-2013-12--2-.JPG

Pour la maison dite « du bailli », l’urgence commence à se faire sentir, au point que la rue est barrée, pour parer à un éventuel écroulement. On voit bien ici que la structure en charpente est assise sur des fondations en maçonnerie. Une des rares personnes rencontrées au cours de notre balade nous dit qu’un projet de restauration commence à germer…

 

9 Concressault église 2013-12 (1)

Un premier aperçu de l’église Saint-Pierre, dont les origines remontent au 11ème siècle, et qui a été remaniée plusieurs fois, toujours avec bon goût. Son clocher est d’une forme inhabituelle…

 

10-Concressault-eglise-2013-12--6-.JPG

Son porche roman donne sur une petite place, la seule du village, sur laquelle trône un puits…

 

11-Concressault-eglise-2013-12--7-.JPG

Curieusement, l’intérieur de cette église, dont une aimable dame nous laissera un rapide aperçu car elle part pour un rendez-vous, est entièrement garnie de rangs fermés, aux places dûment numérotées…

 

12-Concressault-puits-eglise.JPG

Et, pour finir cette balade, le puits, avec un petit abri en tôle, probablement pour protéger le treuil et la chaîne des intempéries.

 

 

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30 novembre 2013 6 30 /11 /novembre /2013 12:41

1-Les-Porteaux--1-.JPG

Dans le langage campagnard de la région, il y a deux mots indissociables du milieu bocager : les bouchures (ou bouchetures), qui sont les haies, et les têteaux (ou têtiaux), qui sont des arbres recépés en hauteur. Ici, un vieil orme, probablement mort au début de l’épidémie de graphiose qui a décimé cette espèce à partir de 1980, dresse encore son tronc dépouillé de son écorce, mais encore dur.

 

2-balade-Moulin-Chetif.JPG

Si, dans les secteurs fortement remembrés, hélas souvent sans grande considération pour la qualité et de l’environnement naturel, toute végétation a disparu, il n’en est pas de même là où l’élevage prédomine. En effet, non seulement les haies et arbres isolés procurent de l’ombre au bétail, mais ils ne constituent pas la même entrave à l’évolution du matériel moderne que dans les terres céréalières.

 

3-Les-Porteaux--4-.JPG

Les haies ont été plantées depuis les temps immémoriaux pour marquer la limite des parcelles, et on en replante même de nouvelles là où propriétaires terriens, exploitants agricoles et administration ont compris leur utilité, à savoir régulation du ruissellement des eaux de surface, et hébergement de toute une petite faune sauvage utile à tous. Ici, un vieux chemin bordé de têteaux de chênes.

 

4 Les Porteaux (3)

Les têteaux (appelés aussi têtards dans certaines régions) peuvent être partie d’une haie, marquer des coins de parcelles comme arbres isolés, ou border des chemins forestiers. Ici, du côté des Porteaux, à Veaugues.

 

5-saules.JPG

Les prés humides voient prospérer de magnifiques saules, qu’on appellera plutôt « têtards ». Les branches coupées repoussent très vite, grâce à la vitalité de cette espèce.

 

6-Treloup-doc-1779--1-.JPG

Ce document remontant à 1779 scelle, devant un notaire de Sancerre, un arrangement à l’amiable concernant le prélèvement indélicat  par un humble manant de branches de « têteaux » sur une parcelle appartenant Mme de Gevry, veuve du seigneur de Bannay, et alors propriétaire du domaine et terres de Tréloup. Je cite des extraits :

 

 « … sa personne Vincent Petit manœuvre demeurant au Lieu du Briou paroisse de Crezancy lequel certain sans contrainte a declaré que mal apropos et sans aucun droit ny participations a depuis quelques jours de sça, coupé, etranché, et estesté plusieurs testaux darbres, dans une haye vive… »

 

« … Icelle terre joignante une terre apartenant aux petit du solleille levant entre les deux terre Et vue Boucheture de haye vive dependant De la terre de la d[itte] Dame… ».

 

8-Bois-des-Biaudes-2013-05-01--6-.JPG

Le fautif a probablement un peu débordé de sa propre parcelle sur celle de l’aristocrate dame, pensant que personne ne remarquerait cette incursion. Il s’acquitta, pour son forfait, de 30 sols, et l’acte notarié lui en coûta 25 sols et 5 deniers. « … branches il a presentement le Comptant payé a la d[itte] Dame la  somme de trente Sols pour la valleurd’icelle, le domage juste… ». Ici, au Bois des Biaudes, à Veaugues, un mystérieux groupe de têteaux...

 

9-Ste-Lorette--3-.JPG

Il valait probablement mieux un tel arrangement, que de risquer les geôles de la Dame de Gevry, ou les fourches patibulaires, pour quelques brassées de bois de chauffage ! Ici, des têteaux marquant une ancienne clairière cultivée, et retournée à la forêt depuis des décennies, ont pris d’étranges silhouettes…

 

Pour en savoir plus, rendez-vous sur ce lien communiqué à l'instant par un de mes plus fidèles commentateurs:

http://www.arbre-et-paysage32.com/pdf/page08/Livret_Trognes_AP32.pdf

 

 

 

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26 novembre 2013 2 26 /11 /novembre /2013 12:20

1-Castelnou-2013-10-27--18-.JPG

Alors que j’étais en villégiature dans les Pyrénées-Orientales, il y a un mois, une amie qui connaît bien mon penchant pervers pour les vieilles pierres me propose de visiter le village de Castelnou. « Il y a des remparts, des rues médiévales, ça devrait te plaire » ; en plus, c’est sur la route de Collioure, où nous avons décidé de passer la journée.

 

2-Castelnou-2013-10-27--7-.JPG

Arrivé sur place, je constate que Castelnou, aussi charmant soit son décor de ruelles pavées, est à l’image de tous ces « villages médiévaux », envahi de « boutiques d’artistes ». Enfin, d’artistes autoproclamés, avec la tenue vestimentaire indispensable à ce statut.

 

3-Castelnou-2013-10-27--29-.JPG

Alors que je fais le tour le la petite église du village, isolée à l’écart de ce dernier et entourée du petit cimetière, mon amie me fait signe : « viens voir par ici, il y a un sculpteur sur marbre ». Il faut dire qu’il est presque caché, l’artiste, sans panneau, derrière une haie.

 

4-Castelnou-2013-10-27--38-.JPG

Je découvre un homme très occupé à buriner un gros bloc de marbre. Il m’explique qu’il s’agit d’une commande de la ville de Ste-Maxime (Var) destinée à un monument en l’honneur de Gabriel Péri.

 

5-Castelnou-2013-10-27--39-.JPG

La partie supérieure, représentant une sorte de flamme, est réalisée dans du marbre de Thuir, dont nous sommes passés devant les carrières. L’artiste a fait ressortir les veines colorées de la pierre par un subtil polissage…

 

6-Castelnou-2013-10-27--40-.JPGBernard Hémour est un homme simple, presque timide, et il faut que j’insiste un peu pour qu’il prenne place à côté de l’œuvre qu’il peaufine. Il répond alors avec plaisir à toutes les questions que je lui pose sur l’origine des pierres qu’il travaille, ainsi que des marbres aussi superbes que variés que l’on voit en pavages et sur les bâtiments du centre de Perpignan…

 

7-Castelnou-2013-10-27--41-.JPG

C’est par chance que nous découvrons sa salle d’exposition, derrière l’atelier, où sont proposée une vingtaine de ses travaux… Du marbre, bien sûr, mais aussi du bronze, du plâtre peint, du bois, etc…

 

8-Castelnou-2013-10-27--46-.JPG

Et toujours des formes harmonieuses, en parfait accord avec l’âme et le toucher de la matière choisie…

 

9-Castelnou-2013-10-27--42-.JPG

Tirant parti de ce que la nature offre de plus beau…

 

10-Castelnou-2013-10-27--47-.JPGUn homme qui a amplement mérité le qualificatif d’artiste, avec un « grand A » et, une fois n’est pas coutume, l’occasion de présenter un artiste sur mon blog !

 


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21 novembre 2013 4 21 /11 /novembre /2013 08:26

dernieres-tomates.JPG

Ces deux superbes "Noires de Crimée" sont les toutes dernières tomates produites sous ma serre. Bien sûr, elles ne pouvaient pas, le 20 Novembre, avoir la même saveur que leurs homologues de pleine saison cueillies en Août, mais tout de même, savourer des tomates produites maison au milieu de l'Automne, c'est autre chose que les insipides tomates de supermarché, gorgées d'eau et pleines de pépins!

 


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