27 décembre 2009
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Encore une fois, la presse nous a bassinés avec les opérations de sauvetage d'un groupe de trois spéléologues bloqués par les eaux. Cela se passait cette fois dans les Pyrénées, au Gouffre de la Pierre Saint-Martin. Aux dernières nouvelles, ils sont sains et saufs.
Quelquepart dans les profondeurs des Pyrénées, dans un environnement géologique unique, entre marbre et magma...
Pourquoi donc ne parle-t-on de ce sport que lorsqu'il y a des accidents ou des sauvetages? Je remarque d'ailleurs qu'il en est de même pour tous les sports dits "à risque", tels que l'alpinisme, le deltaplane ou l'ULM.
Dans une grotte du Jura, au milieu des stalagmites, stalactites et autres draperies...
Parle-t-on de toutes les chevilles brisées lors de matches de foot, de tous les cyclotouristes tués par des collisions avec des voitures, ou de tous les amateurs de sensations fortes qui se tuent sur les circuits de vitesse, en auto ou à moto? Je connaissais un jeune qui a eu les cervicales brisées lors d'une mêlée de rugby; aujourd'hui tétraplégique, il est nourri à la petite cuiller, mais n'a pas fait la une des infos!
Découverte d'anciennes mines de fer, près de Lunery (Cher)...
Quelle image désatreuse pour un sport qui, s'il présent certes quelques risques, permet de passer de merveilleux moments de camaraderie, et de découvrir un environnement fantastique!
Après la balade sous terre, le repos, dans le cadre grandiose des montagnes du Jura.
Un bon moment entre copains.
Sinon, heureusement, pour ceux qui sont conditionnés par ces reportages-catastrophes, il reste les rifles, les concours de belote, et les après-midi à faire du "shopping" dans les zones commerciales de nos grandes villes...