Il y a trois ans, j’avais fait une allusion à un endroit dans un petit article dont il n’était pas le sujet principal. Ce samedi 13 Février, en cette première journée ensoleillée depuis si longtemps et profitant de ce que le froid glacial (-8° pour le troisième matin consécutif) rend le terrain boueux plus praticable, retour sur place.
Même s’il n’est pas question, pour des raisons évidentes, de révéler la situation exacte de ce qui fut certainement une très belle propriété, en voici une photo aérienne de 1949. Elle fut construite pour un riche industriel local vers 1860, et comportait, outre une grande demeure qui sera révélée lors un autre article, un beau parc à l’anglaise avec, à son autre extrémité, un jardin bordé d’allées de buis, avec une orangerie et des volières (en bas à gauche sur la photo).
Cette vue de 2013 donne une idée de l’ambiance actuelle…
Discrétion oblige, accès par une allée forestière de près de deux kilomètres, se terminant sur ces conifères aux formes tourmentées.
Dans un environnement faisant penser à une forêt primaire — aucune intervention de la main de l’homme depuis des décennies —, ce qui semble une armée venue d’une autre monde…
Probablement une maison de garde forestier, pourtant bien construite et pas si ancienne.
Une carte postale oblitérée en 1906 du même bâtiment.
Un peu plus loin, comme sortie d’un conte de fées, ce qui devait être la maison du chef-jardinier de la propriété émerge de la jungle.
Idem pour cette volière, qui abritait peut-être des paons, ou autres oiseaux exotiques.
Un petit bassin d’agrément au milieu duquel on verrait volontiers jaillir une fontaine.
Les vestiges d’une allée de buis, rappelant un jardin à la française...
… nous mènent à cet autre bâtiment, également joliment construit, mais hélas bien décrépit.
Le voici du temps de sa splendeur.
Un puits, accessible tant de l’extérieur que de l’intérieur de ce que nous appellerons l’orangerie, même s'il n'a jamais dû abriter d'orangers..
L’escalier en fer ne mène plus nulle part.
L’intérieur de la rotonde de l’orangerie.
Les fougères Scolopendre en tapissent le sol.
Probablement une faucheuse agricole des années 1950.
Les vestiges d’une fourgonnette 2 CV immatriculée en 1960
Deux voitures pour lesquelles le plus talentueux des mécaniciens ne pourra plus rien !
Le compteur octogonal me fait penser aux anciennes Renault, mais je ne suis pas expert.
Revoici le monde d’aujourd’hui avec ce bel alignement de « têteaux » de charmes, et retour sur Veaugues dans les temps, couvre-feu oblige.