La ferme actuelle des Rauches est construite à l’emplacement d’un château du XVème siècle, dont il ne reste que les vestiges d’une tour. Précédemment, la seigneurie des Rauches était établie en contrebas, dans le vallon, au bord du ruisseau.
De cet ancien établissement, détruit par les Anglais qui le firent brûler en 1360, il reste deux plateformes peu élevées, visibles depuis la petite route desservant la ferme des Rauches et celle de Brosseronde. Celle d’aval, d’une dimension approximative de 20 x 20 mètres, a pu porter une résidence seigneuriale, alors que l’autre, de forme trapézoïdale pourrait correspondre à une basse-cour.
Les bois alentours montrent les traces de nombreux terrassements et fossés dont on ne peut lier l’origine avec certitude au château. A part une carrière dans l’argile du coteau, qui a pu servir soit à prélever les matériaux nécessaires à l’édification des tertres, soit à alimenter des fours à briques ou à tuiles, la nature de ces travaux reste énigmatique, au moins pour moi.
Vue du tertre principal, qui devait porter l’habitation du Seigneur et, peut-être, de modestes dépendances. L’ensemble était peut-être à l’époque de son utilisation, entouré de marécages, ce qui facilitait sa défense ; l’accès en aurait alors éré assuré par une passerelle escamotable en bois.
Vue prise en direction de l’Est, depuis le tertre « Basse-Cour ». Ces édicules n’ont au plus que trois mètres de haut. La parcelle étant laissée en prairie, on ne peut observer le sol, et donc discerner d’éventuelles traces de fondations ou du mobilier divers (tessons de tuiles ou de céramique, pierres taillées, etc…).
A droite du tertre principal, on aperçoit ici le tertre « Basse-Cour » à droite.