Que Marine Le Pen et tous ceux pour lesquels la blancheur de la peau, la bannière tricolore et le travail à en perdre la santé sont les principales références m’excusent, mais ce n’est ni des immigrés, ni des chômeurs et autres bénéficiaires d’allocations dont il sera question dans cet article…
Le lierre, à la vigueur surprenante (il semble résister aux pires de nos désherbants), prend en principe racine en terre, et se sert d’un support (végétal ou fait de main d’homme) pour s’élever. Il peut aussi envahir les pelouses et sols des sous-bois. Il s’accroche solidement à son support au moyen de milliers de crampons.
Lorsqu’il grimpe sur un mur, il envoie des « suçons » dans la maçonnerie qu’il dégrade et dans laquelle il puise ses nutriments minéraux. On a alors beau couper son pied, il n’en a rien à faire et continue à nous narguer. Par contre, il ne suce jamais la sève des arbres ; il n’est donc qu’un opportuniste !
La Clématitedes haies fait le désespoir du jardinier et du bûcheron avec ses longues tiges souples qui finissent par s’entremêler pour faire un inextricable fouillis.
Contrairement au lierre, elle ne s’accroche pas à son support, un arbre ou un buisson, mais faufile ses tiges dans sa ramure. Encore une opportuniste. Le « tronc » de ces lianes peut devenir gros comme l’avant-bras, et peser assez lourd pour faire casser certaines branches.
Si les fleurs de ces clématites n’ont pas la beauté de leurs congénères cultivées, leurs fruits sont de délicats filaments argentés qui s’en iront, portés par le vent, propager l’espèce au loin.
Le gui, quant à lui, est un véritable parasite. On le trouve principalement sur les peupliers et les pommiers, mais tous les arbres affaiblis peuvent l’héberger. Ici, il a porté son dévolu sur un aubépine.
Une fois sa graine déposée par un oiseau dans une fiente, le gui plonge ses racines dans l’arbre pour y puiser sa sève, sans rien lui donner en échange. Ce n’est même pas une symbiose dans laquelle chaque partenaire y trouverait son compte, mais du plus pur parasitisme…