Il y a longtemps que je m'étais promis de faire un article sur les Araignées, illustré uniquement avec les bébètes trouvées autour de chez moi.
Tout juste y ai-je ajouté ce terrier de Mygale découvert par hasard dans les Pyrénéres-Orientales lorsque je me baissais pour rattacher mes lacets au bord d'une vigne...
La Mygale vit dans un puits fermé par un opercule, normalement fermé, mais qu'elle ouvre pour en jaillir dès qu'une proie passe à proximité.
L'Epeire Diadème (Araneus Diadematus) est peut-être la plus connue de nos Araignées. Elle tisse sa toile dans les jardins et les bois pour attraper tout ce qui passe. Ce sont ses fils qui nous collent à la figure quand on se balade dans la nature.
Toutes les Araignées de cette famille portent sur le dos de somptueux dessins, variables selon les espèces. Comme elles n'entrent pas dans les maisons, on a tendance à les trouver plutôt sympathiques.
De la même famille, voici l'Argiope (Argiope Bruennichi). C'est une Araignée imposante, dont le corps atteint la taille d'une olive, et elle vit en pleine nature, tissant une toile en pleine lumière, entre les branches ou les herbes.
Je n'ai pas pu identifier celle-ci, surprise sur le bord d'une fenêtre (envergure de 3 cms environ)...
... Pas plus que celle-là, probablement plus petite, et qui se déplace lentement. Son corps et ses pattes sont veloutés.
Là, pas de doute, c'est l'Araignée-Courge (Araniella Cucurbitina) ! Minuscule (comparer avec la taille des feuilles de Viorne Lantane), elle est d'une superbe couleur verte. Irrésistible! Il existe aussi des Araignées d'un blanc crème ou même roses, dont la couleur les fait passer inaperçues sur les fleurs où elles se cachent pour guetter leurs proies...
Encore plus petite (taille d'un pépin de raisin) est cette Araignée d'un beau jaune d'or...
On voit nettement trois paires d'yeux; les Araignées en ont généralement quatre paires.
Là, fini de rigoler... Nous avons affaire à la Tégénaire Domestique, la plus grande at aussi probablement la plus courante de nos Araignées. Malgré son aspect effrayant dû à son corps velu, ses longues pattes et à la rapidité avec laquelle elle se déplace, elle est inoffensive pour nous. Elle sort de derrière les meubles une fois la nuit tombée pour se mettre en chasse...
Voici une autre Tégénaire en train de capturer un Bourdon. Une fois l'insecte piqué mortellement, il sera traîné dans une anfractuosité et emmailloté en attendant d'être dévoré quand l'appétit de l'Araignée se manifestera.
Cette fois, une Tégénaire est tombée sur plus costaud qu'elle! Malgré son aspect fragile, le Pholque (Pholcus domesticus) est un redoutable prédateur qui n'hésite pas à s'en prendre à beaucoup plus lourd que lui-même. Le Pholque se plaît dans nos maisons, où il s'installe dans les coins de plafond et en haut des murs.
Ses toiles désordonnées, faites de fils lâches, accrochent la poussière et font le désespoir des ménagères. Si on touche à sa toile, ou souffle dessus, il se balance rapidement, donnant l'impression de danser.
Son pire ennemi: l'aspirateur!