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14 février 2021 7 14 /02 /février /2021 14:29

Il y a trois ans, j’avais fait une allusion à un endroit dans un petit article dont il n’était pas le sujet principal. Ce samedi 13 Février,  en cette première journée ensoleillée depuis si longtemps et profitant de ce que le froid glacial (-8° pour le troisième matin consécutif) rend le terrain boueux plus praticable, retour sur place.

 

Même s’il n’est pas question, pour des raisons évidentes, de révéler la situation exacte de ce qui fut certainement une très belle propriété, en voici une photo aérienne de 1949. Elle fut construite pour un riche industriel local vers 1860, et comportait, outre une grande demeure qui sera révélée lors un autre article, un beau parc à l’anglaise avec, à son autre extrémité, un jardin bordé d’allées de buis, avec une orangerie et des volières (en bas à gauche sur la photo).

 

Cette vue de 2013 donne une idée de l’ambiance actuelle…

 

Discrétion oblige, accès par une allée forestière de près de deux kilomètres, se terminant sur ces conifères aux formes tourmentées.

 

Dans un environnement faisant penser à une forêt primaire — aucune intervention de la main de l’homme depuis des décennies —, ce qui semble une armée venue d’une autre monde…

 

Probablement une maison de garde forestier, pourtant bien construite et pas si ancienne.

Une carte postale oblitérée en 1906 du même bâtiment.

 

Un peu plus loin, comme sortie d’un conte de fées, ce qui devait être la maison du chef-jardinier de la propriété émerge de la jungle.

 

Idem pour cette volière, qui abritait peut-être des paons, ou autres oiseaux exotiques.

 

Un petit bassin d’agrément au milieu duquel on verrait volontiers jaillir une fontaine.

 

Les vestiges d’une allée de buis, rappelant un jardin à la française...

 

… nous mènent à cet autre bâtiment, également joliment construit, mais hélas bien décrépit.

Le voici du temps de sa splendeur.

Un puits, accessible tant de l’extérieur que de l’intérieur de ce que nous appellerons l’orangerie, même s'il n'a jamais dû abriter d'orangers..

 

L’escalier en fer ne mène plus nulle part.

 

L’intérieur de la rotonde de l’orangerie.

 

Les fougères Scolopendre en tapissent le sol.

 

Probablement une faucheuse agricole des années 1950.

 

Les vestiges d’une fourgonnette  2 CV immatriculée en 1960

 

Deux voitures pour lesquelles le plus talentueux des mécaniciens ne pourra plus rien !

 

Le compteur octogonal me fait penser aux anciennes Renault, mais je ne suis pas expert.

 

Revoici le monde d’aujourd’hui avec ce bel alignement de « têteaux » de charmes,  et retour sur Veaugues dans les temps, couvre-feu oblige.

 

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commentaires

L
Un patrimoine qui tombe un peu. Mais c'est l'histoire
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S
Chez toi, ce genre de site ne manque pas, comme Taichac sur la route de St-Paul au Vivier. Par contre, ils attirent les candidats courageux à la restauration en raison des atouts de cette région.
L
Je dois dire que j'aime assez ces lieux abandonnés des hommes et où la nature reprend ses droits. Il y a quelque chose de triste bien sûr surtout si l'on pense à la splendeur passée, mais en même temps ça remet les choses à leur place et montre bien la vanité de l'homme qui croit bâtir pour la postérité mais dont les œuvres sont finalement bien périssables...
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S
Très périssable dans ce cas précis, car le "château" Second Empire est, après 50 ans d'abandon, décati au-delà de tout espoir de restauration. Idem pour les bâtiments plus humbles que j'ai présentés, à part peut-être la maison du jardinier. Ils ont d'ailleurs, à mon avis, beaucoup plus d'intérêt que les bâtiments principaux, très banals. Quant à ton analyse, j'y adhère sans réserves; ça laisse un espoir pour la Terre une fois que l'Homme aura quitté la scène, ou sera au moins plus humble et respectueux.
L
Je dois dire que j'aime assez ces lieux abandonnés des hommes et où la nature reprend ses droits. Il y a quelque chose de triste bien sûr surtout si l'on pense à la splendeur passée, mais en même temps ça remet les choses à leur place et montre bien la vanité de l'homme qui croit bâtir pour la postérité mais dont les œuvres sont finalement bien périssables...
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M
Quelle tristesse tous ces lieux de vie où tout s'est arrêté brutalement, où la nature reprend doucement ses droits et semble recouvrir d'un voile végétal toute trace humaine.
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S
Certes, c'est un peu triste, mais j'avoue bien aimer cette ambiance "post-anthropocène"!
V
que c'est triste qu'un si bel endroit soit abandonné comme ça! bisous. cathy
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S
Triste est bien le mot qui convient. Il y a de nombreux endroits dans ce cas; indivisions en mauvais termes, manque d'argent ou de successeurs, etc... Dans le cas de mon article, je n'en sais rien.
A
Je t'ai envoyé une vidéo qu'un type avait fait lors de sa visite du site (type qu'on voit bien de face) et il y a des traces qui prouvent que c'est un endroit visité assez régulièrement.<br /> Cela fait un moment qu'on n'avait pas eu aussi froid, ma pile de bois diminue plus vite que l'année passée.<br /> A pluche.
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S
Merci pour la vidéo, que je regarderai demain matin. Je préfère ne rien mettre sur le blog, pour des raisons de discrétion. Bonne fin de week-end!
A
Je t'ai envoyé une vidéo qu'un type avait fait lors de sa visite du site (type qu'on voit bien de face) et il y a des traces qui prouvent que c'est un endroit visité assez régulièrement.<br /> Cela fait un moment qu'on n'avait pas eu aussi froid, ma pile de bois diminue plus vite que l'année passée.<br /> A pluche.
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